Le 19 janvier, l’AREQ a pris connaissance du rapport du Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE) qui, sans grande surprise, fait état de constats dénoncés par l’AREQ depuis longtemps : leadership insuffisant pour apporter un éclairage sur la situation des aînés dans la prise de décision gouvernementale, recours important au privé avec absence d’encadrement, manque de ressources financières et humaines ainsi que la mobilité de la main-d’œuvre. Ainsi, l’AREQ a réagi par voie de communiqué.
Selon l’AREQ, si les recommandations du CSBE doivent être prises en compte, il en va de même pour les recommandations de tous les rapports rendus publics dans les dernières années. Au début de la pandémie, l’AREQ avait recensé 17 rapports et 153 recommandations pour améliorer les conditions de vie des aînés. Or, seulement 10 % de ces recommandations ont été appliquées, ce qui explique en partie la dégradation des soins aux aînés et l’hécatombe de la première vague.
« Trop souvent, la partisanerie l’emporte sur le bien commun quand vient le temps d’agir pour améliorer les conditions de vie des aînés. Or, le défi démographique du Québec est trop important pour garder la tête dans le sable. Il est plus que temps qu’on entreprenne un chantier non partisan pour mettre en place des solutions efficaces, pérennes et souhaitées par les aînés, pour les aînés d’aujourd’hui et de demain », a affirmé Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.