Semaine du Numérique Responsable

Alors que l’AREQ abordait la fin de Windows 10 dans son magazine Quoi de neuf de l’hiver dernier, elle vous invite maintenant à prendre part aux activités entourant la Semaine du Numérique Responsable axée sur ce même thème.

L’entreprise d’économie sociale Insertech dévoile la programmation de sa Semaine du Numérique Responsable qui se tiendra en ligne et dans ses locaux de Montréal, du 3 au 11 juin 2025.

Alors que des millions d’utilisateurs et utilisatrices sont touchés par la fin du support Windows 10 et que l’inflation frappe les budgets des ménages, Insertech organise une série d’activités axées sur la prolongation de la durée de vie des appareils électroniques, ainsi qu’une vente d’entrepôt d’ordinateurs reconditionnés de qualité, à petits prix.

Lire la suite ici.

Bien assurés, mieux outillés : des rencontres éclairantes dans la région Québec–Chaudière-Appalaches

Ce printemps, la région de Québec–Chaudière-Appalaches (R-03) accueille plusieurs conférences sur les assurances à la retraite. Dernièrement, les secteurs Pascal-Taché (6 mai) et Portneuf (14 mai) ont reçu Johanne Freire, conseillère à l’AREQ, pour une présentation portant à la fois sur le régime d’assurance collective ASSUREQ et sur le régime public d’assurance médicaments de la RAMQ.

Lors de ces rencontres interactives, quelque 120 participants ont pu mieux comprendre le fonctionnement de leur régime d’assurance, ainsi que les différentes protections offertes, telles que l’assurance voyage et l’assurance vie. L’événement a également permis de poser des questions et d’échanger directement avec la conférencière, reconnue pour sa disponibilité et sa générosité dans le partage d’informations.

Conrad Garneau, président du secteur de Portneuf en compagnie de Johanne Freire

La violence envers le personnel scolaire explose

Les cas de violence envers le personnel scolaire augmentent au Québec. En pleine pénurie de personnel, le nombre de réclamations liées à des agressions envers les travailleuses et travailleurs du milieu scolaire et acceptées à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a bondi de 77 %. Les interventions dans les écoles ont également été multipliées par cinq. Une réalité que vit durement le personnel enseignant et de soutien.

Par Audrey Parenteau, CSQ

En entrevue à l’émission Le Québec Matin, à LCN, le président de la CSQ, Éric Gingras, affirme que « ce qu’on voit dans les chiffres, c’est seulement la pointe de l’iceberg ». Il ajoute que « la violence à l’école est à l’image de celle de la société où la violence est en augmentation, que ce soit la violence verbale ou dans les médias sociaux ».

Selon un article publié dans le Journal de Montréalen 2024, 1 149 réclamations liées à des actes de violence ont été acceptées, contre 650 en 2022. Du côté du personnel de soutien, particulièrement exposé, les réclamations ont presque doublé (+ 96 %).

La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) confirme la gravité de la situation : selon un sondage mené en avril 2025 auprès de 7 300 membres, 52 % d’entre eux affirment avoir été victimes de violence cette année. Du côté du personnel de soutien scolaire, souvent en première ligne, la violence a augmenté de 40 % en moyenne au cours des quatre dernières années, selon des données obtenues à l’automne dernier par la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ).

Depuis 2021, la CNESST a mené des interventions dans 150 écoles, souvent à la suite de plaintes. Des lacunes graves ont été révélées : absence de protocoles d’urgence, aménagements dangereux ou manque de formation. « Quand la CNESST intervient, c’est l’ultime recours. Les gens sont rendus au bout », déplore Éric Gingras.

Pour la CSQ, la solution passe par un meilleur soutien aux milieux. « Il faut combler les postes vacants et ajouter des ressources », insiste le président de la Centrale. Selon lui, « chaque geste de violence doit être dénoncé, parce que la violence, ça ne doit jamais faire partie du travail ».

Lisez l’intégralité du reportage publié sur le site du Journal de Montréal.

