C’est le 3 décembre dernier que SSQ Assurance et La Capitale ont dévoilé le nom de ce qui devient la plus grande mutuelle d’assurance au Canada : Beneva. C’est en unissant leurs forces que les deux mutuelles spécialisées respectivement en assurance collective et en assurance de dommage deviennent une seule entreprise et gardent leur siège social à Québec.
La création de Beneva ne change en rien les services et les outils offerts aux assurés pour le moment. Les changements éventuels se feront de façon graduelle et avec préavis.
L’AREQ informera ses membres au fur et à mesure de l’évolution des choses.
Le 3 décembre, l’Observatoire québécois des inégalités rendait public un nouveau rapport intitulé « Bien vieillir au Québec », un premier grand portrait du vieillissement au Québec et de ses enjeux. Ce rapport est destiné, entre autres, à guider les experts et les décideurs publics dans le développement de nouvelles pratiques sociales afin de réduire les inégalités chez les personnes aînées.
Conçu à partir des connaissances scientifiques les plus à jour, ce portrait exhaustif du vieillissement au Québec et de ses enjeux documente notamment des inégalités de revenus et de patrimoine importantes entre les personnes aînées. Parmi les principaux constats relevés dans ce rapport, le vieillissement gagnerait à être compris en fonction des besoins spécifiques des personnes aînées et de la diversité de leurs parcours, tant pour les enjeux économiques que pour les problématiques qui relèvent davantage du milieu de vie ou encore du bien-être. Afin de réduire les inégalités chez les personnes aînées, plus d’actions concertées doivent être entreprises pour permettre à ce groupe de demeurer actif au sein de la société, de rester autonome et de sortir de l’isolement.
Faits saillants – Portrait des 65 ans et plus
Augmentation de 53 % d’ici 2050 : le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus passera de 1,7 million en 2020 à 2,6 millions en 2050.
L’éducation, un déterminant important : le revenu des personnes aînées titulaires d’un diplôme universitaire est environ le double de celles sans diplôme ou titulaires d’un diplôme d’études secondaires.
De grandes inégalités de richesse : le 20 % des ménages aînés les plus riches détiennent près des deux tiers de l’ensemble du patrimoine détenu par les ménages aînés.
Travailler par nécessité : chez les personnes aînées de 70 ans et plus qui travaillent, 25 % d’entre elles le font par nécessité.
De plus en plus endettés : 40 % des ménages aînés ont des dettes, une tendance à la hausse au Québec et au Canada.
De fortes inégalités entre les différentes classes de revenus : chez les personnes appartenant au quintile le moins favorisé – le 20 % le moins nanti en termes de revenu – les hommes vivent en moyenne 6 ans de moins en bonne santé que le quintile le plus favorisé ; et les femmes, 5 ans de moins.
Isolement des personnes aînées : plus du tiers des hommes québécois âgés de 75 ans et plus disent n’avoir aucun ami proche.
Le saviez-vous? La Fondation Laure-Gaudreault (FLG) a maintenant sa propre page Facebook! Nous vous invitons ainsi à aimer cette page afin de vous tenir au courant des activités et des actions de la FLG, lesquelles font une vraie différence dans nos communautés partout au Québec : facebook.com/FondationLG.
Tutoriel pour faire un don en ligne
Si vous souhaitez faire un don en ligne sur le site Internet de la FLG, nous vous avons préparé un guide pour mieux vous accompagner dans le processus. C’est simple, et vous pourrez faire partie de ce mouvement unique au Québec et ayant une mission intergénérationnelle!
Dans le cadre du projet Liratoutâge, soutenu par l’AREQ, une série de lectures virtuelles ont été produites afin de surmonter les obstacles de la pandémie. C’est donc avec plaisir que nous vous partageons cette semaine une toute nouvelle séance de lecture virtuelle, avec Florence Devoyau-Lanctôt, une bénévole-lectrice qui a récemment intégré l’équipe de Liratoutâge à Montréal. Car écouter lire, c’est aussi lire!
Si vous désirez vous impliquer bénévolement dans ce magnifique projet, vous pouvez simplement écrire à liratoutage@areq.lacsq.org.
