Une belle rencontre des responsables régionaux de l’action sociopolitique de l’AREQ

Le 16 octobre, les responsables régionaux de l’action sociopolitique de l’AREQ se sont réunis pour faire le point sur divers sujets d’actualité, discuter des enjeux qui les préoccupent et faire avancer les dossiers sociopolitiques.

Tout d’abord, il a été question d’un retour sur les récentes élections au Québec. Avec l’arrivée d’un nouveau gouvernement de la CAQ, il est pertinent de suivre de près les engagements qui ont été pris durant la campagne électorale.

Ensuite, les personnes participantes ont fait le tour des activités en région en ce qui concerne les dossiers sociopolitiques. Puis, elles ont assisté à une conférence sur le vieillissement et la prévention en matière de santé donnée par Denise Aubé, médecin conseil à l’Institut national de santé publique du Québec.

Les responsables régionaux du dossier des hommes à l’AREQ se rencontrent à Québec

Les responsables régionaux du dossier des hommes se sont rencontrés le 15 octobre à l’AREQ pour travailler sur les différents projets qui sont présentement sur la table tout en s’informant sur les enjeux d’actualité relatifs à la condition des hommes.

En premier lieu, les participants se sont penchés sur la synthèse des besoins des hommes retraités, un travail important qui a été fait à l’AREQ quant à cet enjeu encore peu documenté. Ensuite, les affiches de l’AREQ pour la Journée internationale des hommes leur ont été présentées.

Puis, les participants ont assisté à une conférence de Karine Gravel, nutritionniste et docteure en nutrition chez Équilibre, intitulée « Le Rallye : un programme pour les hommes ». Cette conférence a pour but de sensibiliser les travailleurs masculins à risque de développer des problèmes de santé à cause de leur poids ou de leurs habitudes de vie.

Enfin, le programme de la journée proposait une seconde conférence, « #Moiaussi : Que faire, en tant qu’homme retraité et aîné, pour être solidaire envers les femmes? ». Cette présentation était donnée par Alex Saulnier, étudiante en anthropologie et militante féministe.

Une deuxième rencontre interrégionale des conseils sectoriels réunit les membres des régions 07, 08 et 10 de l’AREQ

Une deuxième rencontre interrégionale des conseils sectoriels de l’AREQ s’est déroulée les 9 et 10 octobre à Mont-Tremblant. La rencontre réunissait cette fois les personnes élues de l’Outaouais (07), de l’Abitibi-Témiscamingue (08) et de Laval–Laurentides–Lanaudière (10).

Rappelons que l’objectif de ces rencontres est d’informer les membres des conseils sectoriels de l’AREQ sur divers enjeux qui les touchent, de reconnaître leur contribution bénévole dans leur communauté et de favoriser la relève des personnes retraitées impliquées.

Les quelque 135 personnes présentes ont assisté à une conférence de M. Fimba Tankoano, directeur général de la Fédération des centres d’action bénévole du Québec (FCABQ), sur la nouvelle génération de bénévoles. Ils ont également échangé en atelier à propos de leurs réalités et de leurs besoins.

Enfin, ils ont assisté à une présentation intitulée « La protection du pouvoir d’achat et l’indexation des rentes, au cœur des actions de l’AREQ! », offerte par la 1re vice-présidente et responsable politique du dossier de la retraite, Claire Bélanger, et la conseillère à la sécurité sociale à l’AREQ, Johanne Freire.

Écrans de tablettes et de cellulaires : attention à vos yeux!

Cette semaine, des optométristes ont sonné l’alarme face à la sécheresse oculaire, un problème « grave » et « sous-estimé » qui peut mener à une perte de vision et qui touche aujourd’hui de plus en plus de jeunes. Or, selon les plus récentes statistiques, près de 30 % de la population est affectée par ce fléau.

Néanmoins, ce qui étonne aujourd’hui les spécialistes, c’est qu’ils observent des symptômes liés à la sécheresse oculaire sur des jeunes, dont certains âgés d’à peine 8 ans, alors qu’ils n’étaient auparavant que constatés chez des personnes âgées.

Selon les experts, l’usage des téléphones intelligents et des tablettes en est la principale cause. En effet, lorsqu’une personne regarde l’écran de sa tablette ou de son cellulaire, le nombre de clignements par minute baisse à 4, alors qu’il est normalement de 16.

