L’AREQ réagit au rapport de la coroner à la suite du décès de Mme Hélène Rowley Hotte Duceppe

Le 20 juin, l’AREQ a réagi par voie de communiqué au rapport de la coroner à la suite du décès de Mme Hélène Rowley Hotte Duceppe, survenu le 20 janvier dernier. Pour l’AREQ, ce drame consternant était évitable, et il faudra tout mettre en œuvre afin d’empêcher qu’une telle situation se répète.

« Nous sommes indignés de constater la série de manquements relevés par la coroner et qui ont conduit à la mort de cette résidente. Depuis plusieurs années déjà, l’AREQ insiste sur la priorité qui doit être accordée à la sécurité des personnes qui habitent en résidence. Chaque fois que les normes de certification ont été revues, nous avons milité pour un rehaussement de celles-ci afin d’éviter de tels drames », a soutenu Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.

Rappelons que depuis 2010, une quinzaine de personnes aînées et vulnérables sont mortes de froid à l’extérieur de leur résidence. Ce sont des cas tout aussi affligeants qui méritent qu’on leur rende justice par des mesures de sécurité adéquates. À la lumière de ces faits, il ne faut pas craindre d’être exigeants.

« Jamais, et en aucun cas, la recherche de profit par les propriétaires des résidences ne doit porter atteinte à la sécurité de leurs résidents. La sécurité des personnes aînées en situation de vulnérabilité n’a pas de prix! Les gens choisissent de vivre en résidence pour se sentir en sécurité, selon leurs besoins », a conclu Mme Lapointe.

La présidente de l’AREQ réagit à la nouvelle prime accordée aux médecins

Dans la foulée de l’annonce du gouvernement stipulant qu’une nouvelle prime de près de 50 millions par année sera versée aux médecins de famille afin de réduire le nombre de patients orphelins, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, a réagi dans une lettre ouverte.

Selon Mme Lapointe, cette prime « s’ajoute à toutes celles que nous avons vu passer dans les dernières années ». Pourtant, les chercheurs crédibles sur la question, Damien Contandriopoulos et Astrid Brousselle, ont clairement démontré que l’augmentation du niveau de rémunération des médecins était accompagnée d’une baisse de la production de soins dans les dernières années.

Toujours selon Mme Lapointe, cette situation choque la population, car elle mène à une forme d’incompréhension et à un sentiment d’injustice, mais ce sentiment ne s’arrête pas au réseau de la santé : « Comme personnes retraitées de l’État, nous demandons au gouvernement depuis des décennies de réparer une injustice qui appauvrit des centaines de milliers de personnes aînées dont les rentes de retraites ne sont pas indexées au coût de la vie. On nous a trop souvent répondu que les coffres de l’État ne permettaient pas de rétablir notre pouvoir d’achat ».

L’AREQ revendique des soins buccodentaires accessibles aux personnes aînées

Une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) révélait que 27 % des adultes affirmaient ne pas avoir sollicité de soins dentaires au cours des 12 derniers mois en raison du coût trop élevé. C’est pourquoi l’AREQ a manifesté son intérêt à collaborer avec la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles, qui a fait de l’accès aux soins buccodentaires son principal cheval de bataille pour l’année 2019.

« Les soins buccodentaires ont des impacts importants sur la santé globale d’une personne. En vieillissant, plusieurs soins seraient nécessaires pour se maintenir en bonne santé. Or, ces soins peuvent être coûteux et sont souvent négligés en CHSLD », a déploré Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.

En effet, la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles revendiquait, le 8 mai, que l’ensemble des soins en dentisterie soient intégrés dans les services assurés par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) pour les personnes âgées de moins de 18 ans et de 65 ans et plus.

« En négligeant les soins en dentisterie, nous ne réalisons pas les problèmes que cette situation engendre par la suite dans l’ensemble du réseau de la santé. Cela a aussi un coût. Il faut agir en amont et assurer l’accès aux personnes en situation de vulnérabilité », a ajouté Mme Lapointe.

Dans les mois qui suivront, la Clinique communautaire entend élargir le mouvement de contestation face aux montants disproportionnés qui sont réclamés à la population pour prendre soin de leurs dents.

Un nouveau programme de soins buccodentaires pour les aînés en CHSLD

Le 26 février, l’AREQ accueillait favorablement l’annonce d’un financement gouvernemental de 10 M$ par année pour le déploiement du nouveau Programme québécois de soins buccodentaires et de soins d’hygiène quotidiens de la bouche (PQSBHB) dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) du Québec.