Donner pour changer des vies avec les Auberges du cœur

Au Québec, des milliers de jeunes de 12 à 35 ans vivent chaque jour dans la précarité, affrontant seuls la rue, le froid et le rejet. Mais il existe une solution concrète, humaine et chaleureuse : les Auberges du cœur. Plus qu’un simple refuge, ces maisons d’hébergement offrent aux jeunes en difficulté un accompagnement quotidien, un soutien personnalisé et, surtout, un avenir à bâtir.

Par Félix Cauchy-Charest, conseiller CSQ

Cette année, la Fondation des Auberges du cœur lance une grande campagne corporative intitulée « Lumière sur l’espoir ». Une veilleuse simple, mais puissante, symbolise cet espoir qui brille même dans les moments les plus difficiles, rappelant à chaque jeune qu’il n’est jamais trop tard pour rebondir.

« Aucun jeune ne rêve de la rue. Pourtant, ils sont là, dans nos quartiers, souvent invisibles, mais terriblement réels, souligne Éric Gingras, président d’honneur de la campagne. En donnant, vous montrez à ces gens qu’ils comptent, qu’ils méritent mieux. »

Porte ouverte sur une nouvelle vie

Chaque Auberge du cœur est une porte ouverte vers une nouvelle vie. Présentes dans dix régions du Québec, elles accueillent, écoutent et épaulent des milliers de jeunes. Elles leur permettent de reprendre pied, de s’intégrer et de se réaliser pleinement comme citoyennes et citoyens actifs. Les intervenantes et intervenants des auberges sont au cœur de cette mission. Dévouées et créatives, ces personnes s’engagent chaque jour pour faire une différence.

Participez à la campagne

En soutenant la campagne des Auberges du cœur, vous participez directement à transformer des vies. Vous offrez une chance réelle à des jeunes de trouver leur voie, de bâtir leur confiance et de se reconnecter à leurs rêves. Votre contribution peut prendre plusieurs formes : un don financier, un soutien matériel ou encore du bénévolat. Chaque geste compte.

Déjà, de nombreuses entreprises et organisations québécoises, comme la CSQ, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Desjardins et plusieurs autres, se sont engagées avec conviction dans cette aventure solidaire. Elles démontrent ainsi que l’engagement social et humain est une valeur essentielle pour bâtir une société plus juste et inclusive.

Maintenant, c’est à votre tour de rallumer la flamme de l’espoir. Rejoignez cette grande chaîne de solidarité en offrant une étincelle qui pourrait changer une vie pour toujours.

En savoir plus

Visitez le site officiel de la campagne des Auberges du cœur : aubergesducoeur.com.
Ensemble, mettons de la « lumière sur l’espoir » et construisons dès maintenant un avenir meilleur pour chaque jeune en difficulté.

75 ans d’évolution de la profession d’infirmière auxiliaire au Québec

Cette année marque les 75 ans de la profession d’infirmière auxiliaire au Québec. À l’occasion de la Journée des infirmières auxiliaires, célébrée le 5 mai, c’est le moment idéal pour faire une rétrospective sur l’histoire de cette profession qui, au fil des décennies, a su évoluer et s’adapter aux besoins croissants du système de santé québécois.

Par Félix Cauchy-Charest, conseiller CSQ

Depuis la formation de la première cohorte en 1950, les infirmières auxiliaires sont devenues plus de 32 000 au Québec, apportant des soins cruciaux dans des contextes variés, que ce soit en milieu hospitalier, en CHSLD, en CLSC ou dans des cliniques spécialisées.

Un parcours historique en constante adaptation

L’histoire de la profession débute en 1950 avec Charlotte Tassé, une figure pionnière qui ouvre la première école de gardes-malades auxiliaires à l’Institut Albert-Prévost de Montréal. La nécessité de combler une pénurie de personnel de santé après la guerre a conduit à la création de cette nouvelle voie de formation. Très rapidement, d’autres écoles se sont ouvertes dans la province, formant une main-d’œuvre qualifiée inspirée du modèle des practical nurses, couramment utilisés aux États-Unis.

