Opération « Maintenant », l’indexation! L’AREQ secteur Ahuntsic-Ouest rencontre la députée Christine St-Pierre

Partout au Québec, les membres de l’AREQ sont actifs sur le terrain dans le dossier de l’indexation. Dans le cadre de l’opération « Maintenant », l’indexation!, Gaétane Fillion, présidente du secteur Ahuntsic-Ouest, sur l’Île de Montréal, accompagnée de Jean-Guy Marcotte, responsable sectoriel du comité retraite, ont rencontré Mme Christine St-Pierre, députée de l’Acadie et ex-ministre des Relations internationales et de la Francophonie.

En 2010, lors de la modification de la loi sur le RREGOP, il a été prévu qu’une indexation des rentes à l’IPC moins 3 %, minimum 50 % (au lieu de l’IPC moins 3 %) sera versée pour les années cotisées entre 1982 et 1999, si le taux de capitalisation requis est atteint. Cependant, le gouvernement ne s’est jamais engagé à verser sa part. Depuis plusieurs années, l’AREQ demande au gouvernement de prendre cet engagement.

Au moment de la rencontre avec Christine St-Pierre, celle-ci s’est engagée à appuyer cette demande, notamment en signant notre document.

Par l’effort et l’énergie des membres de l’AREQ, nous mettons de la pression sur tout le gouvernement en sensibilisant les élus sur cet enjeu qui perdure depuis trop longtemps et qui a des impacts négatifs sur notre pouvoir d’achat.

Mise à jour sur le rendement du fonds du RREGOP en 2018

Retraite Québec annonçait cette semaine les rendements des fonds de certains régimes de retraite du secteur public en 2018.  Ainsi, le rendement du fonds du Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) a été de 4,2 % en 2018. Il était de 9,1 % en 2017 et, sur une perspective de cinq ans, le rendement aura été de 8,4 %. En ce qui concerne le fonds du Régime de retraite du personnel d’encadrement (RRPE), le rendement a été de 4,3 % en 2018 et de 8,3 % sur cinq ans.

Pour plus d’information concernant les rendements des régimes de retraite des secteurs publics : https://www.carra.gouv.qc.ca/fra/rendements/fonds.htm

L’AREQ rencontre le chef intérimaire du Parti Québécois sur le dossier de l’indexation

Le 11 février 2019, nous avons été reçus par notre député à son bureau de Matane, dans le cadre de l’opération l’opération « Maintenant », l’indexation!Nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec lui 45 minutes quant à la démarche qui nous a été confiée par le national, via le régional. La rencontre s’est déroulée agréablement et a porté avant tout sur l’indexation de nos régimes de retraite, sur la perte de notre pouvoir d’achat et sur l’engagement que doit prendre le gouvernement à verser sa part, si le taux de capitalisation requis est atteint. Nous le remercions pour son écoute attentive et son accueil.

Notre député est déjà sensibilisé à notre association et à notre problématique, son père ayant été enseignant. Donc, la présentation de l’AREQ a été plus concise. Les trois points ci-haut mentionnés ont été présentés et expliqués avec des exemples concrets. Très ouvert et réceptif à nos revendications, monsieur Bérubé ne peut cependant signer nos documents qui engageraient son parti.

Comme notre député est aussi le chef intérimaire du Parti Québécois, notre message a des chances de porter plus loin. Monsieur Bérubé nous assure de mettre nos demandes à l’ordre du jour du caucus de son parti et d’en discuter. Il parle aussi de soumettre notre dossier à Véronique Hivon, responsable de l’éducation au sein du parti. Par ailleurs, il aimerait également ouvrir une discussion sur ces sujets et autres, avec des représentants de l’AREQ, le moment venu, peut-être sous la forme d’un déjeuner-causerie.

Nous avons confiance que nos demandes ouvriront des discussions au sein du Parti québécois et, comme il l’a dit, idéalement, à l’ensemble des formations politiques.

