Laure Gaudreault, officiellement désignée comme personnage historique par le gouvernement du Québec

Le 8 mars, pour la Journée internationale des droits des femmes, la ministre responsable de la Condition féminine et la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Langue française ont désigné huit pionnières québécoises comme personnages historiques en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Il s’agit de Mmes Marie Lacoste-Gérin-Lajoie, Idola Saint-Jean, Thérèse Casgrain, Marie-Aveline Bengle, Irma LeVasseur, Maude Abbott, Laure Gaudreault et Elizabeth Carmichael Monk.

Les actions que ces femmes ont menées ont eu une incidence majeure sur l’amélioration des droits collectifs des femmes, tant sur le plan politique, juridique et médical qu’éducatif. Ces femmes ont été au cœur des premières grandes revendications pour l’égalité des droits civils et pour la reconnaissance sociale. Elles se sont engagées et ont lutté pour le droit de vote et d’éligibilité, l’accès à l’éducation supérieure, la syndicalisation et l’accès aux professions libérales.

Fondatrice de l’AREQ, Laure Gaudreault est une pionnière du syndicalisme dans le monde de l’éducation. Elle a joué un rôle déterminant dans la mise sur pied des syndicats d’enseignants au cours des décennies 1930 et 1940. Une fondation en son nom a aussi été mise sur pied afin d’aider les jeunes dans le besoin et les aînés en situation de vulnérabilité.

Déjeuner intergénérationnel dans Chicoutimi-Valin : une nouvelle tradition pour la semaine de relâche?

Le 7 mars, c’est avec enthousiasme que petits et grands se sont réunis pour partager un déjeuner dans le secteur Chicoutimi-Valin, pendant la semaine de relâche. Au moment où le secteur souhaitait organiser un déjeuner-causerie pour ses membres, le président du secteur, François Duperré et son équipe ont réalisé que plusieurs personnes seraient absentes puisqu’elles gardaient leurs petits-enfants durant cette semaine de relâche.

Alors, pourquoi ne pas simplement inviter les enfants? De là est née l’idée d’un déjeuner intergénérationnel, où l’AREQ offrait le déjeuner aux enfants sur place. Ce fût un agréable succès qui risque de se répéter l’année prochaine et, pourquoi pas, se produire dans d’autres secteurs!

L’AREQ a maintenant son émission de radio!

Depuis mardi le 5 mars, l’AREQ propose une émission de radio qui sera diffusée en direct sur les ondes de CKIA FM 88,3 deux fois par mois, le mardi, de 11 h à midi et disponible en ligne sur Facebook et YouTube.

L’heure juste, c’est une émission qui s’intéresse à différents enjeux de société qui interpellent les personnes aînées et qui façonnent notre vision du vieillissement de la population. Les soins de santé, l’environnement, les revenus à la retraite, l’égalité entre les femmes et les hommes, etc., voilà quelques exemples des sujets qui y sont abordés.

Épisode 1

Cette semaine, nous recevons Tommy Bureau, conseiller à la vie associative et en appui aux dossiers sociaux qui vient nous parler de l’environnement et d’une lettre ouverte notamment signée par l’AREQ. Puis, nous nous entretenons avec Claire Bélanger et Jacques Boucher, tous deux membres de l’AREQ, pour nous parler de la retraite et de la vie après le marché du travail.

Bonne écoute!

L’AREQ secteur Cap-Diamant rencontre Sol Zanetti pour discuter du dossier de l’indexation

Dans la foulée de l’opération « Maintenant », l’indexation!, des représentants de l’AREQ Cap-Diamant ont rencontré le nouveau député de Québec Solidaire, Sol Zanetti, pour le sensibiliser aux enjeux de l’indexation.

D’entrée de jeu, l’accueil fut très chaleureux pour Jacques Boucher, président du secteur, et Lucille Laforest, 1re vice-présidente. M. Zanetti a écouté avec attention et intérêt la présentation de M. Boucher et de Mme Laforest sur la problématique de l’indexation partielle des rentes. Le représentant de Québec solidaire a ainsi très bien saisi les trois paliers de l’indexation dans le contexte (avant 1982, de 1982 à 1999 et de 1999 à aujourd’hui).

Enfin, le député s’est engagé à défendre notre revendication en signant avec enthousiasme le document de soutien à notre démarche.

