Des études sur les conditions de vie des personnes aînées LGBT ont démontré qu’en plus de subir les effets du vieillissement au même titre que l’ensemble des aînés, elles doivent également faire face à d’autres problèmes et situations particulières, tels que :
un soutien du réseau familial moins important que celui des hétérosexuels;
l’appréhension d’être victime d’homophobie et de transphobie de leurs pairs, et de devoir ainsi cacher leur orientation sexuelle, et leur identité ou expression de genre;
une tendance plus élevée que la moyenne à vivre dans la solitude, à souffrir de dépression et à développer des dépendances;
une propension à penser au suicide.
Pourquoi le 17 mai?
Le 17 mai est une date symbolique pour les personnes homosexuelles. L’homosexualité a été retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 17 mai 1990.
Une nouvelle plateforme numérique est désormais disponible pour l’achat en ligne de produits québécois. Imaginé par les entrepreneurs Isabèle Chevalier (Bio-K+) et Georges Karam (Cognibox), dragons à l’émission de Radio-Canada Dans l’œil du dragon, le site Internet Ma Zone Québec réunit uniquement des produits conçus par de petites et moyennes entreprises québécoises. Meubles, vêtements et denrées alimentaires y sont notamment mis en vente.
Avec la propagation rapide de la COVID-19 et le ralentissement économique qui a suivi, les deux dragons ont lancé un appel aux entrepreneurs québécois pour qu’ils commercialisent leurs produits sur leur nouvelle plateforme. Aujourd’hui, près de 500 entreprises qui ont déjà un portail numérique transactionnel ont été sélectionnées pour le lancement, mais d’autres s’ajouteront prochainement.
Plus que jamais, il est important de valoriser l’achat local et de soutenir nos entrepreneurs!
« Cette hausse est un gain significatif pour les personnes aînées en situation de vulnérabilité financière. Les aînés qui reçoivent le maximum de la PSV et du SRG ont 18 000 $ par année, ce qui est en dessous du seuil de la pauvreté. C’est inacceptable. Une société aussi avancée que la nôtre doit prendre soin de celles et ceux qui y ont contribué toute leur vie. Cette hausse ne doit toutefois pas disparaître après la pandémie pour les appauvrir à nouveau. Le coût de la vie ne baissera pas, lui », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Le projet nommé « Le GO pour bouger ! » est composé d’une série d’exercices d’une quinzaine de minutes à faire plusieurs fois par semaine, avec des capsules vidéo pour vous accompagner. Enfin, le projet contient cinq blocs d’exercices en fonction de la forme physique de la personne, de sorte que tous puissent faire des exercices, peu importe le niveau d’autonomie.
À partir du 11 mai 2020, sous réserve du respect de conditions spécifiques, une personne proche aidante significative qui était déjà présente avant l’interdiction sur une base régulière pourra apporter de l’aide et du soutien à une personne en CHSLD, en RI-RTF ou en RPA. L’assouplissement de ces mesures est assujetti au respect de certaines précautions pour assurer les bénéfices associés et éviter que la propagation de la COVID-19 débute ou reprenne dans ces milieux.
En tout temps, il est important de suivre les consignes afin d’assurer la sécurité de tous. Ainsi, le gouvernement du Québec, en collaboration avec le Dr David Lussier, gériatre, a produit un guide en ligne pour préparer les personnes proches aidantes durant le contexte de la crise et dans le respect des mesures de santé publique.
L’organisme Les Petits Frères a récemment lancé la campagne Contrer l’isolement – Pour l’amour des aînés afin d’amasser des dons pour le Fonds d’urgence COVID-19 pour les personnes aînées isolées. Alors que les personnes aînées sont les plus touchées par la pandémie et que celles qui étaient déjà isolées le sont davantage, il est important de les soutenir maintenant pour éviter qu’elles deviennent des victimes collatérales. Cette campagne est un appel aux dons afin de permettre aux Petits Frères de maintenir et d’élargir leur accompagnement auprès des personnes aînées isolées.
Cette crise que traverse le Québec actuellement affecte tout particulièrement les personnes aînées vivant seules et étant sans ressource. Alors que l’on sait que les impacts de l’isolement sur la santé physique et mentale des personnes aînées sont encore plus grands que pour la population en général et que c’est tout particulièrement le cas en ce temps de crise, Les Petits Frères se tournent vers la population et lancent un appel à la solidarité et aux dons qui permettront d’apporter un soutien essentiel.
