Les représentants de l’AREQ du secteur Chauveau ont rencontré leur député au cours des derniers jours, dans le cadre de la tournée de sensibilisation des élus pour mettre le Cap sur la dignité.

La rencontre avec le député de Chauveau, Sylvain Lévesque (CAQ), et son attachée politique, s’est tenue le 14 décembre. Du côté du conseil sectoriel de l’AREQ Chauveau, le président Réjean Lemelin était accompagné de Céline Lessard, trésorière et de Clément Cormier, responsable du sociopolitique.

Les représentants de l’AREQ ont reçu un accueil chaleureux. M. Lévesque s’est montré intéressé par la lutte à la maltraitance et la condition des personnes aînées.

Suivant une présentation de l’AREQ et du secteur Chauveau, Mme Lessard a fait part au député de cas précis illustrant les difficultés des personnes aînées à obtenir des services de la part des organismes publics, que ce soit en milieu d’hébergement (CHSLD, RPA) ou en milieu hospitalier.

Par la suite, M. Cormier a fait le tour de certains documents recensés par l’AREQ, au cours des vingt dernières années dont plusieurs propositions qui ne sont toujours pas réalisées. Il s’est appuyé sur les rapports de la commission de la santé et des services sociaux ainsi que de celui du protecteur du citoyen pour appuyer nos demandes.

Le député a été invité à intervenir auprès de ses collègues. Un porte-poussière lui a été remis, car les vieux rapports tablettés ont besoin d’être dépoussiérés.

Une campagne non partisane

Rappelons que l’AREQ a entrepris au cours des derniers mois un grand chantier au bénéfice de toutes les personnes aînées du Québec : Cap sur la dignité. Elle invite les députés et députées à prendre leurs responsabilités et à entreprendre immédiatement une action non partisane pour régler de façon définitive les problématiques récurrentes identifiées au fil des ans en lien avec les situations difficiles que vivent les personnes aînées.

Plusieurs rencontres de députés suivront dans les prochains mois. Vous pouvez suivre l’infolettre de l’AREQ pour en être informés!

Le gouvernement fédéral a déposé une mise à jour budgétaire, le 14 décembre. La Coalition pour la dignité des aînés (CDA), dont l’AREQ est membre, a réagi à cette mise à jour par voie de communiqué.

La CDA se dit perplexe quant au peu de mesures concrètes pour aider les aînés à faire face à la hausse du coût de la vie et à la crise du logement qui sévit actuellement. La Coalition prend toutefois acte de la prolongation de la Prestation canadienne de relance économique pour les proches aidants ainsi que de l’intention du gouvernement de verser des prestations ponctuelles aux personnes bénéficiant du Supplément de revenu garanti, même si ces mesures sont minces.

Le rapport intitulé La grand-parentalité au masculin a été rendu public au cours des derniers jours. Ce rapport consiste en une étude exploratoire visant à documenter la réalité de la grand-parentalité chez les hommes avant et pendant la propagation de la COVID-19 au Québec.

Il s’agit d’une enquête par questionnaire qui s’est déroulée au printemps 2021 lors de la troisième vague de la pandémie. Au total, 323 participants ont rempli le questionnaire.

Cette étude a été financée par l’AREQ. Elle a été menée par des chercheurs et une chercheuse du Pôle d’expertise et de recherche en santé et bien-être des hommes et de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), en étroite collaboration avec des représentants de l’AREQ et de la Table de concertation des aînés du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Les résultats de l’étude ont permis, par l’intermédiaire de son comité consultatif, d’identifier des pistes d’intervention qui sont apparues pertinentes pour soutenir les grands-pères dans leur rôle. Ces pistes ont porté sur quatre dimensions complémentaires, soit :

1. La documentation et la diffusion de témoignages de pratiques inspirantes entre grands-pères et petits-enfants.
2. La défense et la promotion de l’exercice de la grand-parentalité dans la société.
3. Le soutien à apporter aux grands-pères dans un contexte de conflits familiaux.
4. L’accompagnement dans le rôle de dépannage auprès des enfants-parents.

Des membres de l’AREQ pourraient bénéficier des ententes touchant le dossier de l’équité salariale survenues à l’été 2021. Ces ententes prévoient des ajustements salariaux à verser au personnel de certaines catégories d’emplois à prédominance féminine. Ce sont principalement les employés de soutien qui sont visés par ces ententes.

Rappelons que le programme d’équité salariale du secteur parapublic en lien avec les plaintes de maintien de l’équité salariale 2010 vise le secteur de la santé et des services sociaux, de l’éducation ainsi que le personnel non syndiqué appartenant aux mêmes catégories d’emploi.

Ententes visant le règlement des plaintes de maintien 2010

La quasi-totalité des plaintes du maintien de l’équité salariale 2010 qui donne droit à des ajustements salariaux sont rétroactives au 31 décembre 2010, en fonction du titre de la catégorie d’emploi et des éléments qui sont inscrits dans les ententes.

Vous pouvez consulter les ententes convenues avec les différentes organisations syndicales et le Secrétariat du conseil en vous rendant à l’adresse suivante : https://www.tresor.gouv.qc.ca/ressources-humaines/equite-salariale/programmes-dequite-salariale/programme-dequite-salariale-du-secteur-parapublic/

Comment obtenir la rétroaction salariale

Les personnes dont l’emploi a pris fin entre la date du début de la rétroactivité et le paiement de la rétroactivité doivent s’adresser à leur ancien employeur afin que les sommes dues leur soient versées.

