C’est avec stupéfaction que l’AREQ a appris que le gouvernement n’a pas conservé les grilles d’évaluation des visites de ses inspecteurs dans les CHSLD et les résidences pour aînés (RPA) de la province lors de la première vague de la COVID-19. Cette révélation de la sous-ministre adjointe à la direction générale des aînés et des proches aidants, dans l’enquête de la coroner Géhane Kamel, est lourde de sens.
Par voie de communiqué, la présidente de l’AREQ, Lise Lapointe, a exprimé son indignation :
« Se faire dire que les preuves des évaluations des RPA et des CHSLD ont disparu, ça ne passe pas. C’est difficile de savoir si la destruction de ces documents était volontaire, ou s’il s’agit d’incompétence de la part des personnes en autorité. Dans les deux cas, c’est très inquiétant et, surtout, cela démontre un manque de considération envers les aînés en situation de vulnérabilité durant la crise de la pandémie. »
L’AREQ exige ainsi un correctif immédiat, et que les grilles d’évaluation des visites d’inspection en RPA et en CHSLD soient non seulement préservées de manière écrite, mais aussi rendues publiques systématiquement afin d’en informer les proches. Puis, les associations de défense des droits des aînés devraient aussi être parties prenantes des processus d’évaluation.
Entrevue de Lise Lapointe avec Martin Pelletier à la radio 107,7 Estrie