Enquêtes concernant l’exploitation des personnes aînées : bond de 55 %

Un article du Devoir révélait cette semaine que les enquêtes à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec (CDPDJ) concernant l’exploitation des personnes aînées ont connu une augmentation de 55 % dans la dernière année.

En 2017-2018, 53 enquêtes ont été menées par la CDPDJ, contre 29 l’année précédente. La Commission a d’ailleurs reçu 230 requêtes à ce sujet, alors qu’elle en avait reçu 164 en 2016-2017.

Enfin, selon Philippe-André Tessier, président par intérim de la CDPDJ, ces chiffres « témoignent d’une prise de conscience au sein de la société, puisque les victimes, ou des témoins, n’hésitent plus à dénoncer des cas d’exploitation des aînés. »

11 février – Journée internationale des femmes et des filles de science

À l’heure actuelle, moins de 30 % des chercheurs dans le monde sont des femmes. Selon les données de l’UNESCO (2014-2016), environ 30 % seulement des étudiantes choisissent des domaines liés aux STEM (Sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) dans l’enseignement supérieur.

À l’échelle mondiale, le taux de scolarisation des filles est particulièrement faible dans les domaines des technologies de l’information et des communications (3 %), des sciences naturelles, des mathématiques et de la statistique (5 %) et dans les domaines de l’ingénierie, de la fabrication et de la construction (8 %).

Depuis longtemps, les préjugés et les stéréotypes de genre éloignent les filles et les femmes des domaines liés à la science. Comme dans le monde réel, le monde à l’écran reflète des biais similaires. L’étude de 2015 du « Gender Bias Without Borders » (Préjugés sexistes sans frontières) réalisée par le Geena Davis Institute a montré que, parmi les personnages montrés à l’écran et ayant un travail identifiable aux STEM, 12 % seulement étaient des femmes.

Afin d’obtenir l’accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science, et aussi pour atteindre l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de proclamer le 11 février Journée internationale des femmes et des filles de science.

Pour cette occasion, l’AREQ vous invite à participer à ce petit « quiz » du Journal de Montréal : Connaissez-vous ces femmes de science?

L’AREQ manifeste en appui aux travailleuses et travailleurs en lock-out à l’Aluminerie de Bécancour

Le 7 février se tenait le Conseil général de négociations (CGN) de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) auquel participaient des représentants du conseil exécutif de l’AREQ. Comme le CGN se déroulait à Trois-Rivières, 150 délégués de la CSQ ont profité de l’occasion pour manifester leur soutien aux travailleuses et aux travailleurs de l’Aluminerie de Bécancour (ABI).

Pour cette occasion, Claire Bélanger, première vice-présidente de l’AREQ et Nicole Gagnon, deuxième vice-présidente étaient présentes sur la ligne de piquetage pour démontrer notre solidarité dans ce conflit de travail. Non seulement il y a les travailleuses et travailleurs, mais il y a aussi les familles et la région qui sont affectées par ce lock-out.

Un nouveau dossier de l’Observatoire de la retraite sur la Caisse de dépôt et placement

Le 7 février, l’Observatoire de la retraite rendait public un nouveau dossier sur la Caisse de dépôt et placement. Ce dossier est le deuxième d’une série qui vise à rendre compte des origines et des finalités des institutions fondatrices d’un « modèle québécois » de la retraite. Il revient notamment sur le contexte et les raisons qui ont mené à la création de la Caisse de dépôt et placement, en 1965, en tant qu’instrument de la maîtrise du développement du Québec, et identifie les acteurs qui ont contribué à l’élaboration de ses mandats.

Par exemple, pour le Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics (RREGOP), l’actif net est aujourd’hui de 68,5 G$. Il est constitué de 531 000 cotisants, soit 260 000 retraités et 18 000 conjoints survivants et orphelins. Cela représente 5,4 G$ versés en prestations annuellement. Ainsi, le RREGOP est le troisième déposant en importance à la Caisse de dépôt, derrière le Régime de rentes du Québec (RRQ) qui représente un actif net de 69,3 G$.

