Le lundi 9 mai, une lettre ouverte de Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, a été publiée dans Le Devoir. Ce texte fait état du grand retard dans le développement des soins à domicile au Québec en comparaison avec les chantiers des maisons des aînés dont les coûts exorbitants ne cessent de croitre avec la conjoncture économique. Pourtant, le souhait des personnes aînées est largement de pouvoir rester dans le milieu de vie de leur choix (maison, appartement, milieu de vie collectif, résidence pour aînés, etc.) et d’y recevoir des soins de qualité.
Or, il y a au Québec une disparité frappante entre le financement des centres d’hébergement pour aînés et les investissements en soins à domicile. Pour sa part, le Danemark, qui fait face à un défi démographique semblable au nôtre, accorde 65 % de son budget de soutien aux personnes aînées aux soins à domicile. Pour le Québec, près de 70 % du budget est dépensé dans les lieux d’hébergement, une proportion complètement inversée.
L’expérience du Danemark démontre qu’on peut offrir un nombre impressionnant d’heures de soins et de services à domicile pour des pertes d’autonomie avancées, et ce, à coût moins élevé qu’en construisant de nouveaux bâtiments. Comment le Danemark réussit-il à offrir des soins et des services de qualité là où les personnes choisissent de rester? Découvrez le dans la lettre ouverte de la présidente de l’AREQ!
« La Révolution tranquille a été accompagnée d’un défi démographique de taille, soit le baby-boom. La société québécoise est, cette fois-ci, mûre pour relever un nouveau défi : devenir un Québec digne de ses aînés. » – Lise Lapointe, présidente de l’AREQ