L’évolution de la profession ne s’arrête pas là. Dès 1974, la profession se structure juridiquement avec la création de la Corporation professionnelle des infirmières auxiliaires du Québec, officialisant ainsi sa reconnaissance dans le Code des professions. Cependant, les années 1980 n’ont pas été de tout repos pour les infirmières auxiliaires. Ce fut une période où la profession dut redoubler d’efforts pour se faire entendre et trouver sa place dans les équipes de soins.

L’un des tournants majeurs survient en 1997, lorsque le gouvernement envisage de supprimer cette profession dans le cadre d’une réorganisation du système de santé. Face à cette menace, une mobilisation générale a permis de préserver l’existence de la profession et d’en garantir la survie. Ce fut un moment décisif où les infirmières auxiliaires ont montré toute leur détermination.

Les réformes et défis contemporains

L’ère moderne de la profession a été marquée par l’adoption de la Loi 90 en 2003, qui a redéfini les champs d’exercice des professionnels de la santé. Cette loi a permis une autonomie accrue pour les infirmières auxiliaires, en élargissant leurs tâches et responsabilités, et les a intégrées plus étroitement au sein des équipes de soins multidisciplinaires. Fini le rôle limité aux soins de longue durée, les infirmières auxiliaires participent désormais à des soins hospitaliers plus complexes, une avancée qui a marqué une nouvelle étape dans leur contribution aux soins de santé au Québec.

La pandémie de COVID-19 a offert un autre test important pour le réseau de la santé, et les infirmières auxiliaires n’ont pas failli. Elles ont répondu présentes dans les moments critiques, notamment dans les CHSLD et en soins intensifs, contribuant de manière significative à la gestion de la crise sanitaire, une implication qui a renforcé la reconnaissance de leur rôle au sein des équipes de soins.

Le rôle essentiel des infirmières auxiliaires

Les infirmières auxiliaires sont des pièces maîtresses du système de santé, collaborant quotidiennement avec des médecins, des infirmières et des infirmières cliniciennes et d’autres professionnels de la santé. Leurs responsabilités couvrent un large éventail de soins :

  • Évaluation de l’état de santé des patients et développement des plans de soins ;
  • Administration de médicaments et de traitements prescrits ;
  • Réalisation de prélèvements sanguins et autres tests médicaux ;
  • Participation aux traitements intraveineux et suivi des soins de plaies.

Ces professionnelles de la santé jouent un rôle clé dans la continuité des soins à travers tous les milieux, que ce soit en milieu hospitalier, en clinique, à domicile ou dans les unités de soins intensifs. Leur polyvalence en fait des alliées incontournables pour garantir la qualité des soins fournis à la population.

Les défis actuels

Malgré leurs contributions essentielles, les infirmières auxiliaires sont confrontées à de nombreux défis aujourd’hui. Le Québec souffre d’une grave pénurie de personnel infirmier, et les postes d’infirmières auxiliaires sont nombreux à rester vacants. En 2024, on estime que près de 2 700 postes d’infirmières auxiliaires étaient à pourvoir dans les établissements publics de la province.

Cette situation a un impact direct sur la charge de travail, contribuant à un épuisement professionnel généralisé. De plus, malgré l’important rôle qu’elles jouent, les infirmières auxiliaires revendiquent une meilleure reconnaissance de leur expertise. Bien que la Loi 90 leur ait permis d’élargir leurs activités, leur rôle reste parfois sous-utilisé, et leur plein potentiel reste encore largement inexploré dans certaines régions du Québec.

Vers un avenir prometteur

Après 75 ans d’existence, la profession d’infirmière auxiliaire a démontré sa capacité à s’adapter aux besoins changeants du réseau de santé québécois. Alors que les défis demeurent, ces professionnelles continuent de se battre pour une reconnaissance accrue et une intégration plus complète au sein des équipes de soins. Fortes de leur histoire et de leur expertise, les infirmières auxiliaires demeurent déterminées à poursuivre leur mission essentielle pour les années à venir.

Le plan de développement de l’AREQ est en marche

Comme annoncé en février dernier, l’AREQ s’est doté d’un plan de développement visant à se faire connaître d’un plus grand nombre de membres de la CSQ et, à terme, à augmenter le nombre de personnes qui bénéficieront des avantages d’adhérer à l’AREQ et à diversifier le portrait de ses membres.