Considérant que des regroupements de résidences privées pour aînés ont entamé des démarches de lobbying auprès du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation afin de permettre des hausses de loyer plus importantes qu’actuellement avec peu de recours possibles pour les locataires;
Considérant que les locataires de ces établissements payent déjà des loyers démesurés, lesquels varient entre 1 913 $ pour un logement standard et 3 796 $ pour un logement avec soins assidus;
Considérant que 60 % des aînés de 65 ans et plus ont des revenus de moins de 30 000 $ par année et que ces derniers ont une capacité limitée de payer;
Considérant que les résidences privées pour aînés ont une responsabilité sociale;
Considérant que certains groupes immobiliers dans le secteur des résidences privées pour aînés ont une capitalisation élevée en bourse;
Considérant que les propriétaires de résidences privées pour aînés refusent de dévoiler leurs états budgétaires afin de démontrer leurs difficultés financières justifiant une augmentation des loyers plus élevée que ce qui est actuellement prévu par le Tribunal administratif du logement;
Nous, soussignés, demandons au gouvernement du Québec de ne pas modifier les critères par lesquels les hausses de loyers en résidence privée pour aînés sont permises et d’évaluer la possibilité de mettre en œuvre un programme d’aide destiné à soutenir les petites résidences ayant des difficultés financières.
En novembre, dans le cadre d’un partenariat avec l’organisme Les Petits Frères, l’AREQ a tenu deux vidéoconférences animées par des représentantes de l’organisme.
La première présentation a porté sur l’historique de l’organisme, sa mission, son fonctionnement, son déploiement, ses programmes d’accompagnement et ses actions dans un contexte de pandémie.
La seconde a mis l’accent sur les appels aux personnes de grand âge en traitant de sujets tels que la communication, les notions de sympathie et d’empathie, les différents moments des appels (avant, pendant et après) et quelques conseils pour bien vivre ce bénévolat.
Ainsi, plus d’une centaine de membres de l’AREQ des différentes régions du Québec, dont des membres impliqués dans l’opération « Gardons le contact » ont pu en profiter pour poser des questions et partager leurs expériences.
Enfin, il est possible d’obtenir les présentations PowerPoint diffusées durant les vidéoconférences ou encore de planifier la tenue d’une vidéoconférence en communiquant avec Sonya Maltais à l’adresse : maltais.sonya@areq.lacsq.org.
En entrevue au Canal M, Charles-David Duchesne, coordonnateur du projet spécial « Liratoutâge, partout au Québec » de l’AREQ , discute de ce projet :
« Lire, c’est avoir le monde entre ses mains. » – Yann Martel
Et lorsque des personnes ne sont plus en mesure de lire par elles-mêmes, elles peuvent toujours écouter lire! Les séances de lecture à voix haute offertes par nos bénévoles permettent justement ce genre d’ouverture sur le monde.
N’hésitez pas à nous mettre en relation avec des personnes ou des milieux d’hébergement pour aînés susceptibles de vouloir profiter de notre service entièrement gratuit.
Chaque année, du 25 novembre au 6 décembre, l’Afeas porte sa campagne contre la violence envers les filles et les femmes dans les communautés de ses membres, partout au Québec.
Cette campagne de 12 jours nous rappelle qu’au quotidien, des femmes, des enfants et des personnes âgées sont victimes de violence, peu importe leur origine ou leur lieu de résidence. Cette violence peut prendre plusieurs formes : psychologique, verbale, économique, sexuelle, cyberviolence et entraîner de multiples conséquences.
L’Afeas souligne d’ailleurs que l’année 2020 nous a tous bousculés : inquiétudes, confinement, maladie, décès, etc. Or, le télétravail, le télé-étude des enfants, les pertes d’emploi, le confinement et bien souvent la maladie ont eu des conséquences alarmantes chez bien des couples. Ainsi, le Québec a connu une augmentation notable des gestes de violence envers les femmes et les enfants.
En réponse à cette violence et afin de la dénoncer, l’Afeas a mis de l’avant trois actions : le port du ruban blanc en « V » inversé qui signifie « Non à la violence », la promotion des ressources d’aide et le développement d’un réseau de solidarité communautaire.
C’est avec une grande fierté que la Fondation Laure-Gaudreault a pu soutenir 340 bénéficiaires à travers le Québec, avec la générosité de ses donateurs. En cette période de pandémie, la solidarité envers les personnes en situation de vulnérabilité est plus importante que jamais. À travers sa mission à vocation intergénérationnelle, la FLG vise ainsi à aider les jeunes et les moins jeunes.
