Le 12 octobre, les membres du comité national de la retraite de l’AREQ ont participé à un premier Sommet sur la retraite au Québec, organisé par l’Observatoire de la retraite (OR). Le thème de cet événement était : « La retraite en 2040, agir maintenant pour la retraite de demain ». Animé par Annick Kwetcheu Gamo, ce rassemblement fut l’occasion d’entendre plusieurs conférences d’experts issus du monde du travail, de l’actuariat, de la démographie, du droit, des finances, de l’économie et du monde syndical. C’était aussi une opportunité pour les participantes et participants d’échanger et de soumettre des propositions pour solutionner les enjeux de la retraite de demain, y compris les impacts de la non-indexation de la rente des personnes retraitées des services publics.
Sondage de l’OR
À cet effet, l’OR a publié cette semaine, avec la collaboration de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC), un important sondage sur la perception des Québécoises et des Québécois envers la retraite. Pour une grande majorité des répondants (56 %), les régimes de retraite sont mal adaptés au monde du travail. Des proportions significativement plus élevées existent notamment chez les répondant(e)s ayant une perception négative de la retraite (78 %), qui n’ont pas accès à un régime privé de retraite (63 %) et qui sont généralement mal informé(e)s sur les aspects financiers de celle-ci (62 %).
Selon l’OR, ces chiffres démontrent deux choses. Premièrement, il est essentiel d’entreprendre un dialogue social sur la retraite sans tarder. Deuxièmement, ils démontrent l’importance de promouvoir l’épargne-retraite compte tenu des inquiétudes financières que la vieillesse suscite auprès des répondants ayant une perception négative de la retraite. De plus, une large proportion des personnes répondantes (68 %) estime que les régimes publics actuels tels que le Régime de rentes du Québec et la pension de la Sécurité de la vieillesse seront insuffisants pour leur permettre une bonne retraite.