Plus spécifiquement, ce programme permettra :

  • d’intégrer les soins buccodentaires dans le continuum des soins infirmiers (le plan thérapeutique infirmier et le plan de travail des préposés aux bénéficiaires);
  • d’offrir l’évaluation de la santé buccodentaire ainsi que les soins d’hygiène quotidiens de la bouche par les préposés aux bénéficiaires à tous les résidents des CHSLD;
  • d’assurer la disponibilité des produits d’hygiène buccodentaire et des équipements;
  • d’offrir, sous la direction d’un dentiste, des soins dentaires préventifs périodiques en CHSLD par des hygiénistes dentaires;
  • d’offrir des soins dentaires curatifs en CHSLD par des dentistes ou des denturologistes.

Enfin, rappelons que l’AREQ revendique depuis un moment une subvention (ou une couverture par la RAMQ), renouvelable à tous les cinq ans, aux personnes de 65 ans et plus à faible revenu pour l’achat d’une prothèse dentaire, plutôt qu’un crédit d’impôt. Les soins buccodentaires sont importants, mais rappelons que plusieurs personnes aînées dépendent d’une prothèse dentaire qui nécessiterait des ajustements au fil du temps.

Un lien entre l’hygiène dentaire et la maladie d’Alzheimer?

À la première chaîne de Radio-Canada, le médecin dentaire Alexandre Bordeleau expliquait récemment le fait qu’une bactérie présente dans la bouche a été retrouvée dans le cerveau de patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Selon lui, cette découverte soulignerait l’importance d’une bonne hygiène buccale dans une vision globale du corps humain.

« Cette bactérie va produire des protéases toxiques […] qui vont affecter les protéines nécessaires aux fonctions neuronales normales. De là le lien avec l’Alzheimer », a affirmé Alexandre Bordeleau, médecin dentaire.

Selon lui, le problème majeur des maladies bucco-dentaires viendrait du manque de sensibilisation quant aux dangers potentiels d’une hygiène dentaire inadéquate. Il ajoute qu’il existe également des liens entre la parodontite et les maladies cardio-vasculaires, les maladies respiratoires et le diabète.

Accès à l’hébergement public : appel à témoignages de personnes âgées ou de leurs proches

Vous avez déjà fait une demande d’hébergement permanent dans un CHSLD, une ressource intermédiaire ou une ressource de type familial pour vous ou l’un de vos proches?

Le Protecteur du citoyen souhaite recevoir vos témoignages et vous invite à répondre à ce sondage.

Les témoignages reçus permettront de mener à bien une enquête systémique sur l’accès à l’hébergement public dans les différents établissements de santé et de services sociaux du Québec.

À noter : les témoignages doivent concerner des demandes formulées au cours des quatre dernières années (depuis 2015).

Toutes vos réponses seront traitées confidentiellement.

Date limite pour répondre au sondage : 28 février 2019.

Le nouveau guide alimentaire canadien est maintenant disponible

Le 22 janvier, Santé Canada dévoilait le nouveau guide alimentaire canadien. On y retrouve plusieurs changements par rapport à l’édition précédente qui datait de 1992. D’emblée, les produits laitiers qui faisaient partie d’un groupe alimentaire depuis 1942, et dont Ottawa recommandait de consommer jusqu’à quatre portions par jour,  font maintenant partie de la catégorie des aliments protéinés.

À retenir du nouveau guide, Santé Canada met « maintenant de l’avant une assiette dont une moitié est constituée de légumes et de fruits, et une autre moitié qui comporte d’une part des aliments protéinés – comme de la viande, du poisson, du tofu, des œufs, du yogourt, des légumineuses et des amandes – et, d’autre part, des aliments à grains entiers – comme du pain, des pâtes et du riz ».

Par ailleurs, le nouveau guide recommande de consommer les protéines d’origine végétale, comme les légumineuses, les noix, les graines, le tofu ou les boissons de soya enrichies, plus souvent que les protéines d’origines animales, comme le lait, les œufs, la viande rouge ou la volaille.

Enfin, en s’inspirant des guides du Brésil, de la Suède et de la Belgique, le guide recommande de cuisiner plus souvent, de prendre ses repas en bonne compagnie et de rester vigilant par rapport au « marketing alimentaire ».

Si vous voulez en savoir plus, Le Devoir a produit une vidéo explicative sur ce nouveau guide alimentaire.