Semaine des enseignantes et des enseignants

À l’occasion de la Semaine des enseignantes et des enseignants, qui se déroule cette année du 3 au 9 février, l’AREQ tient à remercier ces femmes et ces hommes qui façonnent les générations futures, au quotidien, avec passion et professionnalisme.

« Nous avons énormément de respect pour les enseignantes et les enseignants qui évoluent aujourd’hui dans des conditions souvent très difficiles. Les profs méritent qu’on valorise davantage leur rôle dans la société. Donnons-leur les moyens de faire la différence dans la vie de leurs élèves », a soutenu Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.

Semaine nationale de prévention du suicide

La 29e Semaine nationale de prévention du suicide se déroule 3 au 9 février 2019 et a pour thème Parler du suicide sauve des vies. D’après l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS), « le nombre de suicides continue à diminuer au Québec en 2016. Il y a en effet eu 104 suicides de moins, comparativement à 2015, pour un total de 1 046 décès. Cette baisse indique que les efforts déployés pour prévenir le suicide semblent avoir été profitables, notamment chez les hommes ».

Toujours selon l’AQPS, chaque année au Québec, 140 aînés de 65 ans et plus s’enlèvent la vie en moyenne. Pour mieux vous outiller face à de telles situations, l’AREQ vous invite à consulter un document produit par l’AQPS sur le sujet : Prévention suicide aînés – comprendre, s’inspirer, agir. Nous rappelons aussi que vous pouvez vous adresser à la Ligne québécoise de prévention du suicide 1 866 APPELLE (277-3553), qui est accessible partout au Québec, 7 jours par semaine, 24 heures par jour.

L’AREQ joint sa voix au collectif Échec aux paradis fiscaux dans une lettre ouverte

L’année 2019 sera celle du dernier budget de l’actuel mandat du gouvernement fédéral. Les 10 dernières années ont été marquées par des scandales médiatiques qui ont révélé l’ampleur du problème des paradis fiscaux et l’aisance avec laquelle les entreprises multinationales et les grandes fortunes évitent l’impôt : l’affaire KPMG, les Panama et les Paradise Papers ou les Offshore, Lux et SwissLeaks.

Ainsi, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, a joint sa voix en signant une lettre ouverte du collectif Échec aux paradis fiscaux demandant au gouvernement fédéral d’agir concrètement sur la question des paradis fiscaux dans son prochain budget. Le Canada doit devenir un leader de la lutte contre les paradis fiscaux.

Les exemples internationaux d’initiatives prometteuses ne manquent pas. Par exemple, le Royaume-Uni a fait figure de pionnier en implantant en 2016 une taxe sur les profits détournés vers les paradis fiscaux (ou Google Tax) et un registre public des bénéficiaires ultimes des entreprises afin d’augmenter la transparence corporative. L’Australie et l’Union européenne ont aussi adopté des mesures intéressantes inspirées du Royaume‑Uni.

Le nombre de nouveaux étudiants en éducation est à son plus bas depuis 15 ans

Cette semaine, Le Journal de Québec révélait les données d’un document produit par l’Université du Québec, à partir des chiffres du ministère de l’Éducation, qui démontraient que le nombre de nouveaux étudiants en éducation est à son plus bas depuis 15 ans.

Ainsi, au secondaire, « la baisse des nouvelles inscriptions est de 30 % alors que le nombre d’élèves augmentera de 20 % d’ici 10 ans ». le manque de reconnaissance envers cette profession mal aimée est évoqué pour expliquer la situation.

À l’AREQ, nous nous soucions du sort des enseignantes et enseignants actuels ainsi que du futur personnel de l’éducation. C’est pourquoi nous soutenons notamment les initiatives telles que le Mouvement L’école ensemble ou encore Debout pour l’école, qui revendiquent de meilleures conditions pour celles et ceux qui s’occupent de l’éducation des générations futures.