L’AREQ préoccupée par les changements climatiques – Une rencontre unique avec Alain Deneault

Le 1er mars, plusieurs secteurs de l’AREQ de la région de Québec—Chaudière-Appalaches ont organisé une conférence d’envergure au sujet des changements climatiques. Ce fût l’occasion pour les quelques 300 personnes présentes sur place d’entendre M. Alain Deneault qui a offert une conférence intitulée « Changements climatiques et pauvreté : Où trouver espoir ? », portant sur le concept de l’économie dans le cadre des enjeux climatiques.

« On en est à chercher du pétrole dans la boue en Alberta ; du gaz dans les cailloux ; de l’or dans des cratères immenses dans lesquels on pourrait insérer la tour Eiffel. On va chercher quelques lingots après avoir tout détruit sur son passage, on voit bien qu’il y a un désespoir du capital pour maintenir son régime. Le capitalisme ne va pas disparaître, mais il va se contracter au profit d’une poignée de privilégiés. Il faudra repenser les choses. Je suis enjoué dans cette idée que dans l’effritement de ce système dysfonctionnel, il y aura une chance de générer autre chose. »

Alain Deneault

Alain Deneault, a signé de nombreux livres dont La médiocratie, les médiocres au pouvoir et Faire l’économie de la haine. Voici un philosophe québécois ancré dans la réalité. Docteur en philosophie de l’université Paris-VIII et directeur de programme au Collège international de philosophie de Paris, il est régulièrement invité comme spécialiste à des émissions d’affaires publiques ou d’actualités au Québec et en France.

 

L’AREQ secteur Amiante rencontre la députée de Lotbinière-Frontenac pour la sensibiliser sur le dossier de l’indexation

Le 18 février dernier, dans le cadre de l’opération « Maintenant », l’indexation!, notre présidente, Michelle Breton, et moi-même, responsable du dossier retraite, avons été reçus par notre députée, Mme Isabelle Lecours, à son bureau de Thetford. Nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec elle pendant près d’une heure.

Dans un premier temps, nous lui avons précisé la mission et les objectifs de notre association, tant sur le plan national que local. Puis, sur la question de l’appauvrissement, nous lui avons présenté, grâce aux documents synthèses produits par l’AREQ, les grandes lignes de notre régime de retraite, le RREGOP et exposé la problématique de la non-indexation de nos prestations entre 1982 et 1999.

Nous avons ajouté que, puisque le taux de capitalisation est croissant depuis une dizaine d’années (notre RREGOP est en santé!), nous demandons que le gouvernement confirme qu’il paiera sa part de l’indexation des années problématiques, ce que présentement le règlement de 2011 ne prévoit pas.

Finalement, lui rappelant que son gouvernement se faisait un honneur de prioriser le bien-être des personnes aînées, nous avons demandé à Mme Lecours si elle appuyait notre demande. Elle a affirmé que notre demande était bien fondée.

Paul St-Hilaire, responsable du dossier retraite de l’AREQ secteur Amiante

Opération « Maintenant », l’indexation! L’AREQ secteur Ahuntsic-Ouest rencontre la députée Christine St-Pierre

Partout au Québec, les membres de l’AREQ sont actifs sur le terrain dans le dossier de l’indexation. Dans le cadre de l’opération « Maintenant », l’indexation!, Gaétane Fillion, présidente du secteur Ahuntsic-Ouest, sur l’Île de Montréal, accompagnée de Jean-Guy Marcotte, responsable sectoriel du comité retraite, ont rencontré Mme Christine St-Pierre, députée de l’Acadie et ex-ministre des Relations internationales et de la Francophonie.

En 2010, lors de la modification de la loi sur le RREGOP, il a été prévu qu’une indexation des rentes à l’IPC moins 3 %, minimum 50 % (au lieu de l’IPC moins 3 %) sera versée pour les années cotisées entre 1982 et 1999, si le taux de capitalisation requis est atteint. Cependant, le gouvernement ne s’est jamais engagé à verser sa part. Depuis plusieurs années, l’AREQ demande au gouvernement de prendre cet engagement.

Au moment de la rencontre avec Christine St-Pierre, celle-ci s’est engagée à appuyer cette demande, notamment en signant notre document.

Par l’effort et l’énergie des membres de l’AREQ, nous mettons de la pression sur tout le gouvernement en sensibilisant les élus sur cet enjeu qui perdure depuis trop longtemps et qui a des impacts négatifs sur notre pouvoir d’achat.