Marcel Vignola, président du secteur H de la région 01 et responsable du comité retraite

Louise Verreault, membres de l’AREQ, et au nom des deux autres secteurs de notre comté, Matane (A) et Vallée-de-la-Matapédia (E)

On travaille fort pour l’indexation à l’AREQ région Saguenay–Lac-St-Jean!

C’est avec détermination que des représentants de l’AREQ région Saguenay–Lac-St-Jean ont rencontré le député de Jonquière, M. Sylvain Gaudreault, dans le cadre de l’opération « Maintenant », l’indexation! En effet, Wayne Dacres, président du secteur De La Jonquière, et Jacques Baron, responsable sectoriel (02C) et responsable régional (02) ont profité de l’occasion pour faire cheminer le dossier de l’indexation à l’Assemblée nationale du Québec.

Rappelons que le gouvernement ne s’est jamais engagé à verser sa part pour les années cotisées entre 1982 et 1999, si le taux de capitalisation requis est atteint. Depuis plusieurs années, l’AREQ demande au gouvernement de prendre cet engagement.

Sylvain Gaudreault est député du Parti Québécois depuis 2007 et il connaît bien le dossier de l’indexation de nos rentes de retraite ainsi que les impacts négatifs sur notre pouvoir d’achat à la retraite. La rencontre a été chaleureuse et M. Gaudreault est ouvert à la formation d’un comité de travail sur le sujet.

L’AREQ Haut-Richelieu au front dans l’opération « Maintenant », l’indexation!

Rencontré à son bureau de Comté par le conseil sectoriel de l’AREQ Haut-Richelieu, le député Louis Lemieux a dit comprendre l’impatience des retraités de l’État qui revendiquent, depuis plus de 20 ans, l’indexation de leurs rentes et la restauration de leur pouvoir d’achat. L’ex-journaliste de Radio Canada a même parlé de désindexation voulant ainsi, peut-on croire, dénoncer l’aberration économique dont sont victimes les ex-employés du gouvernement.

Rappelons qu’au lendemain des élections québécoises de 2018, alors que le nouveau gouvernement de la CAQ nommait une toute nouvelle cohorte de députés au Parlement, le comité national de la retraite de l’AREQ lançait en même temps l’opération « Maintenant », l’indexation!

D’ailleurs, l’entretien avec le député Lemieux s’est effectivement inscrit dans le cadre de cette action nationale qui consiste à mettre au parfum chacun des 125 nouveaux élus de l’impact négatif que représente l’indexation partielle des rentes de retraite sur le pouvoir d’achat. Celui-ci s’est engagé à écrire une lettre d’appui au président du Conseil du Trésor et à suivre de près l’évolution du dossier. Souvenons-nous qu’en 2010, lors de la modification de la loi sur le RREGOP, il était prévu qu’une indexation des rentes à l’IPC moins 3 %, minimum 50 % (au lieu de l’IPC moins 3 %) soit versée pour les années cotisées entre 1982 et 1999, si le taux de capitalisation requis est atteint. Cependant, le gouvernement de l’époque ne s’est jamais engagé à verser sa part. L’AREQ, qui représente plus de 58 000 membres à travers le Québec, demande au gouvernement Legault de corriger le tir.

Au terme de la rencontre, la présidente Renée Dallaire espère que le député Lemieux porte haut et fort les revendications légitimes de ses membres afin que l’injustice économique soit corrigée le plus rapidement possible. 

Michel Roy, 2e vice-président de l’AREQ Haut-Richelieu

Un nouveau dossier de l’Observatoire de la retraite sur la Caisse de dépôt et placement

Le 7 février, l’Observatoire de la retraite rendait public un nouveau dossier sur la Caisse de dépôt et placement. Ce dossier est le deuxième d’une série qui vise à rendre compte des origines et des finalités des institutions fondatrices d’un « modèle québécois » de la retraite. Il revient notamment sur le contexte et les raisons qui ont mené à la création de la Caisse de dépôt et placement, en 1965, en tant qu’instrument de la maîtrise du développement du Québec, et identifie les acteurs qui ont contribué à l’élaboration de ses mandats.