Salaire minimum à 15 $ de l’heure : nouvelle étude de l’IRIS sur le cas ontarien

En 2017, le gouvernement de l’Ontario annonçait sa volonté d’augmenter le salaire minimum à 15 $ de l’heure, alors qu’il se situait à ce moment à 11,40 $. De manière graduelle, le salaire minimum s’est rendu à 14 $ de l’heure jusqu’à ce que le nouveau premier ministre ontarien, Doug Ford, annule la hausse prévue à 15 $ pour 2019. Alors que le débat est encore présent au Québec, l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) s’est intéressé aux effets de la hausse du salaire minimum de l’Ontario dans une nouvelle étude.

Comme le rappelle l’IRIS, plusieurs personnes au Québec considèrent qu’une hausse substantielle du salaire minimum nuirait à l’emploi, forcerait la délocalisation des entreprises et ferait gonfler les prix à la consommation. Or, les études les plus récentes sur le sujet montrent qu’une augmentation du niveau de la rémunération horaire minimale à 15 $ aurait des impacts fortement positifs.

Enfin, selon l’IRIS, 98 % des effets de l’instauration d’un salaire minimum à 15 $ l’heure seraient positifs (augmentation de la rémunération de 828 000 bas salariés) contre 2 % d’effets négatifs (risque de pertes d’emplois). D’ailleurs, un salaire minimum à 15 $ l’heure pourrait générer entre 1,2 et 1,6 milliard de dollars en revenus fiscaux pour les gouvernements québécois et canadien.

Deux municipalités posent des gestes concrets pour la réduction des déchets

Cette semaine, nous mettons en lumière deux actions concrètes menées dans deux municipalités différentes au Québec visant la réduction des déchets. Malgré l’opinion publique en faveur du bannissement des bouteilles de plastique et du recyclage des bouteilles de verres, il semble que le Québec est à la traîne dans ce dossier. Par exemple, au Québec, seulement 14 % du verre récupéré est recyclé, selon Recyc-Québec.

Or, la Ville de Bécancour annonçait dernièrement qu’elle ira de l’avant au cours de la prochaine année afin que disparaissent les bouteilles d’eau en plastique lors des événements qui se déroulent sur son territoire. Il s’agit d’un petit geste qui peut faire une grande différence!

Puis, à Saint-Denis-de-Brompton, les citoyens ont fait pression pour que 100 % du verre récupéré soit recyclé. Toutes les deux semaines, un camion vient chercher la benne à verre de l’hôtel de ville et l’apporte à l’entreprise 2M Ressources, à Saint-Jean-sur-Richelieu, qui conditionne le verre pour la fonderie Owens Illinois, à Montréal. L’opération se fait à coût nul, puisque la municipalité régionale de comté (MRC) rembourse à Saint-Denis-de-Brompton le coût du transport.

Dans tous les cas, ce sont des initiatives citoyennes qui sont à la source de ces changements écoresponsables. C’est pour cette raison que l’AREQ invite ses membres à se faire entendre partout au Québec dans les dossiers environnementaux.

Accès à l’hébergement public : appel à témoignages de personnes âgées ou de leurs proches

Vous avez déjà fait une demande d’hébergement permanent dans un CHSLD, une ressource intermédiaire ou une ressource de type familial pour vous ou l’un de vos proches?

Le Protecteur du citoyen souhaite recevoir vos témoignages et vous invite à répondre à ce sondage.

Les témoignages reçus permettront de mener à bien une enquête systémique sur l’accès à l’hébergement public dans les différents établissements de santé et de services sociaux du Québec.

À noter : les témoignages doivent concerner des demandes formulées au cours des quatre dernières années (depuis 2015).

Toutes vos réponses seront traitées confidentiellement.

Date limite pour répondre au sondage : 28 février 2019.

L’AREQ rencontre la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants

Le 23 janvier, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ , et Claire Bélanger, vice-présidente, ont rencontré Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, pour discuter des priorités de l’Association. En premier lieu, nous avons présenté l’AREQ à la ministre ainsi qu’aux deux attachés politiques présents lors de la rencontre.