Mis sur pied il y a plus de 12 ans par Godelieve De Koninck, orthopédagogue à la retraite et membre de l’AREQ, Liratoutâge vise à encourager la lecture auprès des aînés en perte d’autonomie. C’est une occasion de plaisir, de réconfort et de partage, car après tout, écouter quelqu’un lire, c’est aussi lire !
En ces temps de pandémie, il est cependant impossible de continuer à offrir ce service. Voilà pourquoi l’AREQ, en collaboration avec Mme De Koninck, a développé des capsules de lectures virtuelles, adaptées et diversifiées.
Voici donc la deuxième séance de lecture virtuelle!
Ainsi, le financement annoncé par le gouvernement s’inscrit dans le cadre d’un plan d’action proposant une série de mesures concrètes pour assurer une réponse optimale aux besoins psychosociaux actuels de la population et aux besoins qui pourront se manifester au-delà de la gestion de la crise sanitaire actuelle.
Parmi ces mesures, mentionnons notamment :
la bonification des services Info-Santé 811;
l’amélioration de l’accès à des services psychosociaux et en santé mentale appropriés et en temps opportun pour toute personne en faisant la demande;
l’intensification des services de consultation sociale et de consultation psychologique et le déploiement des services prioritaires en santé mentale, dont le rehaussement des services de proximité.
D’autres mesures déjà en cours permettront également de mieux répondre aux besoins des personnes affectées par la pandémie, soit :
le déploiement d’un programme spécial pour soutenir les familles endeuillées, incluant des services d’écoute téléphonique, l’accès à des services gratuits de consultation individuelle, la promotion du Guide pour les personnes endeuillées en période de pandémie ainsi que de l’accompagnement et du soutien à la pratique clinique;
le déploiement de la campagne Aller mieux et la diffusion de guides informatifs pour la population ciblée;
la prise de contact auprès des personnes suivies et de celles en attente de services, ce qui représente près de 800 000 personnes.
C’est un pas dans la bonne direction et il faudra s’assurer de l’accessibilité à ces services pour les personnes aînées qui souffrent d’isolement depuis plusieurs semaines.
Le 5 mai, le gouvernement du Québec dévoilait un plan de déconfinement pour les personnes aînées en résidence. L’AREQ a accueilli favorablement ce plan, car beaucoup de personnes aînées commençaient à se sentir oubliées dans les résidences d’hébergement. Il faut rappeler que dans la grande majorité des cas, ce sont des personnes autonomes et en bonne santé qui y vivent.
« Il ne faut pas non plus sous-estimer les impacts du confinement sur leur santé mentale et physique », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Le soutien incomparable d’une personne proche aidante
Depuis le début de la période de confinement, plusieurs personnes proches aidantes vivent de l’inquiétude quant au sort de leur proche hébergé en CHSLD. Dans le contexte de la crise et du manque de personnel, il est essentiel de pouvoir compter sur le soutien des proches aidants qui devraient être vus davantage comme des partenaires du réseau de la santé. Il faudra toutefois s’assurer que l’équipement soit disponible pour leur protection et celle des autres.
« Le gouvernement a bien fait d’ouvrir la porte aux personnes proches aidantes en CHSLD. Il ne faut jamais négliger les bienfaits qu’elles apportent sur la santé émotionnelle et physique des personnes hébergées. Elles ont déjà l’habitude de suivre des directives médicales. Elles peuvent fort bien se conformer aux mesures de santé publique afin de limiter la propagation du virus », rappelle Mme Lapointe.
Pour le respect des droits et de la dignité de toutes les personnes aînées, peu importe où elles vivent
Rappelons par ailleurs que plusieurs personnes de 70 ans et plus vivent à domicile et espèrent une reprise de leurs activités d’une manière plus libre, tout en restant prudentes. Selon l’AREQ, le plan de déconfinement devra aussi s’assurer du respect de leurs droits autant que de leur santé mentale et physique, en lançant un message clair afin de lutter contre l’âgisme.
L’initiative Déconfinement Virtuel pour Aînés (DV Aînés) a été fondée alors que la pandémie du COVID-19 sévissait de plein fouet au Québec. Mis sur pied par deux étudiantes en médecine, ce site Web a été conçu pour « centraliser les ressources afin d’aider les aînés à naviguer sur les plateformes virtuelles et à avoir accès à la multitude d’activités offertes pour soutenir les familles en temps de crise ». Vous y trouverez notamment des activités et des ressources d’ordre physique, culturel, social, etc.