Mise à jour sur le rendement du fonds du RREGOP en 2018

Retraite Québec annonçait cette semaine les rendements des fonds de certains régimes de retraite du secteur public en 2018.  Ainsi, le rendement du fonds du Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) a été de 4,2 % en 2018. Il était de 9,1 % en 2017 et, sur une perspective de cinq ans, le rendement aura été de 8,4 %. En ce qui concerne le fonds du Régime de retraite du personnel d’encadrement (RRPE), le rendement a été de 4,3 % en 2018 et de 8,3 % sur cinq ans.

Pour plus d’information concernant les rendements des régimes de retraite des secteurs publics : https://www.carra.gouv.qc.ca/fra/rendements/fonds.htm

Un nouveau programme de soins buccodentaires pour les aînés en CHSLD

Le 26 février, l’AREQ accueillait favorablement l’annonce d’un financement gouvernemental de 10 M$ par année pour le déploiement du nouveau Programme québécois de soins buccodentaires et de soins d’hygiène quotidiens de la bouche (PQSBHB) dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) du Québec.

Plus spécifiquement, ce programme permettra :

  • d’intégrer les soins buccodentaires dans le continuum des soins infirmiers (le plan thérapeutique infirmier et le plan de travail des préposés aux bénéficiaires);
  • d’offrir l’évaluation de la santé buccodentaire ainsi que les soins d’hygiène quotidiens de la bouche par les préposés aux bénéficiaires à tous les résidents des CHSLD;
  • d’assurer la disponibilité des produits d’hygiène buccodentaire et des équipements;
  • d’offrir, sous la direction d’un dentiste, des soins dentaires préventifs périodiques en CHSLD par des hygiénistes dentaires;
  • d’offrir des soins dentaires curatifs en CHSLD par des dentistes ou des denturologistes.

Enfin, rappelons que l’AREQ revendique depuis un moment une subvention (ou une couverture par la RAMQ), renouvelable à tous les cinq ans, aux personnes de 65 ans et plus à faible revenu pour l’achat d’une prothèse dentaire, plutôt qu’un crédit d’impôt. Les soins buccodentaires sont importants, mais rappelons que plusieurs personnes aînées dépendent d’une prothèse dentaire qui nécessiterait des ajustements au fil du temps.

Le nouveau crédit d’impôt pour soutien aux aînés

Vous pourriez avoir droit au crédit d’impôt pour soutien aux aînés si vous aviez 70 ans ou plus au 31 décembre 2018.

Le crédit d’impôt annuel maximal est de :

  • 400 $, si vous aviez un conjoint au 31 décembre et que vous et votre conjoint au 31 décembre avez droit au crédit d’impôt;
  • 200 $, si vous aviez un conjoint au 31 décembre et que seulement l’un de vous deux a droit au crédit d’impôt;
  • 200 $, si vous n’aviez pas de conjoint au 31 décembre.

Vous pourriez le recevoir même si vous ne l’avez pas demandé lors de la production de votre déclaration de revenus.

Enfin, gardez l’œil ouvert, car dans le prochain Quoi de neuf du printemps, qui sera disponible à la mi-mars, il y aura quatre pages destinées à la préparation des impôts au provincial.

L’AREQ rencontre le chef intérimaire du Parti Québécois sur le dossier de l’indexation

Le 11 février 2019, nous avons été reçus par notre député à son bureau de Matane, dans le cadre de l’opération l’opération « Maintenant », l’indexation!Nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec lui 45 minutes quant à la démarche qui nous a été confiée par le national, via le régional. La rencontre s’est déroulée agréablement et a porté avant tout sur l’indexation de nos régimes de retraite, sur la perte de notre pouvoir d’achat et sur l’engagement que doit prendre le gouvernement à verser sa part, si le taux de capitalisation requis est atteint. Nous le remercions pour son écoute attentive et son accueil.

Notre député est déjà sensibilisé à notre association et à notre problématique, son père ayant été enseignant. Donc, la présentation de l’AREQ a été plus concise. Les trois points ci-haut mentionnés ont été présentés et expliqués avec des exemples concrets. Très ouvert et réceptif à nos revendications, monsieur Bérubé ne peut cependant signer nos documents qui engageraient son parti.