Par exemple, pour le Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics (RREGOP), l’actif net est aujourd’hui de 68,5 G$. Il est constitué de 531 000 cotisants, soit 260 000 retraités et 18 000 conjoints survivants et orphelins. Cela représente 5,4 G$ versés en prestations annuellement. Ainsi, le RREGOP est le troisième déposant en importance à la Caisse de dépôt, derrière le Régime de rentes du Québec (RRQ) qui représente un actif net de 69,3 G$.

Une première action dans l’opération : « Maintenant », l’indexation!

Le 17 décembre, l’AREQ Le Suroît a tenu une première rencontre avec un député dans le cadre de notre opération « Maintenant », l’indexation! Ainsi, deux représentants de l’AREQ, soit Jacques Leclerc, président sectoriel et Pierre Picard, responsable régional de la retraite, ont rencontré Claude Reid, député de Beauharnois et adjoint parlementaire du ministre des Transports.

La rencontre fut très cordiale et M. Reid a été très réceptif à la présentation de l’Association ainsi qu’à nos revendications concernant l’indexation. Le député n’a toutefois pas voulu appuyer officiellement notre demande, soit que le gouvernement s’engage à verser sa part pour contribuer à l’indexation pour les années 1982 à 1999 si le taux de capitalisation requis est atteint.

Enfin, tout en nous assurant qu’il était très sensible à nos demandes, le député prendra le temps de se renseigner afin de connaître la position des instances de son parti sur ce dossier.

Opération : « Maintenant », l’indexation!

Au lendemain des élections québécoises de 2018, alors que la CAQ nouvellement au pouvoir nommait une toute nouvelle cohorte de députées et députés au parlement, le comité national de la retraite de l’AREQ lançait l’opération « Maintenant », l’indexation!

Cette action consiste à rencontrer chacun des 125 députés élus le 1er octobre dernier pour présenter l’AREQ et les informer de l’impact négatif que représente l’indexation partielle des rentes de retraite des employés de l’État sur leur pouvoir d’achat et ainsi obtenir leur appui.

En 2010, lors de la modification de la loi sur le RREGOP, il a été prévu qu’une indexation des rentes à l’IPC -3 %, minimum 50 % (au lieu de l’IPC – 3 %) serait versée pour les années cotisées entre 1982 et 1999, si le taux de capitalisation requis était atteint. Cependant, le gouvernement ne s’est jamais engagé à verser sa part. Depuis plusieurs années, l’AREQ demande au gouvernement de prendre cet engagement.

Afin de réussir cette opération, l’AREQ a fourni à ses membres plusieurs outils d’information et d’action disponibles sur son site Internet.

Le taux d’augmentation de l’indice des rentes (TAIR) est à 2,3 %

Retraite Québec a annoncé cette semaine le taux d’indexation qui s’appliquera au montant de la rente du régime de rentes du Québec (RRQ) à compter du 1er janvier 2019 : 2,3 % (était 1,5 % en 2018). Ce taux a été déterminé en fonction de l’indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada pour chaque mois compris entre novembre 2017 et octobre 2018. On l’appelle aussi le taux d’augmentation de l’indice des rentes (TAIR).

Indexation de la rente du RREGOP en 2019

C’est ce même taux de 2,3 % qui est utilisé pour le calcul du taux d’indexation des rentes des régimes de retraite des secteurs publics administrés par Retraite Québec, tels que le RREGOP, le RRE, le RRF, le RRCE, le RRPE, etc. Cela s’applique également sur la rente du conjoint survivant.