L’isolement et la distanciation sociale étant en place depuis déjà plusieurs semaines, l’équipe derrière ce projet a constaté les répercussions déplorables que la COVID-19 a eues au sein de la population, tout particulièrement auprès des personnes aînées. Comme le rappellent les personnes fondatrices de DV Aînés, les mesures de prévention et de sécurité mises en place ont exacerbé la solitude des aînés, les privant de la visite de leurs proches et de bien des services d’aide et de soutien normalement offerts.
Même si les déboires des 900 retraités des journaux du Groupe Capitales Médias ont été largement médiatisés , notamment en ce qui concerne la baisse de leur rente de 26 à 30 %, tout comme ceux qu’ont subi les retraités de Papiers White Birch, de Sears et de combien d’autres dans le passé, le gouvernement refuse toujours de favoriser la mise sur pied d’une forme d’assurance ou de garantie de rentes qui pourrait s’inspirer, par exemple, de ce qui se fait en Ontario depuis 40 ans déjà.
Depuis le début de la pandémie COVID-19, le gouvernement fédéral a adopté plusieurs mesures touchant notamment les personnes aînées et les proches aidants. Voici une liste de ces mesures :
Mettre à jour le programme Nouveaux Horizons pour les aînés pour que les organismes communautaires puissent utiliser leur financement afin d’aider les aînés à traverser la pandémie COVID-19.
Accroître le soutien aux collectivités pour les aînés en versant 9 millions de dollars à Centraide, pour que l’organisme puisse aider les aînés à acheter des articles comme des aliments et des médicaments. Un montant supplémentaire de 350 millions de dollars a été annoncé pour le Fonds d’urgence pour l’appui communautaire afin d’aider les Canadiens vulnérables par l’entremise d’organismes qui offrent des services essentiels à ceux qui sont dans le besoin, y compris les aînés.
Instaurer la Prestation canadienne d’urgence (PCU) afin d’offrir une aide salariale aux Canadiens, y compris les aînés, qui ont cessé de travailler en raison de la COVID‑19. Les prestations du Régime de pensions du Canada, de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti ne modifient pas l’admissibilité à la PCU.
Instaurer un paiement complémentaire au crédit pour la taxe sur les produits et services, ce qui donnera aux aînés ayant un revenu faible ou modeste environ 400 $ pour ceux qui vivent seuls, et environ 600 $ pour ceux qui vivent en couple.
Enfin, il est important de noter que cette situation est en constante évolution et le gouvernement met régulièrement à jour ses mesures.
Dans une lettre ouverte, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, fait appel aux gouvernements fédéral et provincial afin de considérer la vulnérabilité financière des personnes aînées en cette période de crise. 2 000 $ par mois, c’est ce que le gouvernement fédéral offre actuellement avec la Prestation canadienne d’urgence (PCU). C’est un effort salutaire pour soutenir les familles et les individus qui ont perdu leur emploi en raison de la COVID-19, un montant qui a été jugé suffisant pour vivre décemment durant la pandémie. C’est pourtant beaucoup plus que ce que le gouvernement fédéral offre aux personnes aînées avec le Supplément de revenu garanti (SRG) et la Pension de vieillesse (PSV).
1 500 $ par mois, c’est le montant qu’un aîné célibataire, divorcé ou veuf reçoit mensuellement avec le maximum combiné du SRG et de la PSV. Est-ce suffisant pour subvenir aux besoins d’une personne âgée vivant en résidence privée, dont le coût des loyers ne cesse d’augmenter? Parlons aussi du prix des aliments qui ne baissera pas après la pandémie, des médicaments, des soins et des services qui deviennent souvent nécessaires en vieillissant, etc.
Augmenter le SRG et la PSV et régler l’enjeu de l’indexation
Si injecter des fonds pour une relance économique est souhaitable, de grâce, n’oublions pas celles et ceux qui ont contribué toute leur vie pour avoir ces filets sociaux qui nous protègent durant une telle crise. Il est plus que temps pour le fédéral d’augmenter la Pension de vieillesse et le Supplément de revenu garanti afin d’assurer des revenus décents pour toutes et tous à la retraite.