50 000 $ aux Banques alimentaires du Québec
Parmi les bénéficiaires de la FLG, nous retrouvons Les Banques alimentaires du Québec. La pandémie a fait bondir les demandes d’aide de personnes recourant à leurs services. Ainsi, un don de 50 000 $ de la FLG a permis de rejoindre les banques alimentaires dans chacun des 86 secteurs de la Fondation.
Campagne automnale
En raison des mesures sanitaires, il est impossible pour la Fondation d’organiser des événements permettant de recueillir des dons, comme elle le fait habituellement.
L’AREQ souligne cette année la Journée internationale des hommes sous le thème « Rêver encore ». Que l’on soit jeune, adulte ou plus âgé, il importe de rêver encore et de continuer d’avoir des projets et des aspirations. La réalisation de nos rêves est souvent guidée par les valeurs qui nous sont chères : la dignité, l’équité, la justice, l’égalité et la solidarité.
« Pour l’AREQ, cette thématique rappelle aussi la situation de vulnérabilité qui peut survenir avec le vieillissement. La pandémie nous a révélé beaucoup d’âgisme dans notre société, et nous avons voulu illustrer que, peu importe l’âge, nous avons le droit de rêver encore à un monde meilleur », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Une affiche ainsi qu’un webinaire avec Jean-Pierre Charbonneau
Pour l’occasion, l’AREQ a produit une affiche qui illustre un homme qui rêve à travers tous les âges. De plus, le comité national des hommes a organisé un webinaire animé par Jean-Pierre Charbonneau, journaliste à La Presse et au Devoir de 1971 à 1975 et député à l’Assemblée nationale du Québec pendant près de 20 ans. Ce sont plus de 200 personnes aînées qui se sont inscrites à cette conférence en ligne, un véritable succès!
« Pour nous, à l’AREQ, nous voulons mettre l’accent sur le positif. Même avec l’âge, il est possible et souhaitable de rêver encore, même dans cette période difficile où les aînés souffrent beaucoup de la pandémie. C’est le message qu’on veut lancer aux hommes aînés et à l’ensemble de la société », a ajouté Marcel Leroux, responsable du comité national des hommes de l’AREQ.
Depuis 2005, l’AREQ s’intéresse aux enjeux qui touchent spécifiquement les hommes au Québec, particulièrement ceux qui touchent la santé et le bien-être des hommes retraités et aînés. L’AREQ poursuit donc encore aujourd’hui son travail de sensibilisation et de mobilisation en matière de santé et bien-être des hommes, entre autres en diffusant auprès de ses membres les plus récents travaux de recherche.
Webinaire animé par Jean-Pierre Charbonneau.
Deux membres de l’AREQ ont tenu à exprimer leur vision de cette Journée internationale des hommes.
Selon la Coalition Main Rouge, le Québec doit faire le choix d’une fiscalité plus équitable et récupérer l’argent là où il est : dans les poches des plus fortunés, dont le patrimoine s’accroît beaucoup plus rapidement que celui des ménages de la classe moyenne ou des plus pauvres. Les plus nantis doivent contribuer davantage si nous souhaitons rétablir notre filet social qui a été malmené par des années de politiques néolibérales.
Choisir de financer une mission sociale au détriment d’une autre est un choix politique, une autre voie est possible. La relance économique n’est pas tenue de graviter autour du béton, elle pourrait aussi servir à renforcer notre filet social.
En raison de la pandémie, la Fondation Laure-Gaudreault (FLG) fait face à plusieurs obstacles dans sa quête de dons pour venir en aide aux jeunes en difficulté et aux personnes aînées en situation de vulnérabilité.
C’est pourquoi la FLG tient actuellement une campagne automnale. Cette campagne invite particulièrement les personnes qui participent habituellement aux activités de l’AREQ à convertir en don le montant qu’elles investissent à cet effet. Et en tenant compte du remboursement d’impôt, pourquoi ne pas y aller plus généreusement avec un don en ligne ou par un chèque adressé à la FLG?
Dans la situation actuelle, la donation individuelle prend de l’importance et constitue une source première de financement pour permettre à la FLG de répondre aux demandes d’aide qui arriveront au printemps prochain.
Depuis plusieurs années, la Coalition Solidarité Santé et plusieurs organisations sociales, dont l’AREQ, mènent une campagne pour obtenir une assurance médicaments 100 % publique. C’est un programme essentiel pour parvenir à diminuer le coût des médicaments et mettre fin aux compressions budgétaires dans le réseau de la santé et des services sociaux; l’urgence d’agir est encore renforcée par le contexte de pandémie.