Rappelons que trois formules sont utilisées pour le calcul de l’indexation de la rente des personnes retraitées du secteur public, en fonction des années durant lesquelles elles ont cotisé au régime. Il est possible que plus d’une formule soit utilisée pour calculer l’indexation de la rente d’une personne si celle-ci a versé des cotisations correspondant à plus d’une période.

 

FORMULES*                                                                   INDEXATION AU 1er JANVIER 2019

Années cotisées avant le 1er juillet 1982 

Portion de la rente indexée à 100 % du TAIR

2,3 %

(soit le TAIR)

Années cotisées entre le 1er juillet 1982 et 31 décembre 1999 

Portion de la rente indexée selon le TAIR -3 %

0 %

(soit le TAIR -3 %)

Années cotisées depuis le 1er janvier 2000

Portion de la rente indexée selon la plus avantageuse des 2 formules :
50 % du TAIR ou TAIR -3 %

1,15 %

(soit 50 % du TAIR)

 

*Des changements ont été apportés aux formules d’indexation du Régime de retraite du personnel d’encadrement (RRPE) à la suite de l’adoption de la loi 126. Ce tableau illustre les formules d’indexation de tous les régimes de retraite du secteur public, excluant le RRPE.

Dossier de l’indexation : l’AREQ à la rencontre des partis politiques

Depuis des années, les personnes retraitées ont subi les effets des décisions politiques néfastes qui ont effrité leur pouvoir d’achat. Par exemple, les personnes retraitées de la fonction publique et parapublique québécoise, dont font partie les membres de l’AREQ, s’appauvrissent d’année en année à cause de la non-indexation de leur rente de retraite pour les années cotisées entre 1982 et 1999. Cette situation a de lourdes conséquences pour nos membres qui en subissent les contrecoups.

Dans le cadre de la campagne électorale provinciale 2018, l’AREQ et l’AQRP ont pris l’initiative de rencontrer les partis politiques pour leur rappeler l’importance d’agir. L’invitation, envoyée aux quatre principaux partis, a été acceptée par un représentant de la Coalition Avenir Québec (CAQ), un de Québec Solidaire (QS) et une représentante du Parti Québécois (PQ).

L’objectif de ces rencontres était d’abord de sensibiliser les formations politiques à cet enjeu qui touche aujourd’hui plus de 250 000 personnes retraitées, puis de les amener à collaborer pour trouver des solutions viables à cette perte croissante du pouvoir d’achat liée à la non-indexation des rentes. La présidente de l’AREQ, Lise Lapointe, a pris part aux rencontres, de même que la 1re vice-présidente et responsable politique du dossier de la retraite, Claire Bélanger pour les rencontres avec Québec Solidaire et le Parti Québécois.

La première rencontre a eu lieu avec Marc Picard, candidat de la Coalition Avenir Québec et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de travail  lors de la dernière législature à l’Assemblée nationale. Ensuite, nous avons rencontré, en visioconférence, Simon Tremblay-Pepin, candidat de Québec Solidaire, économiste et professeur à l’Université Saint-Paul à Ottawa. Enfin, nous nous sommes entretenus avec Diane Lavallée, candidate du Parti Québécois, consultante en gestion et ancienne directrice générale de l’Association des établissements de santé et de services sociaux.

Des rencontres constructives

Les trois partis ont été d’accord sur l’importance de faire en sorte que les personnes retraitées soient correctement représentées auprès du gouvernement et que leur représentativité soit assurée. Par ailleurs, ils ont tous compris la nécessité d’agir sur l’ensemble des aspects qui effritent le pouvoir d’achat à la retraite. En plus de la rente qui est désindexée, si le coût des médicaments augmente constamment, si les aînés ne peuvent pas se loger à un coût raisonnable, si les services de santé se privatisent, alors les personnes retraitées se retrouveront au bord du gouffre financier.

Nous reviendrons donc à la charge auprès du gouvernement élu au 1er octobre!

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