Au Québec, n’oublions pas que plus de 300 000 personnes retraitées voient leur pouvoir d’achat s’amenuiser chaque année. Le gouvernement du Québec a fermé les yeux trop longtemps sur cet enjeu qui appauvrit les personnes retraitées des secteurs public et parapublic. Or, avec la désindexation de leurs rentes, nous nous apercevons que la courbe des revenus de retraite s’éloigne de plus en plus de la courbe du prix du panier d’épicerie. Il faut absolument y remédier.
Connaissez-vous le projet Liratoutâge? Il s’agit d’un service de lecture offert aux personnes vivant en CHSLD et en résidences privées pour aînés. Mis sur pied il y a plus de 12 ans par Godelieve De Koninck, orthopédagogue à la retraite et membre de l’AREQ, cet organisme vise à encourager la lecture auprès des aînés en perte d’autonomie. Liratoutâge est une alternative agréable, destinée aux personnes qui aiment la lecture et qui ne peuvent s’y adonner pour diverses raisons. C’est une occasion de plaisir, de réconfort et de partage, car après tout, écouter quelqu’un lire, c’est aussi lire !
En ces temps de pandémie, il est cependant impossible de continuer à offrir ce service. Voilà pourquoi, l’AREQ, en collaboration avec l’organisme, a développé des capsules de lectures virtuelles, adaptées et diversifiées. C’est donc dire que malgré leur confinement, les personnes en perte d’autonomie ayant accès à un téléphone, une tablette ou un ordinateur pourront continuer à suivre l’actualité, à éveiller leurs esprits et à maintenir un contact. Bien évidemment, le virtuel ne remplacera jamais les bienfaits d’une présence humaine. Néanmoins, la technologie permet de rejoindre des personnes susceptibles de souffrir de l’isolement.
Nous vous proposons donc un rendez-vous hebdomadaire avec Mme De Koninck pour accompagner un instant des personnes que nous portons dans notre cœur et qui auront certainement du plaisir à se changer les idées.
Présentation du projet Liratoutâge
Première séance de lecture par Mme Godelieve De Koninck
Le 29 avril, l’AREQ tenait pour une première fois de son histoire une session virtuelle de préparation à la retraite (SPR). Ces sessions se tiennent habituellement dans chaque région du Québec auprès de centaines de personnes participantes. Or, en raison de la pandémie, l’AREQ a dû trouver une nouvelle manière d’offrir ce service aux membres de la Centrale des syndicats du Québec qui prendront bientôt leur retraite. Ce fut un franc succès, à l’aide de la vidéoconférence!
L’AREQ avait ainsi invité les personnes qui devaient participer aux sessions qui ont été annulées en raison de la COVID-19 et qui envisagent de prendre leur retraite dans l’année. D’autres sessions sont à prévoir afin de parcourir tous les sujets normalement abordés lors d’une session régulière.
Les principaux objectifs de ces sessions sont :
de faire connaître l’AREQ, ses services, son fonctionnement;
de donner des pistes d’exploration quant à l’évaluation des finances à la retraite;
de connaître les éléments les plus importants des différents régimes collectifs et régimes d’assurances disponibles;
de donner l’information nécessaire afin de permettre aux personnes participantes d’estimer la date la plus propice pour prendre leur retraite compte tenu des différents éléments qui doivent être pris en considération;
de donner des réponses quant aux appréhensions que suscite le passage de la vie active à la vie de retraité.
Le 29 avril, l’AREQ apprenait le départ de Mme Judith Gagnon, présidente de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) depuis 2014. Ainsi, l’AREQ a tenu à souligner son apport dans la cause de la défense des droits des personnes aînées au Québec et son ouverture à un regroupement des associations de personnes aînées.
« Assumer bénévolement le rôle de présidente d’une association nationale, c’est un défi de taille! Je crois qu’elle l’a relevé avec brio pendant ces six dernières années. Mme Gagnon continuera, je suis certaine, de faire une grande différence dans sa communauté pour le mieux-être des personnes aînées », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
La situation actuelle que nous vivons avec la COVID-19 démontre la nécessité d’apporter des changements en profondeur dans notre approche, comme société, auprès des personnes aînées. Plus que jamais, nous devons travailler ensemble pour assurer des conditions de vie dignes pour celles et ceux qui ont bâti le Québec. En ce sens, l’AREQ réitère son ouverture à continuer dans ce bel esprit de collaboration bâti au fil des dernières années.
Le 28 avril, en ce Jour commémoratif des personnes décédées ou blessées au travail, l’AREQ avait une pensée particulière pour les professionnels de la santé décédés au front durant la pandémie COVID-19, ainsi que pour leurs proches. Ces tristes événements nous rappellent à quel point le personnel du réseau de la santé se met à risque quotidiennement pour aider à sauver des vies.