La mise en œuvre de ce plan va bon train et les demandes des fédérations et syndicats se multiplient. En effet, dans les dernières semaines, les personnes élues des fédérations suivantes ont été rencontrées :

  • Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ)
  • Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ)
  • Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation (FPPE-CSQ)

De plus, les membres de plusieurs syndicats provenant d’un large horizon de corps d’emplois (enseignantes et enseignants des niveaux scolaire et collégial, personnel de soutien, éducatrices en services de garde), notamment, ont également reçu de l’information sur notre association. Ces rencontres ont eu lieu en présentiel ou en virtuel, selon le cas.

De nombreuses autres occasions de rencontrer les membres et les personnes élues de la CSQ sont également prévues dans les prochaines semaines.

Retraite | Saviez-vous que… ?

À votre décès, votre conjoint ou conjointe recevra, sa vie durant, une rente équivalant à 50 % ou 60 % de votre rente, selon le choix que vous aviez fait au moment de votre prise de retraite. Vous pouviez choisir 60 % en acceptant une réduction de 2 % de votre propre rente. Si votre décès survient avant 65 ans, la rente de la personne survivante correspondra à 50 % ou 60 % du montant que vous auriez touché à 65 ans.

Si vous n’avez pas de conjoint ou de conjointe au moment de votre décès, vos héritiers pourraient recevoir un montant calculé de la façon suivante :

(la totalité des cotisations versées à votre régime de retraite + les intérêts cumulés jusqu’à la date de votre retraite)  les sommes déjà reçues à titre de rente de retraite.

Reconnaissance de conjoint et transmission des droits

Le RREGOP reconnaît comme conjoint ou conjointe :

  • Votre époux ou votre épouse
  • Votre partenaire d’union civile
  • Votre conjoint ou conjointe de fait (la personne avec qui vous vivez maritalement, à la même adresse, depuis au moins 3 ans, si aucun des deux n’est marié ou uni civilement à quelqu’un d’autre).

Votre conjoint ou votre conjointe peuvent toutefois renoncer à leurs droits au profit de vos héritiers, mais peuvent révoquer leur renonciation à tout moment avant votre décès.

Vous ne pouvez pas léguer par testament vos droits accumulés dans votre régime de retraite à la personne de votre choix. La Loi sur le RREGOP prévoit déjà à qui ils reviendront, selon votre situation conjugale au moment de votre décès.

*Dans la prochaine capsule, nous traiterons de la rente du RRE lors du décès.

Rejoignez-nous pour La Marche du Courage PROCURE 2025 !

En tant que fiers partenaires de La Marche du Courage PROCURE, nous sommes heureux d’inviter les membres de l’AREQ à se joindre à nous pour la 19e édition de cet événement solidaire et rassembleur.

Deux secteurs de l’AREQ sont déjà engagés !

Nous espérons voir d’autres secteurs se mobiliser pour soutenir les 18 Québécois diagnostiqués chaque jour d’un cancer de la prostate.

Pourquoi participer ?

En marchant ou en faisant un don, vous soutenez PROCURE, le seul organisme québécois entièrement dédié à la lutte contre le cancer de la prostate. Votre contribution permet de financer :

  • Des services gratuits d’information et de soutien pour les patients et leurs familles
  • Des projets de recherche de pointe pour améliorer le dépistage et les traitements

Comment faire la différence ?

Marchez où vous voulez, quand vous voulez entre le 8 mai et le 8 juin 2025
ou
Participez à l’événement principal le 8 juin au Parc du Mont-Royal, à Montréal

➔ Inscrivez-vous dès maintenant : www.marcheducourage.ca/fr/register/
➔ Faites un don si vous ne pouvez pas marcher : chaque contribution compte.
➔ Partagez cette initiative autour de vous pour amplifier son impact !

Pour plus d’informations : www.marcheducourage.ca

Ensemble, un pas à la fois, nous pouvons faire une différence significative. 💙

Sessions de préparation à la retraite : la saison virtuelle est lancée

La saison 2024-2025 des sessions de préparation à la retraite en présentiel à travers la province est maintenant terminée. Elle laisse place aux sessions virtuelles, qui ont débuté le 30 avril dernier par une conférence sur l’adaptation psychosociale et la santé à la retraite. Le 7 mai, c’était au tour des questions financières d’être abordées.

