La crise du logement au cœur d’une activité sociopolitique au Centre-du-Québec

Plus de 70 personnes ont participé à une activité sociopolitique organisée par l’équipe sociopolitique de l’AREQ dans la région Centre-du-Québec. Le sujet de l’heure était la crise du logement et ses répercussions sur les personnes aînées. Pour l’occasion, le conférencier invité était Julien Simard, gérontologue social, chercheur au département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM, Ph.D. en études urbaines et M.Sc en anthropologie. Ce dernier avait d’ailleurs collaboré récemment à un numéro spécial du magazine Quoi de neuf sur le sujet de la crise du logement.

La crise du logement fait couler beaucoup d’encre au Québec depuis plusieurs années. Même si les taux d’inoccupation des logements locatifs fluctuent autour du fameux seuil de 3 % en fonction des différentes villes du Québec, cette crise n’est pas uniquement due à un manque d’offres, mais doit également se comprendre comme une crise d’abordabilité. Au printemps 2022, les 4 ½ au Québec étaient affichés à un prix moyen de 1  316 $ sur le site de petites annonces Kijiji.

À mesure que s’approfondit cette crise multiforme, on remarque qu’une part de plus en plus importante de personnes âgées de 65 ans et plus éprouvent des difficultés à se loger dans la province, surtout lorsqu’il est temps de se trouver un nouveau logement. L’inflation élevée n’aide pas, évidemment, car les revenus de retraite –souvent stables – des personnes âgées ne sont pas suffisamment indexés. Ainsi, de nombreuses personnes aînées se trouvent présentement en situation de précarité résidentielle, qui résulte d’un continuum de situations rendant l’occupation du logement incertaine, inadéquate ou inabordable, la plus extrême étant l’expulsion.

Des solutions pour et par les collectivités locales

Selon M. Simard, l’histoire du Québec nous a montré que des projets comme les CLSC – autrefois joyaux du réseau de la santé et des services sociaux, avant les diverses vagues d’austérité – se construisent à partir des communautés locales. Les solutions à la crise du logement affectant les personnes âgées devront suivre le même chemin.

Merci à toute l’équipe derrière l’organisation de l’événement :

  • Lucie Pelletier (Shawinigan)
  • Marc Dion (Nicolet)
  • Johanne Allard (Bois-Francs)
  • Dominique Bédard (Bois-Francs)
  • Nicole Jacob (Drummondville)
  • Claude Blais (Louiseville)

Et merci à la présidente de l’AREQ, Micheline Germain, pour sa présence.

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