Lors de cette rencontre, nous avons notamment sensibilisé Mme Blais et son cabinet au sujet de l’indexation et des impacts négatifs sur le pouvoir d’achat de nos membres. En effet, leur pouvoir d’achat s’effrite d’année en année, notamment en raison de la non-indexation de leur rente de retraite pour les années cotisées entre 1982 et 1999. Puis, en 2010, lors de la modification de la loi sur le RREGOP, il a été prévu qu’une indexation des rentes à l’IPC -3 %, minimum 50 % (au lieu de l’IPC – 3 %) serait versée pour les années cotisées entre 1982 et 1999, si le taux de capitalisation requis est atteint. Cependant, le gouvernement ne s’est jamais engagé à verser sa part. Depuis plusieurs années, l’AREQ demande au gouvernement de prendre cet engagement. Mme Blais s’est montrée sensible à la situation et nous a redirigés auprès du ministre des Finances.

Nous avons également rappelé à la ministre l’importance d’investir dans les soins à domicile pour répondre à la volonté des personnes aînées de demeurer là où ils le souhaitent, le plus longtemps possible, dans leur communauté. Nous lui avons mentionné qu’une des priorités de l’AREQ est de valoriser les travailleuses et les travailleurs qui œuvrent au quotidien au service des personnes aînées en CHSLD. Il est primordial de revoir leurs conditions de travail et de leur assurer une formation adéquate afin d’attirer et de retenir le personnel.

Enfin, l’AREQ s’est dite prête à collaborer avec la ministre pour faire bouger les choses. Il est temps que ça change pour le mieux-être de celles et ceux qui ont bâti le Québec!

Le nouveau guide alimentaire canadien est maintenant disponible

Le 22 janvier, Santé Canada dévoilait le nouveau guide alimentaire canadien. On y retrouve plusieurs changements par rapport à l’édition précédente qui datait de 1992. D’emblée, les produits laitiers qui faisaient partie d’un groupe alimentaire depuis 1942, et dont Ottawa recommandait de consommer jusqu’à quatre portions par jour,  font maintenant partie de la catégorie des aliments protéinés.

À retenir du nouveau guide, Santé Canada met « maintenant de l’avant une assiette dont une moitié est constituée de légumes et de fruits, et une autre moitié qui comporte d’une part des aliments protéinés – comme de la viande, du poisson, du tofu, des œufs, du yogourt, des légumineuses et des amandes – et, d’autre part, des aliments à grains entiers – comme du pain, des pâtes et du riz ».

Par ailleurs, le nouveau guide recommande de consommer les protéines d’origine végétale, comme les légumineuses, les noix, les graines, le tofu ou les boissons de soya enrichies, plus souvent que les protéines d’origines animales, comme le lait, les œufs, la viande rouge ou la volaille.

Enfin, en s’inspirant des guides du Brésil, de la Suède et de la Belgique, le guide recommande de cuisiner plus souvent, de prendre ses repas en bonne compagnie et de rester vigilant par rapport au « marketing alimentaire ».

Si vous voulez en savoir plus, Le Devoir a produit une vidéo explicative sur ce nouveau guide alimentaire.

Décès tragique de la mère de Gilles Duceppe : exigeons des normes de sécurité plus adéquates en résidences privées pour aînés

Le 21 janvier, l’AREQ apprenait le décès de Mme Hélène Rowley Hotte, mariée à l’homme de théâtre Jean Duceppe et mère de sept enfants, dont l’ex-chef du Bloc Québécois Gilles Duceppe. En premier lieu, nos pensées vont envers la famille et les proches.

Mme Rowley Hotte a été retrouvée morte dimanche matin à l’extérieur de la résidence privée pour aînés où elle habitait. Sortie à l’extérieur durant la nuit à la suite du déclenchement d’une alarme d’incendie dans le bâtiment qu’elle occupait, la dame de 93 ans aurait été incapable de regagner l’intérieur de la résidence, embarrée à l’extérieur.