Décès tragique de la mère de Gilles Duceppe : exigeons des normes de sécurité plus adéquates en résidences privées pour aînés

Le 21 janvier, l’AREQ apprenait le décès de Mme Hélène Rowley Hotte, mariée à l’homme de théâtre Jean Duceppe et mère de sept enfants, dont l’ex-chef du Bloc Québécois Gilles Duceppe. En premier lieu, nos pensées vont envers la famille et les proches.

Mme Rowley Hotte a été retrouvée morte dimanche matin à l’extérieur de la résidence privée pour aînés où elle habitait. Sortie à l’extérieur durant la nuit à la suite du déclenchement d’une alarme d’incendie dans le bâtiment qu’elle occupait, la dame de 93 ans aurait été incapable de regagner l’intérieur de la résidence, embarrée à l’extérieur.

Le dossier est maintenant entre les mains du coroner, mais nous pouvons d’emblée exprimer nos inquiétudes quant aux normes de sécurité et de surveillance en résidences privées pour aînés (RPA). Rappelons que depuis avril 2018, des normes de sécurité avaient été assouplies dans certaines catégories de résidence en permettant notamment à un résident de la RPA ou un bénévole d’assurer la surveillance. L’AREQ avait alors jugé ces nouveaux critères largement insuffisants.

« On va laisser l’enquête se poursuivre. Mais le gouvernement doit s’assurer que tout est mis en place pour assurer la sécurité des aînés. Ça prend une surveillance adéquate », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, en réaction aux événements dans La Presse.

À cet effet, la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, a répondu : « s’il faut revoir la certification pour aller plus loin, nous allons le faire ».

Maltraitance en CHSLD : les récents développements

Le 14 janvier, des cas de maltraitance dans un CHSLD privé de Laval ont fait les manchettes. En effet, trois familles ont voulu faire cesser les mauvais traitements auprès de leur proche. Nourriture infecte, préposés débordés, résidents peu ou mal lavés, le CHSLD L’Éden avait fait l’objet de nombreuses critiques dans la dernière année et même avant.

Appelée à commenter, la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, s’est dite « allergique » aux mauvais traitements faits aux aînés. Elle a notamment déploré le fait que les préposés aux bénéficiaires de ces résidences soient moins payés que ceux qui travaillent dans le réseau public. « Ce n’est pas normal, non, que les préposés gagnent moins d’argent que les employés de la SAQ », a-t-elle affirmé.

Par ailleurs, la ministre se dit prête à revoir la loi et à appliquer des sanctions pénales. Elle veut aussi augmenter la cadence des inspections dans les CHSLD et les résidences privées pour aînés. À l’heure actuelle, les CHSLD sont visités par un inspecteur tous les trois ans. Dans les résidences privées qui hébergent des personnes âgées, une vérification est faite tous les quatre ans.

Enfin, l’idée de créer un comité de défense des aînés refait surface, se basant sur un modèle de fonctionnement semblable à celui de la Direction de la protection de la jeunesse. Mme Blais ne s’est pas montrée très favorable à l’idée, considérant qu’il y a des risques d’infantiliser les personnes âgées.  Selon Me Danielle Chalifoux, une avocate spécialisée en droit de la santé, il s’agirait d’une option à envisager.

Moins de médicaments, pour le bénéfice des personnes aînées

La gériatre et chercheuse à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, Cara Tannenbaum, publiait cette semaine les premiers résultats de son étude D-Prescribe. Elle conclut que les pharmaciens peuvent contribuer à réduire les médicaments chez les aînés.

Pendant six mois, 34 pharmacies de plusieurs régions du Québec ont amorcé une discussion avec des patients âgés qui consommaient certains types de médicaments depuis des années.

Parmi les résultats spectaculaires, notons le cas de Lucien Ledoux, 76 ans de Mascouche, qui a pu arrêter de consommer des calmants après des années à en prendre chaque jour. Quand il a arrêté, il a commencé à faire des marches. Selon sa conjointe, le fait d’être fatigué physiquement lui a permis de mieux dormir et d’arrêter les médicaments sans trop d’effets secondaires.

Enfin, rappelons qu’au Canada, une personne âgée sur quatre s’est vu prescrire dix catégories de médicaments ou plus en 2016. Le Québec se situe en haut de la moyenne, puisque 33 pour cent de la population d’aînés de la province s’était fait prescrire dix catégories de médicaments ou plus la même année. Or, les personnes de 65 ans et plus à qui l’on a prescrit dix médicaments ou plus au cours de l’année étudiée couraient cinq fois plus de risques d’être hospitalisées en raison d’une réaction indésirable aux médicaments que celles qui utilisaient moins de médicaments prescrits.