Un forum citoyen sur le climat dans Lotbinière

L’AREQ vous invite au Forum citoyen « DEMAIN LOTBINIÈRE, On s’emballe pour le climat! », un événement grand public qui se veut un moment d’échanges riches et informés entre tous les acteurs de notre région. Ainsi, du 25 au 27 octobre, des experts de haut niveau entreront en dialogue avec des citoyens pour partager des initiatives et trouver des solutions concrètes pour aider le climat. Cet événement est notamment organisé par Mme Irène Dupuis, membre de l’AREQ très active dans les dossiers environnementaux.

Ce forum propose notamment six conférences-débats captivantes axées sur les solutions pratiques dans plusieurs domaines concernés par la lutte aux changements climatiques et animées par des experts de l’expression de l’intelligence collective.

Les thèmes du forum seront : climat de demain, municipalités de demain, agriculture de demain, consommation responsable, achat local, covoiturage, transport collectif, véhicules électriques, les 5 R, économie du partage et bien plus!

Une percée québécoise dans la recherche de traitement du cancer du cerveau

Le 9 octobre, le Dr David Fortin, neurochirurgien et neuro-oncologue au CIUSSS de l’Estrie-CHUS et professeur-chercheur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) de l’Université de Sherbrooke et au Centre de recherche du CHUS (CRCHUS), annonçait avoir mis au point un traitement novateur qui pourrait aider à prolonger la vie des patients qui vivent une récidive de glioblastome, une forme rare de cancer du cerveau.

« Notre équipe de recherche a réussi à trouver la synergie parfaite entre les deux techniques pour traiter efficacement le cancer et prolonger la vie des patients de manière significative sans nuire à leur qualité de vie », a souligné le Dr Fortin.

De ces résultats de recherche, il est envisagé de lancer une étude démontrant l’efficacité du traitement. L’étude s’adresse aux personnes qui vivent leur première récidive de cancer du cerveau. Il s’agit ainsi d’un traitement unique au monde.

Les testaments reconnus au Québec

Planifier sa succession est une étape importante afin de vous assurer où iront vont bien après votre décès. Au Québec, il existe trois types de testaments reconnus officiellement : le testament olographe, le testament devant témoins et le testament notarié. Pour s’y retrouver, « Protégez-Vous » a préparé une synthèse.

Le testament olographe

C’est le plus simple, il est écrit à la main et signé par le testateur. Il est conseillé de le dater et de le titrer (par exemple « Ceci est mon testament »).

Le testament devant témoins

Il peut être rédigé à la main, à la machine à écrire ou à l’ordinateur. Un formulaire peut aussi être acheté en magasin ou sur le Web (environ 50 $). Dans tous les cas, le document doit être signé par le testateur en présence de deux témoins et doit porter leurs signatures ou initiales sur chaque page. À noter que vous ne pouvez rien léguer aux témoins.

Le testament notarié

Préparé et rédigé par un notaire, c’est un document officiel qui porte la mention de la date et du lieu de signature. Il doit être signé par le notaire et le testateur en présence d’au moins un témoin. Tant qu’il n’est pas modifié, il demeure valide. Le prix du testament notarié varie selon la complexité de la situation du testateur (en moyenne, comptez de 250 $ à 300 $).

(Source : Protégez-Vous)

L’AREQ s’invite à Rivière-du-Loup pour une rencontre interrégionale des membres des conseils sectoriels regroupant près de 150 personnes

L’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) a organisé une rencontre auprès de ses bénévoles de l’Est-du-Québec, les 3 et 4 octobre, à Rivière-du-Loup. L’AREQ prévoit tenir une rencontre interrégionale des membres des conseils sectoriels  dans trois autres régions durant les prochains mois.

L’objectif de ces rencontres est d’informer les membres des conseils sectoriels de l’AREQ sur divers enjeux qui les touchent, de reconnaître leur contribution bénévole dans leur communauté et de favoriser la relève des personnes retraitées impliquées.

D’ailleurs, les 150 personnes sur place à Rivière-du-Loup ont eu la chance de participer à la conférence d’un invité spécial, M. Fimba Tankoano, directeur général de la Fédération des centres d’action bénévole du Québec (FCABQ), sur la nouvelle génération de bénévoles.