Le 10 novembre dernier, la Coalition Solidarité Santé a d’ailleurs invité les 203 députés fédéraux et provinciaux du Québec à s’ajouter au mouvement. Vous pouvez aussi manifester votre appui au Régime public et faire parvenir cette lettre collective ainsi qu’un argumentaire à vos députés dès maintenant.
Le 12 novembre, le ministre des Finances présentait une mise à jour économique, alors que le gouvernement du Québec fait face à des défis majeurs en raison de la pandémie de COVID-19. Or, l’AREQ se désole de constater que les soins à domicile ne font pas partie de l’équation du ministre pour répondre à ces défis. En ce sens, l’AREQ rappelle que d’investir dans les soins à domicile nous permettrait de limiter la croissance des coûts de soins de longue durée liés aux CHSLD.
En effet, il a été démontré maintes fois que les soins à domicile coûtent moins cher que de construire de nouvelles bâtisses et de les entretenir. En investissant dans les soins et les services à domicile, non seulement nous pouvons mieux contrôler la courbe des dépenses, mais nous répondons aussi au souhait des personnes aînées de rester là où elles le veulent, le plus longtemps possible.
D’ici 2030, le quart de la population du Québec aura plus de 65 ans, et au rythme où les services se développent, plusieurs experts estiment qu’on se dirige droit dans un mur. Présentement, le Québec ne consacre que 25 % de son budget de soins de longue durée dans les soins à domicile. Ainsi, l’AREQ suggère que l’on s’inspire plutôt du Danemark qui accorde les deux tiers de son budget de soins de longue durée dans les soins à domicile.
La décennie 1960 est marquée au Québec par la Révolution tranquille et par une grande vague de changements dans le rôle de l’État. Les domaines de la santé, des services sociaux et de l’éducation seront réformés dans une volonté de démocratisation, qui passe entre autres par la laïcisation de ces secteurs.
Dans un contexte de vives tensions sociales et politiques, la Loi sur l’assurance maladie est adoptée le 10 juillet 1970. S’ensuivent des négociations avec les professionnels de la santé pour arriver à la signature des ententes avec les omnipraticiens, puis avec les médecins spécialistes. Le régime d’assurance maladie entre en vigueur le 1er novembre 1970. Sur fond de crise d’Octobre, cet événement est vécu de manière sobre et discrète au Québec.
Dans cette vidéo, la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) nous présente son histoire d’hier à aujourd’hui.
Ainsi, les séances de lecture seront agrémentées de musique baroque enregistrée par des musiciens des Violons du Roy dont le violoncelliste Raphaël Dubé qui compte parmi les bénévoles de Liratoutâge. La rencontre entre la lecture et la musique rendra ces moments culturels encore plus attrayants, divertissants et immersifs.
À partir du thème « Rêver encore », l’AREQ tiendra une conférence par webinaire pour souligner la Journée internationale des hommes le 19 novembre prochain de 10 h à 11 h.
Nous tenons cependant à vous informer que monsieur Réjean Parent, pour des raisons hors de son contrôle, ne sera pas en mesure de tenir cette conférence.
Mais n’ayez crainte, un autre conférencier a accepté de prendre le relais. Ainsi, nous sommes heureux de vous annoncer que monsieur Jean-Pierre Charbonneau, journaliste et député pendant près de 25 ans, donnera une conférence lors de ce webinaire.
Toute personne intéressée peut s’inscrire en cliquant sur le bouton inscription. Les personnes qui sont déjà inscrites n’ont pas à s’inscrire à nouveau.
Une fois l’inscription terminée, les personnes recevront par courriel un lien pour joindre le webinaire. Un rappel sera également envoyé une heure avant le début de la conférence.
Ainsi, l’AREQ voit d’un bon œil que les commissaires locaux aux plaintes et à la qualité des services des centres intégrés soient également responsables de l’examen des plaintes des usagers des établissements privés notamment les CHSLD privés.
Par ailleurs, cette nouvelle loi vient assurer l’indépendance des commissaires locaux aux plaintes et à la qualité des services et bonifier la composition des comités de vigilance, ce qui est un pas dans la bonne direction.
Enfin, l’AREQ suivra de près ce dossier, car l’objectif doit être d’assurer un système de plaintes qui protège les victimes et les proches, tout en assurant une plus grande justice contre la maltraitance envers les personnes aînées.