J'appuie le chantier des aînés

Depuis 20 ans, seulement 1/10 des recommandations issues de rapports pour aider les aînés ont été appliquées.

  • 17
    Rapports produits sur le sort des aînés
  • 153
    Nombre de recommandations formulées
  • 800
    Nombre de pages concernant les aînés
  • 10 %
    Pourcentage de recommandations réalisées
  • 100 %
    Demande d'attention du gouvernement et de la société à l'égard des aînés

Les aînés occupent une place de plus en plus importante dans la société. Vivre, c’est aussi vieillir. Et, comme nous serons tous des aînés un jour, nous aspirons à vieillir dans la dignité.

Depuis 20 ans, de nombreux rapports et mémoires ont été produits sur le sort des aînés. Plusieurs constats assortis de recommandations ont été faits et concernent principalement :

  • Les soins à domicile, en résidence privée pour aînés et en CHSLD;
  • La maltraitance à l’endroit des aînés;
  • Les dispositions législatives pour les personnes proches aidantes;
  • Les soins prodigués lors de la pandémie COVID-19;
  • Les services généraux aux aînés et leur place dans la société.

Un grand chantier… au nom de tous les aînés

Or, la plupart de ces recommandations, qui interpellent les élus, sont restées lettre morte. L’inaction gouvernementale a incité l’AREQ à entreprendre un grand chantier pour permettre aux aînés de parler d’une seule voix. Cessons d’entasser nos aînés dans la poussière comme si c’était de vieux rapports. Il est temps d’agir maintenant!

Ainsi, nous demandons expressément au gouvernement :

  • Qu’il prenne ses responsabilités en cessant de « pelleter par en avant » et en mettant en place des actions concrètes visant à améliorer dès maintenant la situation des aînés;
  • Qu’il entreprenne une action non partisane de façon à régler une fois pour toutes les problématiques récurrentes relatives aux aînés.

Ce dont les aînés ont besoin

Des soins à domicile pour une meilleure qualité de vie

Il a été démontré à plus d’une reprise qu’il est plus rentable et plus humain de privilégier les soins à domicile. C’est ce que veut la vaste majorité des aînés. Qu’attend le gouvernement pour agir et améliorer la qualité des services et des soins prodigués dans le milieu de vie naturel des aînés?

Des proches aidants dont l’apport est reconnu par l’État

Les proches aidants sont un atout précieux, tant pour les personnes aidées que pour l'importance de leur rôle dans le réseau de la santé. Il est grand temps que le gouvernement reconnaisse la valeur inestimable de ce travail en compensant les dépenses et les pertes de revenu encourues par ce rôle.

Des ressources humaines pour s’occuper des aînés vulnérables

Le gouvernement s’entête à vouloir investir dans le béton. Ce n’est pas ce dont les aînés ont besoin. Priorisons l’investissement humain dans les établissements tels que les CHSLD. Prenons soin fièrement des personnes qui nous ont précédés.

Que les CHSLD deviennent de véritables milieux de vie

La pandémie a illustré le laisser-aller endémique au regard de problèmes connus depuis longtemps en CHSLD. Ça suffit! Ces établissements, dont plusieurs sont en désuétude, doivent être rénovés et transformés en véritables milieux de vie avec des ressources adéquates, dans le respect, la dignité et l’autodétermination des résidents.

La maltraitance, un enjeu toujours actuel

Selon les études, 6 % des personnes aînées subissent une forme ou l’autre de maltraitance. Il y a une loi visant à contrer la maltraitance, mais 50 % des établissements privés ne la respectent pas. L’AREQ somme le gouvernement de mettre en place des mécanismes pour faire respecter la loi.

Des services publics accessibles

Par les années passées, nous avons fait des choix de société qui ont une incidence dramatique aujourd’hui, alors que plusieurs services aux aînés ont été privatisés. Nous avons ainsi favorisé l’entreprise privée au détriment de services publics accessibles. Il faut cesser de marchander les soins aux aînés à des entreprises dont certaines sont même cotées en bourse.

La véritable question n’est pas de savoir s’il est plus coûteux de mettre en place des mesures à dimension humaine, mais plutôt :

Avons-nous les moyens de continuer à ne rien faire?

  • Comment voyons-nous notre avenir?

  • Quelle est notre vision de la société au regard des aînés que nous sommes ou que nous serons?

L’AREQ enjoint au gouvernement d'agir et invite la population à réfléchir sur cet enjeu des plus actuels.

Soyons reconnaissants et occupons-nous honorablement de celles et ceux qui ont bâti le Québec.

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