Après avoir reçu la demande écrite de la personne, l’ancien employeur versera les sommes dues dans les six mois suivant l’entente signée entre les parties ou dans les soixante jours qui suivent la réception de la demande.

Les sommes dues à une personne en vertu des ententes sont exigibles, le cas échéant, par ses ayants droit.

Dans les cent vingt cinq (125) jours qui suivent la signature de l’entente, l’employeur fournit aux syndicats la liste des personnes salariées ayant quitté leur emploi depuis la date de l’ajustement salarial les visant ainsi que leur dernière adresse connue. Les syndicats seront mis à contribution afin de retracer les personnes ayant quitté leur emploi.

Si vous croyez être concerné(e) par l’une ou l’autre de ses ententes, nous vous encourageons à communiquer avec votre ancien employeur ou votre syndicat local de l’époque visée par la rétroaction.

Le numéro de l’hiver 2021 du magazine Quoi de neuf a été expédié dans les chaumières au cours des derniers jours. Il est également disponible en ligne.

Le dossier de ce numéro, portant le titre « Repenser nos villes pour une société plus inclusive », a été rédigé par Marie-Pierre Boucher, coordonnatrice à la Fondation AGES et conseillère élue aux élections municipales 2021 dans la ville de Québec.

Ce numéro présente en outre un compte-rendu du dernier conseil national (CN) de l’AREQ, le premier à se tenir en présentiel depuis la pandémie. C’est lors de ce CN qu’ont été adoptés le plan d’action national de l’AREQ et les prévisions budgétaires 2021-2022.

Le magazine contient enfin de l’information à propos du renouvellement du régime d’assurance collective ASSUREQ au 1^er janvier 2022. On y annonce une baisse des primes en assurance maladie.

Le 6 décembre marque la journée de commémoration de la tuerie de Polytechnique, lors de laquelle 14 femmes ont été assassinées.

Cette année, l’AREQ a publié sur son site Internet et sur sa page Facebook, une lettre ouverte rédigée par sa responsable politique du dossier de la condition des femmes. Dans un témoignage touchant, Micheline Germain-Saucier se remémore la journée du 6 décembre 1989 et l’empreinte que cette tragédie a laissé sur elle et sur la société québécoise.

Nous vous invitons à prendre connaissance de la lettre Se souvenir pour agir.

C’est le 5 décembre qu’avait lieu la Journée internationale des bénévoles. Encore une fois cette année, la journée a été soulignée abondamment par des organismes et des acteurs politiques.

Ainsi, le Réseau de l’action bénévole du Québec (RABQ), dont l’AREQ est membre, a souligné la 38^e édition de l’événement sous le thème « C’est grâce à vous! Merci de colorer nos vies! ».

Le RABQ a du même coup multiplié les initiatives : production d’une trousse d’information, illumination de lieux, lancement d’une campagne de promotion, publication d’un rapport de recherche portant sur les répercussions de la pandémie sur les bénévoles.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à visiter le site Internet du RABQ.

Rappelons qu’à l’AREQ, ce sont plusieurs milliers de membres qui œuvrent au quotidien au service d’organismes et de causes qui leur tiennent à cœur. Ils apportent ainsi une contribution inestimable à l’Association et à leur communauté. Nous désirons les en remercier chaleureusement!

Le 22 novembre dernier se déroulait un webinaire organisé par l’AREQ sur la question de la masculinité, dans le cadre de la Journée internationale des hommes soulignée le 19 novembre sous le thème « Rêver encore ». C’est plus d’une centaine de personnes qui ont participé au groupe de discussion accueillant trois professionnels, représentant trois domaines de la relation d’aide et trois générations, soit Michel Dorais, Jonathan Mercier et Isabelle Proulx.

Premier thème

Pour le premier thème, il était question des rôles sociaux. Dans son livre intitulé Pour l’amour des hommes, Liz Plank, journaliste et auteure canadienne, aborde le fardeau qui incombe aux hommes qui doivent constamment faire la preuve de leur masculinité. Bien que les rôles des hommes semblent changer à travers les générations, que ceux-ci sont plus ouverts aux différences et démontrent davantage de sensibilité, une variable ne change pas, c’est-à-dire leur résistance à demander de l’aide. La discussion visait à tenter de comprendre ce phénomène et aussi à voir quelles peuvent-être les conséquences de la répression systématique des émotions. Enfin, le groupe de discussion s’est intéressé à la question : Quel peut être le rôle de l’aîné en tant que modèle masculin?

Deuxième thème

Pour le deuxième thème de la journée, le groupe a abordé le sujet de la diversité et de l’inclusivité. La diversité est présente naturellement. Des valeurs, des croyances, des talents particuliers, sans oublier des caractéristiques particulières, comme le sexe, l’orientation sexuelle, la culture et la langue singularisent chaque personne. La diversité se manifeste simplement par différentes façons de faire et d’être tandis que l’inclusion exige un effort afin que soient respectées et valorisées toutes les personnes qui composent notre société, peu importe leurs différences.

Les discussions tournaient autour de ces deux questions :

• Comment peut-on se préparer à la diversité humaine, afin de développer une relation significative avec les autres?
• Qu’est-ce qu’on attend d’un homme aujourd’hui?