Au total, cinq conférences sont offertes en format virtuel aux membres de la CSQ qui prendront bientôt leur retraite et qui auront le privilège d’adhérer à l’AREQ afin de profiter de ses nombreux avantages.

Les cinq thèmes présentés en ligne sont identiques à ceux proposés en présentiel :

  • Adaptation psychosociale et santé
  • Affaires juridiques
  • Questions financières
  • Assurances
  • Régimes de retraite

Le calendrier des sessions de préparation à la retraite en mode présentiel et virtuel de la saison 2025-2026 est maintenant disponible sur le site Internet de l’AREQ.

Bourses Laure-Gaudreault : trois étudiantes récompensées pour leur projet de recherche

Trois étudiantes à la maîtrise et au doctorat, dont les projets de recherche touchent l’éducation, ont été honorées pour l’excellence de leurs travaux dans le cadre des Bourses Laure-Gaudreault. Ces bourses de 3 000 $ sont remises par la CSQ, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et l’AREQ, le mouvement des personnes retraitées CSQ.

Audrey Parenteau, CSQ

Les sujets de recherche des trois gagnantes sont particulièrement d’actualité et touchent directement la réalité vécue par les équipes-écoles partout au Québec.

Jessica Lacroix 

L’étudiante à la maîtrise a reçu la bourse Laure-Gaudreault de l’AREQ. Son travail de maîtrise porte sur le développement du geste graphomoteur par l’analyse de dessins et d’écrits d’enfants du préscolaire 5 ans.

L’évolution graphique, organisée en stades de développement, offre un éclairage précieux sur les premières formes d’expression graphique menant à l’acquisition de compétences en écriture et en dessin. En adoptant une approche méthodologique mixte, ses travaux analysent des réalisations d’enfants de la maternelle 5 ans afin d’établir les concordances développementales entre le geste graphomoteur en écriture et le geste graphomoteur en dessin. La différenciation pédagogique étant à la base des enseignements offerts dans les écoles québécoises, les apprentissages graphiques pourraient donc bénéficier d’un meilleur support afin de mieux répondre aux besoins des enfants et de développer leur plein potentiel.

Marie-Laurence Tremblay

La doctorante a reçu la bourse Laure-Gaudreault de la CSQ pour son travail de recherche qui explore comment les œuvres artistiques peuvent favoriser la multiperspectivité en classe d’histoire et contribuer à une citoyenneté plus démocratique et pluraliste. Dans une société où coexiste une diversité de récits, de mémoires et de voix, il est essentiel de former les élèves à adopter une posture critique et sensible face au passé.

L’art, par sa portée émotionnelle et cognitive, peut susciter l’empathie et enrichir la compréhension du passé, tout en révélant la complexité du contexte dans lequel les élèves évoluent. Son projet de recherche documente les pratiques enseignantes afin d’outiller une éducation à la citoyenneté inclusive.

Érika Gauvin 

Érika Gauvin a reçu la bourse Laure-Gaudreault de la FSE-CSQ pour son travail à la maîtrise touchant l’insertion professionnelle des enseignantes et des enseignants qui débutent dans la profession.

Dans un contexte de pénurie d’enseignantes et d’enseignants au Québec, des étudiantes et étudiants inscrits à la formation initiale sont de plus en plus sollicités afin de combler les classes vacantes. Devant cette nouvelle réalité, les retombées de ces expériences de travail sur l’insertion professionnelle sont peu documentées. Par conséquent, son projet de recherche vise à documenter la manière dont est vécue l’insertion professionnelle selon les expériences de travail en enseignement cumulées à la formation initiale.

Interdiction des écrans dans les écoles

En février dernier, l’AREQ publiait une lettre ouverte invitant les personnes aînées à la réflexion, dans le cadre de la Commission spéciale portant sur les écrans chez les jeunes. À la suite de l’annonce de l’interdiction des cellulaires dans les écoles primaires et secondaires dès la prochaine rentrée, la présidente de l’AREQ réagit.