Il y a 10 ans, l’AREQ réclamait l’adoption d’une politique globale de soutien aux personnes proches aidantes

Alors que le gouvernement proposait cette semaine une journée de réflexion sur la proche aidance, l’AREQ a rappelé que déjà, en 2009, elle réclamait l’adoption d’une politique globale de soutien aux personnes proches aidantes. Cette politique devrait notamment contenir une offre accrue de services de soutien psychologique et de répit à l’intention des personnes proches aidantes, un déploiement d’intervenants pivots et davantage de services à domicile.

« L’austérité a fait mal dans les soins à domicile. La protectrice du citoyen faisait état récemment de l’impact des compressions budgétaires, alors que certaines personnes ont vécu une réduction de leurs services, pendant que d’autres attendent sur les listes. Cela affecte directement les proches aidants qui s’épuisent à la tâche en compensant ce que le réseau n’offre plus », a soutenu Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.

Les personnes proches aidantes de l’AREQ 

Enfin, rappelons que dans un sondage commandé à la firme CROP et qui a été réalisé en mars 2013, l’AREQ avait interrogé plus de 1 000 membres sur la question des personnes proches aidantes. Ce sont 24 % d’entre eux qui ont déclaré agir à titre de proches aidants. Lorsqu’extrapolé sur l’ensemble de nos membres, cela représente environ 13 500 personnes. Elles consacrent en moyenne 9,4 heures par semaine à ce rôle. Les principales difficultés rencontrées sont le stress entraîné par cette situation, le manque de temps, les efforts physiques requis et les dépenses supplémentaires engendrées par ce soutien.

Lettre ouverte de Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, suite au rapport de la protectrice du citoyen

La semaine dernière, la protectrice du citoyen rendait public un rapport consternant, notamment sur les services en CHSLD et sur les soins à domicile. Elle démontre que les décisions du gouvernement durant les dernières années, soit les compressions et les réformes, affectent directement des personnes aînées en situation de vulnérabilité. La protectrice va même jusqu’à qualifier la situation de maltraitance.

Pour Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, il s’agit bel et bien d’une forme de maltraitance organisationnelle que l’Association dénonce depuis longtemps déjà. Par le biais d’une lettre ouverte, Mme Lapointe a tenu à exprimer sa pensée sur la situation déplorable dans laquelle vivent ces femmes et ces hommes en situation de vulnérabilité dans le réseau de la santé.

 Lettre parue dans Le Soleil

 Lettre parue dans le Huffington Post Québec

 Lettre parue dans L’aut’journal

Entrevue de Lise Lapointe à CKIA (début à 45:09 et fin à 54:20)

 

L’AREQ réagit au rapport de la Protectrice du citoyen concernant la maltraitance organisationnelle en CHSLD

Cette semaine, la protectrice du citoyen rendait public son rapport annuel sur les services de Santé et de services sociaux. Le constat est troublant quant aux services aux personnes aînées : manque de ressources dans les CHSLD, soins à domicile déficients et facturation douteuse de lits d’hôpitaux. La situation est si grave qu’elle « s’apparente à de la maltraitance » au sens de la loi, dénonce la protectrice du citoyen.

Dans ce contexte, l’AREQ a joint sa voix à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et à la Fédération de la Santé du Québec (FSQ) afin de dénoncer cette situation inacceptable :

« Le gouvernement s’est doté d’une loi contre la maltraitance des personnes aînées cette année. Mais la protectrice du citoyen démontre aujourd’hui que des personnes hébergées en CHSLD souffrent des compressions et de l’échec d’une réforme, dénonçant du même coup une forme de maltraitance organisationnelle. Nous exigeons donc que le gouvernement redresse la situation rapidement afin de respecter sa loi et pour assurer la dignité des personnes aînées en situation de vulnérabilité », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ-CSQ.

Enfin, rappelons que nos trois organisations avaient réclamé une enquête de la protectrice du citoyen, le 13 février 2018, sur la question de la maltraitance organisationnelle.

Frais accessoires en santé : ce qui peut vous être facturé

Depuis janvier 2017, les frais accessoires liés à des services de santé assurés par le régime public sont interdits. Néanmoins, certains frais peuvent vous être facturés puisqu’ils ne sont pas encadrés par la loi. Pour mieux défendre vos droits en ce qui concerne l’accès aux soins de santé, il est donc nécessaire d’être bien informé.

Tout d’abord, pour avoir droit à la gratuité, vous devez :

  • Être une personne assurée par la Régie de l’assurance maladie (RAMQ);
  • Consulter un médecin participant au régime public (affilié à la RAMQ).