L’émission de radio de l’AREQ a dû prendre une pause durant les premières semaines de confinement, ce qui nous a permis de réfléchir à un nouveau mode de production adapté à la situation. C’est ainsi en direct de la maison plutôt que dans les studios de CKIA que nous avons enregistré la présente émission !
Ainsi, cette semaine, nous parlons notamment de nos dernières sorties publiques en cette période de crise. Nous recevons de plus Carolyn Martel, actuaire spécialisée en divorce et en régimes de retraite et fonds de pension pour nous parler des éléments à considérer lors d’un divorce après la retraite.
Enfin, Laurier Caron, conseiller à l’AREQ, nous parle de la mise sur pied d’une chaîne d’appels actuellement menée par des membres de l’association, et ce, afin de briser l’isolement de ceux et celles qui ont plus de 80 ans.
« C’est un bel exploit! Parmi nos membres du conseil national, nous avons une moyenne d’âge de 75 ans. Cela démontre que nous pouvons rester branchés, peu importe l’âge. En nous adaptant de la sorte, nous avons pu faire avancer les dossiers de l’AREQ dans les règles de l’art, notamment concernant la tenue de nos assemblées et de notre congrès triennal », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Le conseil national de l’AREQ
Le conseil national est l’autorité première entre les congrès. Il est formé des 15 membres du conseil d’administration et des 87 personnes présidentes de secteur et se réunit deux fois par an. Le conseil national adopte, entre autres, le plan d’action national et le budget.
Malgré le confinement qui nous afflige toutes et tous, l’AREQ a tenu le fort depuis le début de la pandémie pour défendre les droits des personnes aînées au Québec, et continue de le faire quotidiennement. En ces temps troubles, nous devons redoubler d’efforts pour revendiquer des meilleures conditions de vie pour les personnes aînées, notamment les personnes hébergées en CHSLD.
Le 23 mars, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ commentait à LCN les premiers décès de la COVID-19, soit des personnes aînées. C’était au début des mesures de confinement.
Dénonciation des frais de livraison de repas dans les résidences pour aînés
Le 30 mars, l’AREQ a choisi de faire un don de 2000 $ à l’organisme Les Petits Frères, dont la mission est de contrer l’isolement des personnes aînées. Par ce geste de solidarité, l’AREQ a tenu à soutenir cet organisme qui déploie des efforts incommensurables dans cette période de crise due à la pandémie COVID-19.
Demande de report des hausses de loyer dans les résidences pour aînés
Le 12 avril, choquée par la situation déplorable révélée au CHSLD Herron, où des aînés étaient laissés à eux-mêmes, souffrant de déshydratation et de faim, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ a tenu à réagir dans une lettre ouverte pour dénoncer cette situation inacceptable.
Demande d’une commission d’enquête publique et d’états généraux sur les soins aux aînés
Le 17 avril, l’AREQ réclame publiquement une commission d’enquête publique et des états généraux sur les soins aux aînés. Les histoires d’horreur en CHSLD sont connues depuis des années. La crise actuelle liée à la pandémie COVID-19 ne fait qu’exacerber les problèmes connus depuis longtemps dans le réseau de la santé quant aux services aux personnes aînées. À la lumière des derniers cas révélés récemment dans plusieurs CHSLD du Québec, l’Association réclame des actions importantes à court et à long terme.
Le 22 avril, dans une lettre ouverte, la présidente de l’AREQ rappelle que les soins à domicile font partie de la solution à la crise que connaît les CHSLD depuis des années. Investir dans les soins à domicile et dans le maintien de l’autonomie des aînés retarde le potentiel d’une hospitalisation critique et l’aggravation d’une perte d’autonomie pouvant mener à l’hébergement en CHSLD. Cela réduit ainsi la pression que vivent actuellement nos CHSLD au Québec. De plus, cela permet de répondre au souhait de la vaste majorité des gens de pouvoir rester dans leur communauté le plus longtemps possible, près des leurs. Ce n’est pas nouveau. Déjà, la Commission Clair le mentionnait en 2000, il y a 20 ans.
Plus que jamais, il est important de se mobiliser pour réclamer une qualité de vie digne à celles et à ceux qui ont bâti le Québec. Même en confinement, l’AREQ continuera à veiller à la défense des droits des personnes aînées!