« En tant que grand-parent, je ne peux que me réjouir de cette mesure qui favorisera la socialisation de nos jeunes. Mais en tant qu’ancienne enseignante, j’espère que l’application de ce nouveau règlement ne surchargera pas l’équipe-école. »

Micheline Germain
Présidente de l’AREQ (CSQ)

Temps d’écran chez les jeunes: pensons aussi à l’exemple que nous donnons comme parents et comme grands-parents | JDQ

TSO jugé abusif : quand la solidarité l’emporte

« Quand on s’unit, on gagne. » Ceci n’est pas qu’un principe, c’est une preuve du pouvoir d’un syndicat mobilisé. Les membres du Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires de Laval (SIIIAL-CSQ) en font la démonstration en remportant une victoire déterminante : la Cour d’appel du Québec confirme que l’imposition systématique du temps supplémentaire obligatoire (TSO) constitue un abus de pouvoir de la part de l’employeur.

Audrey Parenteau, CSQ

Le jugement fait suite à un grief collectif déposé par le SIIIAL-CSQ, affilié à la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ), dénonçant l’usage systématique du TSO à l’unité de néonatologie. Le Syndicat accusait l’employeur – le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval, maintenant représenté par Santé Québec – de contourner les dispositions de la convention collective en utilisant le TSO non pas comme une mesure exceptionnelle, mais comme un mode de gestion récurrent pour pallier le manque de personnel.

« L’employeur agit de façon systémique depuis des années. C’est devenu sa méthode de gestion. C’est aberrant de tenir le personnel en otage comme ça », affirme le président du SIIIAL-CSQ, Déreck Cyr.

L’employeur, qui se défendait en disant avoir exercé son droit de direction, a toutefois perdu une première fois devant la Cour supérieure et a poursuivi sa contestation devant la Cour d’appel.

Dans son récent jugement, la Cour d’appel, qui donne une fois de plus raison au SIIIAL-CSQ, souligne que le recours au TSO était devenu une stratégie de gestion visant à compenser les carences en recrutement, les absences non remplacées et les postes vacants plutôt qu’une réponse à des urgences réelles.

Cette victoire juridique marque un tournant dans la lutte contre le TSO au Québec. Elle démontre une fois de plus que la mobilisation syndicale rigoureuse, fondée sur la solidarité et le respect des droits, peut faire reculer des pratiques abusives et améliorer concrètement les conditions de travail des travailleuses et travailleurs syndiqués.

« On est heureux de cette décision pour nos membres à Laval, en espérant qu’elle fasse jurisprudence ailleurs », conclut Déreck Cyr.

Des rues pleines contre un gouvernement vide d’écoute

Des centaines de personnes se sont rassemblées dans les rues de Montréal, le 1er mai, dans le cadre de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, afin de dénoncer les mesures d’austérité imposées par le gouvernement Legault, qui s’attaque aux droits de la personne et érode l’édifice social dont s’est doté le Québec.

Parmi les marcheuses et marcheurs, des militantes et militants de la CSQ ont tenu à prendre part à l’événement, organisé par la Coalition du 1er mai, qui a eu lieu sous le thème « Toujours debout contre l’austérité ».

« Si le gouvernement a fait le choix de l’austérité, ce n’est certainement pas celui des travailleuses et des travailleurs. C’est un film dans lequel le Québec a déjà joué et dont les grands gagnants sont les mêmes qui votent ces mesures d’austérité : le patronat et les plus riches. Et, ô surprise, on retrouve plusieurs de leurs représentantes et représentants au gouvernement », ont déclaré par voie de communiqué les porte-paroles de la Coalition, Dominique Daigneault, du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN, et Cheolki Yoon, du Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (CTTI).

Selon la Coalition, dont fait partie la CSQ, les mesures d’austérité fragilisent considérablement la société, les services publics et le filet social, affectant en premier lieu les populations les plus vulnérables. Le gouvernement a choisi de se priver de revenus en appliquant des baisses d’impôt plutôt que d’investir dans les services publics et les programmes sociaux, qui profitent à toutes et tous.