Ainsi, voici une liste de ce qui ne doit plus être facturé selon le Protecteur du citoyen, rapporté dans le média Protégez-Vous :

  • Des gouttes oculaires;
  • Un médicament ou un agent anesthésiant;
  • Une immobilisation par un plâtre ou une attelle (modèle de base);
  • Une infiltration articulaire;
  • De l’azote liquide pour cautériser des lésions de la peau;
  • Des allergènes pour des tests de sensibilité;
  • Le retrait de points de suture;
  • Le changement de pansements;
  • Une mammographie;
  • Une échographie réalisée par un radiologiste en clinique.

Une seule exception à la règle : on peut vous demander de payer pour le transport d’échantillons biologiques dans un cabinet privé ou un centre médical spécialisé, notamment des tests sanguins (maximum de 15 $).

Par ailleurs, un médecin ou une clinique ne peut pas facturer de frais pour les démarches administratives suivantes :

  • L’ouverture de votre dossier médical;
  • Copie de dossier demandé par un médecin pour un service assuré;
  • Le maintien de votre inscription dans un cabinet de médecins participants.

Or, certains services sont facturés, car ils ne sont pas couverts par la loi. C’est le cas, notamment, pour :

  • Des services qui ne sont liés ni à la prévention ni à la guérison de la maladie;
  • Un examen médical exigé par un assureur, un employeur ou certains examens de la Société de l’assurance automobile;
  • Des soins donnés pour des raisons esthétiques.

Enfin, il est à noter que votre médecin peut, à certaines conditions, vous charger des frais pour un rendez-vous auquel vous ne vous êtes pas présenté.

(Source : Protégez-Vous)

Le gouvernement du Québec gèle le salaire des médecins spécialistes

Le 24 octobre, le gouvernement du Québec annonçait le gel de salaire des médecins spécialistes. En plus de ce gel, le premier ministre François Legault a décidé de confier la renégociation de leurs salaires au président du Conseil du trésor, Christian Dubé.

Ainsi, le gouvernement souhaite d’abord avoir les résultats d’une étude comparative sur la situation des médecins spécialistes du Québec et de l’Ontario. Cette étude avait été commandée par le précédent gouvernement.

Rappelons que l’AREQ a déposé cette année une pétition de 9 227 signataires visant à revoir le mode de rémunération des médecins. À cet effet, le rapport de recherche menée par Damien Contandriopoulos, intitulé « Analyse des impacts de la rémunération des médecins sur leur pratique et la performance du système de santé au Québec », démontrait clairement que l’augmentation importante des salaires des médecins, résultant du mode de rémunération, n’avait pas atteint son objectif, au contraire.

Écrans de tablettes et de cellulaires : attention à vos yeux!

Cette semaine, des optométristes ont sonné l’alarme face à la sécheresse oculaire, un problème « grave » et « sous-estimé » qui peut mener à une perte de vision et qui touche aujourd’hui de plus en plus de jeunes. Or, selon les plus récentes statistiques, près de 30 % de la population est affectée par ce fléau.

Néanmoins, ce qui étonne aujourd’hui les spécialistes, c’est qu’ils observent des symptômes liés à la sécheresse oculaire sur des jeunes, dont certains âgés d’à peine 8 ans, alors qu’ils n’étaient auparavant que constatés chez des personnes âgées.

Selon les experts, l’usage des téléphones intelligents et des tablettes en est la principale cause. En effet, lorsqu’une personne regarde l’écran de sa tablette ou de son cellulaire, le nombre de clignements par minute baisse à 4, alors qu’il est normalement de 16.

Une percée québécoise dans la recherche de traitement du cancer du cerveau

Le 9 octobre, le Dr David Fortin, neurochirurgien et neuro-oncologue au CIUSSS de l’Estrie-CHUS et professeur-chercheur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) de l’Université de Sherbrooke et au Centre de recherche du CHUS (CRCHUS), annonçait avoir mis au point un traitement novateur qui pourrait aider à prolonger la vie des patients qui vivent une récidive de glioblastome, une forme rare de cancer du cerveau.

« Notre équipe de recherche a réussi à trouver la synergie parfaite entre les deux techniques pour traiter efficacement le cancer et prolonger la vie des patients de manière significative sans nuire à leur qualité de vie », a souligné le Dr Fortin.

De ces résultats de recherche, il est envisagé de lancer une étude démontrant l’efficacité du traitement. L’étude s’adresse aux personnes qui vivent leur première récidive de cancer du cerveau. Il s’agit ainsi d’un traitement unique au monde.

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