Comme notre député est aussi le chef intérimaire du Parti Québécois, notre message a des chances de porter plus loin. Monsieur Bérubé nous assure de mettre nos demandes à l’ordre du jour du caucus de son parti et d’en discuter. Il parle aussi de soumettre notre dossier à Véronique Hivon, responsable de l’éducation au sein du parti. Par ailleurs, il aimerait également ouvrir une discussion sur ces sujets et autres, avec des représentants de l’AREQ, le moment venu, peut-être sous la forme d’un déjeuner-causerie.

Nous avons confiance que nos demandes ouvriront des discussions au sein du Parti québécois et, comme il l’a dit, idéalement, à l’ensemble des formations politiques.

Marcel Vignola, président du secteur H de la région 01 et responsable du comité retraite

Louise Verreault, membres de l’AREQ, et au nom des deux autres secteurs de notre comté, Matane (A) et Vallée-de-la-Matapédia (E)

Paradis fiscaux : seulement 12 des 900 cas canadiens visés lors du scandale des Panama Papers doivent rendre des comptes

Le 18 février, TVA Nouvelles révélait que, trois ans après le scandale des Panama Papers, seulement 12 des 900 Canadiens ou entreprises canadiennes identifiés dans les paradis fiscaux ont été sommés de remettre de l’argent au fédéral. Publiés en avril 2016, les Panama Papers étaient le résultat de la fuite de 11,5 millions de documents concernant l’évasion fiscale.

Rappelons que le 31 janvier dernier, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, a joint sa voix en signant une lettre ouverte du collectif Échec aux paradis fiscaux demandant au gouvernement fédéral d’agir concrètement sur la question des paradis fiscaux dans son prochain budget.

Alors que l’Allemagne et l’Espagne ont récupéré respectivement 210 M$ et 122 M$, à la suite du scandale des Panama Papers, le Canada ne réclamerait que 9,1 M$ en impôts impayés et en pénalités. Nous pouvons et devons faire mieux!

On travaille fort pour l’indexation à l’AREQ région Saguenay–Lac-St-Jean!

C’est avec détermination que des représentants de l’AREQ région Saguenay–Lac-St-Jean ont rencontré le député de Jonquière, M. Sylvain Gaudreault, dans le cadre de l’opération « Maintenant », l’indexation! En effet, Wayne Dacres, président du secteur De La Jonquière, et Jacques Baron, responsable sectoriel (02C) et responsable régional (02) ont profité de l’occasion pour faire cheminer le dossier de l’indexation à l’Assemblée nationale du Québec.

Rappelons que le gouvernement ne s’est jamais engagé à verser sa part pour les années cotisées entre 1982 et 1999, si le taux de capitalisation requis est atteint. Depuis plusieurs années, l’AREQ demande au gouvernement de prendre cet engagement.

Sylvain Gaudreault est député du Parti Québécois depuis 2007 et il connaît bien le dossier de l’indexation de nos rentes de retraite ainsi que les impacts négatifs sur notre pouvoir d’achat à la retraite. La rencontre a été chaleureuse et M. Gaudreault est ouvert à la formation d’un comité de travail sur le sujet.

Et la réforme du mode de scrutin maintenant?

À la lumière des élections du 1er octobre dernier, nous réalisons encore une fois une distorsion importante entre le pourcentage de votes et le nombre de sièges à l’Assemblée nationale. En effet, avec 38 % des votes et près de 60 % des sièges, la Coalition Avenir Québec (CAQ) prend la tête du gouvernement provincial bien qu’elle n’ait pas bénéficié d’une majorité des votes. Or, le 9 mai dernier, trois partis politiques, dont la CAQ, avaient signé une entente et s’étaient formellement engagés à réformer le mode de scrutin une fois au pouvoir.

Ainsi, dès le lendemain de l’élection, François Legault a maintenu qu’il comptait implanter un nouveau mode de scrutin proportionnel mixte compensatoire en vue de la prochaine élection générale, en 2022. En ce sens, l’AREQ suivra ce dossier de très près.

Rappelons que l’AREQ s’intéresse depuis longtemps à l’idée d’une réforme du mode de scrutin pour un plus grand respect de la volonté populaire, du pluralisme politique, ainsi qu’une juste représentation des femmes et de la diversité ethnoculturelle tout en reflétant les particularités régionales du Québec. En ce sens, l’AREQ collabore déjà avec le Mouvement démocratie nouvelle.