Les organisations syndicales rencontrent le premier ministre

En marge de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, les représentantes et représentants de la CSQ, de la CSN, de la FTQ et de la CSD ont rencontré le premier ministre, François Legault, afin de discuter du projet de loi no 89. Déposé par le ministre du Travail, Jean Boulet, ce projet de loi vient restreindre le droit de grève des travailleuses et des travailleurs.

Source : CSQ

Photo : Félix Cauchy-Charest

Cap sur la retraite : une session enrichissante à Val-d’Or

Les 25 et 26 avril derniers, la dernière session de préparation à la retraite en présentiel de l’année s’est tenue. Organisée par l’AREQ et offerte aux membres de la CSQ à travers toute la province, cette activité vise à outiller les futurs retraités sur les aspects psychosociaux, juridiques, financiers, en matière d’assurances ainsi que sur leur rente de retraite.

Pour l’occasion, des conférenciers ont pris l’avion jusqu’à Val-d’Or afin de rencontrer les participants venus des quatre coins de l’Abitibi-Témiscamingue.

Cette rencontre, à la fois nécessaire et enrichissante, a permis aux participants d’interagir et d’échanger directement avec les conférenciers, dans une atmosphère conviviale et stimulante.

Saison 2025-2026

Le calendrier des sessions de préparation à la retraite 2025-2026 est maintenant disponible pour la prochaine saison qui débutera en septembre 2025.

Assurances à la retraite : une rencontre enrichissante à Québec

Le 24 avril dernier, Johanne Freire a présenté un exposé sur les assurances à la retraite devant un petit groupe du secteur Cap Diamant, à Québec.

Au cœur de la rencontre : le régime public d’assurance médicaments de la RAMQ, les distinctions entre membres réguliers et associés de l’AREQ, ainsi qu’un tour d’horizon du régime ASSUREQ, incluant les volets maladie, voyage et vie.

Madame Freire a également expliqué la procédure des conditions de renouvellement du régime qui sont entrés en vigueur le 1er janvier 2025, notamment, les hausses de primes et l’application d’un congé de prime.

La présentation, ponctuée d’échanges constructifs, a permis de mieux comprendre le fonctionnement des assurances de façon générale et plus spécifiquement le fonctionnement du régime d’assurance ASSUREQ offert aux membres de l’AREQ.

Richmond : Une réflexion éclairante sur l’intelligence artificielle et les aînés

Le 23 avril dernier, à Richmond, les membres de l’AREQ ont eu l’occasion d’assister à une conférence présentée par Samuel Labrecque, conseiller aux dossiers sociaux, sur un thème en pleine effervescence : l’intelligence artificielle (IA) et son potentiel au bénéfice des personnes aînées?

Cette présentation a permis de mieux comprendre ce qu’est réellement l’IA, à travers une introduction claire et vulgarisée, avant d’explorer ses multiples usages dans les domaines de la santé, de l’accompagnement à domicile, de la sécurité et du bien-être des aînés. Les projets québécois, comme ceux menés dans les CHSLD, ou encore les initiatives de capteurs intelligents à domicile et d’agents conversationnels ont été particulièrement bien reçus.

En plus des innovations prometteuses, Samuel a soulevé des enjeux fondamentaux, comme la protection des renseignements personnels et l’accessibilité des outils numériques pour les aînés, encourageant un dialogue ouvert sur les opportunités et les précautions à considérer dans l’intégration de ces nouvelles technologies.

Un moment riche en échange, qui a nourri la curiosité et la réflexion collective sur les transformations à venir dans notre rapport au vieillissement et aux technologies.

Journée de solidarité féministe contre les entreprises transnationales

La Coordination de la Marche mondiale des femmes, dont l’AREQ appuie les revendications, souligne encore cette année la Journée de solidarité féministe contre le pouvoir des entreprises transnationales, qui a lieu chaque 24 avril.

En effet, cette date marque le triste anniversaire de l’effondrement de l’usine textile du Rana Plaza au Bangladesh, qui a coûté la vie à plus de 1 100 personnes, en majorité des femmes, et en a blessé plus du double. Cette catastrophe évitable est survenue en 2013.

