Par voie de communiqué, l’AREQ a réagi au budget provincial 2022 déposé le 22 mars dernier. D’une part, l’AREQ s’est étonné que le budget n’accorde pas plus d’importance aux soins à domicile. Des effets tragiques de la pandémie avaient pourtant accru le souhait de la majorité des aînés qui préfère vivre dans le domicile de leur choix plutôt que dans les milieux de vie collectifs.
« Encore une fois, on priorise le béton. On ne fait que réparer des années de laisser-aller en injectant plus d’un milliard de dollars pour la reconstruction d’établissements en mauvais état. C’est bien, mais d’un autre côté on pellette un problème majeur par en avant en négligeant les soins à domicile. Avec seulement 137 millions de dollars, c’est insuffisant pour répondre aux besoins des aînés », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Le pouvoir d’achat décroissant des aînés
Par ailleurs, l’AREQ a accueilli favorablement le 500 $ remis aux personnes avec un revenu de moins de 100 000 $, ce qui est susceptible d’aider ponctuellement les personnes aînées à faible revenu. Or, il ne s’agit que d’une mesure temporaire et l’AREQ milite pour des solutions permanentes afin d’éviter l’appauvrissement des aînés, dont plusieurs milliers n’ont pas de rentes pleinement indexées au coût de la vie.
« Le prix des denrées alimentaires ne va pas diminuer par magie le 1er janvier 2023. Le gouvernement doit trouver des solutions durables pour contrer la perte de pouvoir d’achat des aînés due à l’inflation. Les aînés ont besoin de mesures financières plus importantes qui perdureront dans le temps, plutôt que d’un chèque à la veille des élections », a affirmé Mme Lapointe.