Les aînés de plus en plus branchés selon une récente étude du CEFRIO

Si vous lisez cette infolettre de l’AREQ sur votre ordinateur ou sur votre tablette, ceci n’aura rien de nouveau pour vous. Mais, selon une récente étude du Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO), 80 % des Québécois de 65 ans et plus disposent désormais d’une connexion Internet à la maison, soit 20 points de pourcentage de plus qu’en 2014. Puis, 60 % utilisent Internet au quotidien, une hausse de neuf points en deux ans. Le CEFRIO relève aussi que plus de 76 % évaluent leurs capacités à employer le réseau à un niveau moyen ou élevé.

En ce qui concerne les appareils utilisés par les personnes aînées, 68% disposent d’un ordinateur (+sept points depuis 2016), 51 % possèdent une tablette (+12 points depuis 2016) et 37 % détiennent un téléphone intelligent (+11 points depuis 2016).

Sécurité, isolement et santé 

Il est aussi intéressant d’observer que les aînés perçoivent positivement les technologies à la maison. En effet, la majorité d’entre eux (68 %) croient que les technologies aident à renforcer le sentiment de sécurité à la maison. D’autre part, un peu plus d’un aîné sur deux (58 %) sont d’avis que les technologies aident à briser l’isolement en favorisant les interactions sociales. Enfin, parmi les données sur les technologies et la santé, 55 % sont intéressés à considérer au moins un outil numérique afin de rester autonomes le plus longtemps possible.

Et la réforme du mode de scrutin maintenant?

À la lumière des élections du 1er octobre dernier, nous réalisons encore une fois une distorsion importante entre le pourcentage de votes et le nombre de sièges à l’Assemblée nationale. En effet, avec 38 % des votes et près de 60 % des sièges, la Coalition Avenir Québec (CAQ) prend la tête du gouvernement provincial bien qu’elle n’ait pas bénéficié d’une majorité des votes. Or, le 9 mai dernier, trois partis politiques, dont la CAQ, avaient signé une entente et s’étaient formellement engagés à réformer le mode de scrutin une fois au pouvoir.

Ainsi, dès le lendemain de l’élection, François Legault a maintenu qu’il comptait implanter un nouveau mode de scrutin proportionnel mixte compensatoire en vue de la prochaine élection générale, en 2022. En ce sens, l’AREQ suivra ce dossier de très près.

Rappelons que l’AREQ s’intéresse depuis longtemps à l’idée d’une réforme du mode de scrutin pour un plus grand respect de la volonté populaire, du pluralisme politique, ainsi qu’une juste représentation des femmes et de la diversité ethnoculturelle tout en reflétant les particularités régionales du Québec. En ce sens, l’AREQ collabore déjà avec le Mouvement démocratie nouvelle.

L’AREQ réagit à l’élection d’un nouveau gouvernement de la Coalition Avenir Québec

La Coalition Avenir Québec (CAQ) forme aujourd’hui le gouvernement pour la première fois de l’histoire, et l’AREQ s’attend à ce que ce gouvernement prenne ses engagements au sérieux quant aux personnes aînées et qu’il reste à l’écoute de celles et de ceux qui ont bâti le Québec. 

D’ailleurs, l’AREQ a travaillé ardemment à mettre de l’avant les besoins de ses membres et de l’ensemble des personnes aînées auprès des partis politiques. En ce sens, l’AREQ a réagi à l’élection de la CAQ par voie de communiqué afin de leur rappeler l’importance de relever le défi démographique du Québec.

« Nous avons bien noté les engagements de la CAQ et nous allons nous assurer que ce gouvernement travaille pour une société plus digne de ses aînés. Nous croyons que le défi du vieillissement de la population en est un qui doit se relever collectivement », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.

Enfin, l’AREQ s’empressera de rencontrer les personnes qui auront les responsabilités au conseil des ministres des dossiers qui touchent les conditions de vie des personnes aînées.

Élections provinciales 2018 : Qu’est-ce que les partis proposent?

La tenue d’une élection générale constitue un évènement important pour une association de défense de droit telle que l’AREQ. Les services publics en tant que bien commun de la population que priorise l’AREQ, constituent un enjeu crucial de toute campagne électorale. Fidèle à la tradition, l’AREQ a de nouveau jugé important de réaliser un document qui dresse un tableau comparatif des engagements électoraux pris par les principaux partis politiques provinciaux.