Le dossier est maintenant entre les mains du coroner, mais nous pouvons d’emblée exprimer nos inquiétudes quant aux normes de sécurité et de surveillance en résidences privées pour aînés (RPA). Rappelons que depuis avril 2018, des normes de sécurité avaient été assouplies dans certaines catégories de résidence en permettant notamment à un résident de la RPA ou un bénévole d’assurer la surveillance. L’AREQ avait alors jugé ces nouveaux critères largement insuffisants.

« On va laisser l’enquête se poursuivre. Mais le gouvernement doit s’assurer que tout est mis en place pour assurer la sécurité des aînés. Ça prend une surveillance adéquate », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, en réaction aux événements dans La Presse.

À cet effet, la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, a répondu : « s’il faut revoir la certification pour aller plus loin, nous allons le faire ».

Lettre ouverte de Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, concernant le retrait des services de la Caisse Desjardins

Depuis plusieurs années déjà, la Caisse Desjardins, à l’instar de nombreuses autres institutions financières, retire ses bureaux de services et ses guichets automatiques dans les régions du Québec. Nous apprenions cette semaine que la coopérative avait sabré près de 4,5 % de son parc de guichets automatiques et qu’elle prévoyait aller encore plus loin dans ce sens. Cette situation est symptomatique d’un problème plus large. Pour des raisons budgétaires, les entreprises et les institutions gouvernementales vont privilégier les nouvelles technologies.

À cet effet, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, a souligné dans une lettre ouverte que ce sont malheureusement les personnes aînées qui écopent, « celles qui dépendaient de ces services, et qui n’ont pas eu la chance de grandir avec les nouvelles technologies ».

« De toute évidence, on oublie les personnes aînées en prenant de telles décisions corporatistes. C’est dommage, elles apportent encore beaucoup à la société et mériteraient davantage de considération », a ajouté Mme Lapointe.

Et si à partir de maintenant, nos grandes institutions se faisaient un devoir de mesurer les impacts potentiels de leurs décisions technologiques pour les personnes aînées?

L’AREQ appuie le mouvement exigeant la consigne des bouteilles de vin au Québec

Le 16 janvier, le mouvement « SAQ consigne » a invité la population à faire pression sur la  Société des alcools du Québec (SAQ) afin qu’elle instaure une bonne fois pour toutes la consigne des bouteilles de vin au Québec. Le groupe fait appel au nouveau gouvernement de François Legault pour « être à l’écoute de la population » et améliorer le système québécois de consigne, qui date de 1984.

L’action proposée par ce groupe de citoyens est simple : retourner nos bouteilles de vin vides à la SAQ et exprimer que nous souhaitons que la consigne soit instaurée. Si ce mouvement prend de l’ampleur, il est réaliste de penser qu’il portera fruit, considérant que le Québec fait partie des deux seules provinces au Canada qui ne consignent pas ces bouteilles.

Conscientisé par cet enjeu environnemental, l’AREQ se rallie officiellement aux groupes qui demandent que soit instaurée la consigne des bouteilles de vin au Québec. Rappelons que près de 100 millions de bouteilles de vin aboutissent directement au dépotoir, chaque année au Québec.

Du nouveau dans le dossier de la réforme du mode de scrutin!

Le 17 janvier, le conseil des ministres du gouvernement du Québec a adopté un décret autorisant la ministre de la Justice, Mme Sonia LeBel, à consulter Élections Québec en vue de la rédaction d’un projet de loi sur la réforme du mode de scrutin.

« Étant donné l’indépendance du Directeur général des élections (DGEQ) et d’Élections Québec, cette mesure est nécessaire pour respecter notre engagement de présenter un projet de loi avant octobre 2019 », a expliqué la ministre.

Rappelons que l’AREQ s’intéresse depuis longtemps à l’idée d’une réforme du mode de scrutin pour un plus grand respect de la volonté populaire, du pluralisme politique, ainsi qu’une juste représentation des femmes et de la diversité ethnoculturelle tout en reflétant les particularités régionales du Québec. En ce sens, l’AREQ collabore déjà avec le Mouvement démocratie nouvelle.