Partout dans le monde, les féministes internationalistes se solidarisent et sensibilisent aux conséquences tragiques des entreprises transnationales sur les femmes, les communautés et l’environnement.

Pour lire la déclaration de la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes en lien avec cette commémoration, cliquez ici : 24 avril 2025 déclaration CQMMF | Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF)

L’eau douce au Canada n’est pas à vendre

Dans le contexte des élections fédérales, Eau Secours se mobilise avec une coalition de groupes pancanadiens de protection de l’eau et de l’environnement, dont le Conseil des Canadiens, Environmental Defence Canada et Water Watchers, pour demander plus de protection pour l’eau douce.  

L’AREQ a accepté de signer cette lettre ouverte, en appui aux mobilisations en cours.


La protection de l’eau douce au Canada est non négociable

Une lettre ouverte pour la protection de l’eau

L’eau au Canada est une richesse inestimable. La protéger et la défendre doivent être une priorité absolue.

Le président Trump menace d’abroger les accords sur l’eau qui visent à protéger 80 % des réserves d’eau douce de l’Amérique du Nord.

Parallèlement, le gouvernement étasunien procède au démantèlement de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) et l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). C’est une stratégie dangereuse que d’affaiblir et d’éliminer les initiatives et les lois qui favorisent des écosystèmes partagés. D’autant plus, cette stratégie risque de favoriser les industries extractives et les grandes entreprises.

Les écosystèmes aquatiques et les eaux transfrontalières ne sont pas des robinets à ouvrir et fermer pour détourner de grandes quantités d’eau hors de leurs bassins versants d’origine. L’eau douce du Canada fait face à des pressions de plus en plus fortes.

Nous, soussignés, exigeons que tous les partis politiques ainsi que tous les candidats s’engagent à protéger et défendre l’intégrité des bassins versants au Canada, leurs écosystèmes, ainsi que tous les accords qui les protègent.

  1. Appliquer et renforcer les politiques de protection de l’eau douce, incluant le Traité relatif aux eaux limitrophes, l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs et le Traité du fleuve Columbia, et toutes les législations canadiennes protégeant l’eau;
  2. S’opposer à la privatisation et l’exportation massive de l’eau, et garantir que la souveraineté autochtone soit respectée et maintenue;
  3. Investir dans la recherche, la restauration et la préservation de l’eau douce;
  4. Respecter la souveraineté et les droits des nations autochtones sur l’eau, y compris leurs droits inhérents, issus de traités et inscrits dans la législation, qui s’étendent à la gouvernance partagée et à la protection de l’eau.

Les dirigeants canadiens et autochtones sont les gardiens de ces terres et de ces eaux.

Ensemble, nous devons garantir que les écosystèmes hydriques d’un océan à l’autre demeurent sains, pérennes et résilients pour les générations futures.

Projet de loi no 89 : la CSQ réclame son retrait

Inutile, nuisible et inconstitutionnel. Voilà comment la CSQ décrit le projet de loi no 89 (PL 89), qui vient, notamment, limiter le droit de grève des travailleuses et des travailleurs. Alors que la Centrale était de passage en commission parlementaire, le 20 mars 2025, des dizaines de militantes et militants de la CSQ tenaient deux actions de mobilisation pour réclamer son retrait.

En commission parlementaire, la CSQ a fait valoir que le PL 89, Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out, est inacceptable. « Le gouvernement ne peut pas faire indirectement ce que les tribunaux lui ont interdit de faire directement ! », affirme le président de la CSQ, Éric Gingras. Il rappelle que le régime du droit du travail est basé sur le maintien d’un équilibre dans le rapport de force entre travailleurs et employeurs : « Le projet de loi actuel est carrément une entrave au droit de grève et à la négociation collective. ».

Selon le président de la CSQ, « le gouvernement a de travers la dernière négociation du secteur public et il change les règles du jeu en cours de route alors que rien dans le contexte actuel ne le justifie. ».

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Signer la pétition pour le retrait du PL 89 : Pétition : Retrait du projet de loi no 89 et engagement à respecter le droit de grève – Assemblée nationale du Québec

Crédit photo : Alexandre Claude

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