L’objectif poursuivi consiste à informer les membres des engagements électoraux relatifs aux priorités retenues par l’AREQ dans son plan d’action 2017-2020. Les engagements pris par les partis politiques qui ne concernent pas directement les priorités de l’AREQ n’ont pas été retenus, mais demeurent disponibles sur le site de chacun des partis concernés.

La recension des engagements des partis a été réalisée en fonction des principales orientations du plan d’action 2017-2020 de l’AREQ. Les orientations retenues sont les suivantes :

  • Veiller au respect, à la dignité et à la sécurité de nos membres et des personnes aînées;
  • Travailler à l’amélioration de la sécurité financière de nos membres et des personnes aînées;
  • Reconnaître et faire valoir l’apport de nos membres à la société;
  • Favoriser l’implication et l’action citoyennes de nos membres et le développement d’une société plus démocratique.

ÉLECTIONS QUÉBÉCOISES 2018 – TABLEAU COMPARATIF DES ENGAGEMENTS ÉLECTORAUX

 Une mise en garde s’impose : le présent document ne vise en aucun cas ni d’aucune manière à influencer les membres de l’AREQ en faveur ou en défaveur d’un parti ou d’un autre. Ce tableau comparatif a été réalisé en respectant les dispositions de la Loi électorale : il a été rédigé en toute objectivité et ne peut donc être considéré comme une dépense électorale puisqu’aucun parti n’y est volontairement favorisé ou défavorisé. Les partis politiques retenus sont ceux qui avaient des représentants élus à l’Assemblée nationale du Québec au moment de sa dissolution. Les partis politiques sont présentés selon l’ordre alphabétique de leur nom.

Dossier de l’indexation : l’AREQ à la rencontre des partis politiques

Depuis des années, les personnes retraitées ont subi les effets des décisions politiques néfastes qui ont effrité leur pouvoir d’achat. Par exemple, les personnes retraitées de la fonction publique et parapublique québécoise, dont font partie les membres de l’AREQ, s’appauvrissent d’année en année à cause de la non-indexation de leur rente de retraite pour les années cotisées entre 1982 et 1999. Cette situation a de lourdes conséquences pour nos membres qui en subissent les contrecoups.

Dans le cadre de la campagne électorale provinciale 2018, l’AREQ et l’AQRP ont pris l’initiative de rencontrer les partis politiques pour leur rappeler l’importance d’agir. L’invitation, envoyée aux quatre principaux partis, a été acceptée par un représentant de la Coalition Avenir Québec (CAQ), un de Québec Solidaire (QS) et une représentante du Parti Québécois (PQ).

L’objectif de ces rencontres était d’abord de sensibiliser les formations politiques à cet enjeu qui touche aujourd’hui plus de 250 000 personnes retraitées, puis de les amener à collaborer pour trouver des solutions viables à cette perte croissante du pouvoir d’achat liée à la non-indexation des rentes. La présidente de l’AREQ, Lise Lapointe, a pris part aux rencontres, de même que la 1re vice-présidente et responsable politique du dossier de la retraite, Claire Bélanger pour les rencontres avec Québec Solidaire et le Parti Québécois.

La première rencontre a eu lieu avec Marc Picard, candidat de la Coalition Avenir Québec et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de travail  lors de la dernière législature à l’Assemblée nationale. Ensuite, nous avons rencontré, en visioconférence, Simon Tremblay-Pepin, candidat de Québec Solidaire, économiste et professeur à l’Université Saint-Paul à Ottawa. Enfin, nous nous sommes entretenus avec Diane Lavallée, candidate du Parti Québécois, consultante en gestion et ancienne directrice générale de l’Association des établissements de santé et de services sociaux.

Des rencontres constructives

Les trois partis ont été d’accord sur l’importance de faire en sorte que les personnes retraitées soient correctement représentées auprès du gouvernement et que leur représentativité soit assurée. Par ailleurs, ils ont tous compris la nécessité d’agir sur l’ensemble des aspects qui effritent le pouvoir d’achat à la retraite. En plus de la rente qui est désindexée, si le coût des médicaments augmente constamment, si les aînés ne peuvent pas se loger à un coût raisonnable, si les services de santé se privatisent, alors les personnes retraitées se retrouveront au bord du gouffre financier.