Maltraitance en CHSLD : les récents développements

Le 14 janvier, des cas de maltraitance dans un CHSLD privé de Laval ont fait les manchettes. En effet, trois familles ont voulu faire cesser les mauvais traitements auprès de leur proche. Nourriture infecte, préposés débordés, résidents peu ou mal lavés, le CHSLD L’Éden avait fait l’objet de nombreuses critiques dans la dernière année et même avant.

Appelée à commenter, la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, s’est dite « allergique » aux mauvais traitements faits aux aînés. Elle a notamment déploré le fait que les préposés aux bénéficiaires de ces résidences soient moins payés que ceux qui travaillent dans le réseau public. « Ce n’est pas normal, non, que les préposés gagnent moins d’argent que les employés de la SAQ », a-t-elle affirmé.

Par ailleurs, la ministre se dit prête à revoir la loi et à appliquer des sanctions pénales. Elle veut aussi augmenter la cadence des inspections dans les CHSLD et les résidences privées pour aînés. À l’heure actuelle, les CHSLD sont visités par un inspecteur tous les trois ans. Dans les résidences privées qui hébergent des personnes âgées, une vérification est faite tous les quatre ans.

Enfin, l’idée de créer un comité de défense des aînés refait surface, se basant sur un modèle de fonctionnement semblable à celui de la Direction de la protection de la jeunesse. Mme Blais ne s’est pas montrée très favorable à l’idée, considérant qu’il y a des risques d’infantiliser les personnes âgées.  Selon Me Danielle Chalifoux, une avocate spécialisée en droit de la santé, il s’agirait d’une option à envisager.

L’impact du nombre d’élèves dans une classe selon une récente étude

Réduire le nombre d’élèves par classe peut avoir un impact sur leur apprentissage, en particulier au début du primaire et en milieu défavorisé, selon une toute nouvelle étude québécoise.

«Au cours des dernières années, il y a des ministres qui ont affirmé que la taille des classes n’a aucun impact sur les apprentissages. Il y a une sérieuse discussion à y avoir autour de ça, puisque c’est faux», a affirmé Claude Lessard, ancien président du Conseil supérieur de l’éducation et professeur émérite à l’Université de Montréal.

Récemment, l’AREQ appuyait le collectif citoyen Debout pour l’école qui réclame notamment de diminuer les ratios élèves par enseignante et enseignant et les ratios élèves par personnel de soutien.

Attention aux fausses nouvelles sur les réseaux sociaux!

Selon une récente étude américaine publiée le 10 janvier dans la revue Science Advances, les personnes ayant plus de 65 ans seraient 7 fois plus susceptibles de partager une fausse nouvelle sur Facebook que les personnes de 18 à 29 ans. L’analyse est basée sur 8,7 millions de réactions à des nouvelles légitimes et à de la désinformation durant les élections présidentielles américaines de novembre 2016.

D’après Andrew Guess, politologue à l’Université Princeton et auteur principal de l’étude, il y aurait deux hypothèses possibles : « Des études ont montré que les personnes âgées sont plus aptes que les jeunes à déterminer la fiabilité d’une source. Il se peut alors que ce soit l’environnement numérique des médias sociaux qui les embrouille et les rend plus susceptibles de croire en une fausse information. Ou alors, il s’agit d’un sous-groupe de personnes âgées qui ont des problèmes cognitifs, plus de lenteur sur le plan de l’évaluation des sources. »

Jeff Yates, spécialiste québécois de la question, définit la fausse nouvelle comme « une information soit carrément fausse, soit détournée, exagérée ou dénaturée à un point tel qu’elle n’est plus véridique, présentée comme une vraie nouvelle dans le but de tromper les gens. Cela peut être fait pour générer des clics et des partages sur les réseaux sociaux, pour atteindre des objectifs quelconques (politiques, idéologiques, économiques, etc.) ou simplement pour se moquer de la crédulité des lecteurs ».

Enfin, l’AREQ vous suggère deux outils afin de bien repérer les fausses nouvelles sur les réseaux sociaux :

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