Nous reviendrons donc à la charge auprès du gouvernement élu au 1er octobre!

Décès de Lise Payette, portrait d’une femme qui a changé le Québec

Le 6 septembre, c’est avec tristesse que l’AREQ apprenait le décès de Lise Payette, à l’âge de 87 ans. Journaliste, écrivaine et politicienne, elle fut également une figure importante du féminisme québécois.

Née dans le quartier Saint-Henri le 29 août 1931, Mme Payette s’est fait connaître notamment avec l’émission de radio « Place aux femmes » (1965-1972) et à la télévision avec « Appelez-moi Lise » (1972 à 1975), démontrant ainsi des qualités de communicatrice hors du commun.

Élue en 1976, elle devient ministre à la condition féminine, la première à occuper ce poste. D’ailleurs, Lise Payette devient la première femme à être nommée « la » ministre au lieu de « le » ministre, réussissant du même coup à féminiser le titre de ministre au sein du gouvernement. Dans ce parcours politique, c’est à elle que l’on doit notamment la réforme du droit de la famille et celle de l’assurance automobile (SAAQ), avec la devise des plaques d’immatriculation « Je me souviens ».

Après la vie politique, Lise Payette connait une prolifique carrière d’auteure et de chroniqueuse, avec des collaborations au Journal de Montréal et au Devoir et des titres comme Le pouvoir? Connais pas! (1982), la trilogie de livres Des femmes d’honneur  (1997-1999). À la télévision, elle scénarise sept séries, dont Des dames de cœur (1986-1989), La bonne aventure et Marilyn.

Enfin, il sera de notre devoir, comme société, d’appliquer la même devise qu’elle aura instaurée au Québec, « Je me souviens » et de garder en mémoire l’inestimable contribution de cette femme.

Source photo = Lise Payette sur le plateau de Tout le monde en parle en 2016 Radio-Canada/Karine Dufour

200 personnalités lancent un cri d’alarme pour la planète

Le 3 septembre, 200 personnalités du milieu artistique et culturel sur la scène internationale ont signé une lettre intitulée Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité, soulignant l’urgence de sauver la planète. Parmi ceux-ci, Wajdi Mouawad, Diane Dufresne et Rufus Wainwright ont tenu à ajouter leurs voix.

Il s’agit d’une initiative de l’actrice française Juliette Binoche et de l’astrophysicien français Aurélien Barrau, lancée quelques jours après la démission surprise du ministre français de la Transition écologique Nicolas Hulot. Rappelons que le geste du ministre Hulot était lourd de sens et a ébranlé toute la scène politique française.

Au Québec, la campagne électorale actuelle ne traite que très peu des enjeux environnementaux, qui ont pourtant une incidence directe sur l’économie et la qualité de vie des gens. Les internautes ont même créé un mouvement sur les réseaux sociaux, « Élections 2018 : Parlons environnement »,  afin d’interpeller les politiciens sur cet enjeu. L’AREQ invite ainsi le monde politique québécois à faire preuve de courage et d’enfin prendre le dossier au sérieux. Il y a urgence d’agir!

 

Une étude percutante de l’IRIS sur la situation dans les écoles du Québec

Le 29 août, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) rendait publique une étude relatant l’évaluation du sous-financement subi par les écoles publiques québécoises. À partir d’une enquête réalisée au printemps 2018, l’IRIS s’est intéressée aux conditions de travail des personnes qui œuvrent dans le réseau de l’éducation, qu’elles soient enseignantes, professionnelles ou membres du personnel de soutien.

Les conclusions de cette étude révèlent notamment que la proportion d’élèves en difficulté est jusqu’à deux fois plus élevée que celle que donne le portrait dressé par le ministère de l’Éducation, selon des enseignants. Par ailleurs, un sous-financement de 1,4 G$ se serait creusé entre 2003-2004 et 2016-2017. Sur la même période, le nombre reconnu d’élèves en difficulté a augmenté de 34 %. Enfin, la charge de travail du personnel de l’éducation augmente sans cesse et plus du quart déclare souffrir d’épuisement émotionnel.

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