L’AREQ réagit à l’élection d’un nouveau gouvernement de la Coalition Avenir Québec

La Coalition Avenir Québec (CAQ) forme aujourd’hui le gouvernement pour la première fois de l’histoire, et l’AREQ s’attend à ce que ce gouvernement prenne ses engagements au sérieux quant aux personnes aînées et qu’il reste à l’écoute de celles et de ceux qui ont bâti le Québec. 

D’ailleurs, l’AREQ a travaillé ardemment à mettre de l’avant les besoins de ses membres et de l’ensemble des personnes aînées auprès des partis politiques. En ce sens, l’AREQ a réagi à l’élection de la CAQ par voie de communiqué afin de leur rappeler l’importance de relever le défi démographique du Québec.

« Nous avons bien noté les engagements de la CAQ et nous allons nous assurer que ce gouvernement travaille pour une société plus digne de ses aînés. Nous croyons que le défi du vieillissement de la population en est un qui doit se relever collectivement », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.

Enfin, l’AREQ s’empressera de rencontrer les personnes qui auront les responsabilités au conseil des ministres des dossiers qui touchent les conditions de vie des personnes aînées.

Élections provinciales 2018 : Qu’est-ce que les partis proposent?

La tenue d’une élection générale constitue un évènement important pour une association de défense de droit telle que l’AREQ. Les services publics en tant que bien commun de la population que priorise l’AREQ, constituent un enjeu crucial de toute campagne électorale. Fidèle à la tradition, l’AREQ a de nouveau jugé important de réaliser un document qui dresse un tableau comparatif des engagements électoraux pris par les principaux partis politiques provinciaux.

L’objectif poursuivi consiste à informer les membres des engagements électoraux relatifs aux priorités retenues par l’AREQ dans son plan d’action 2017-2020. Les engagements pris par les partis politiques qui ne concernent pas directement les priorités de l’AREQ n’ont pas été retenus, mais demeurent disponibles sur le site de chacun des partis concernés.

La recension des engagements des partis a été réalisée en fonction des principales orientations du plan d’action 2017-2020 de l’AREQ. Les orientations retenues sont les suivantes :

  • Veiller au respect, à la dignité et à la sécurité de nos membres et des personnes aînées;
  • Travailler à l’amélioration de la sécurité financière de nos membres et des personnes aînées;
  • Reconnaître et faire valoir l’apport de nos membres à la société;
  • Favoriser l’implication et l’action citoyennes de nos membres et le développement d’une société plus démocratique.

ÉLECTIONS QUÉBÉCOISES 2018 – TABLEAU COMPARATIF DES ENGAGEMENTS ÉLECTORAUX

 Une mise en garde s’impose : le présent document ne vise en aucun cas ni d’aucune manière à influencer les membres de l’AREQ en faveur ou en défaveur d’un parti ou d’un autre. Ce tableau comparatif a été réalisé en respectant les dispositions de la Loi électorale : il a été rédigé en toute objectivité et ne peut donc être considéré comme une dépense électorale puisqu’aucun parti n’y est volontairement favorisé ou défavorisé. Les partis politiques retenus sont ceux qui avaient des représentants élus à l’Assemblée nationale du Québec au moment de sa dissolution. Les partis politiques sont présentés selon l’ordre alphabétique de leur nom.

Dossier de l’indexation : l’AREQ à la rencontre des partis politiques

Depuis des années, les personnes retraitées ont subi les effets des décisions politiques néfastes qui ont effrité leur pouvoir d’achat. Par exemple, les personnes retraitées de la fonction publique et parapublique québécoise, dont font partie les membres de l’AREQ, s’appauvrissent d’année en année à cause de la non-indexation de leur rente de retraite pour les années cotisées entre 1982 et 1999. Cette situation a de lourdes conséquences pour nos membres qui en subissent les contrecoups.

Dans le cadre de la campagne électorale provinciale 2018, l’AREQ et l’AQRP ont pris l’initiative de rencontrer les partis politiques pour leur rappeler l’importance d’agir. L’invitation, envoyée aux quatre principaux partis, a été acceptée par un représentant de la Coalition Avenir Québec (CAQ), un de Québec Solidaire (QS) et une représentante du Parti Québécois (PQ).

L’objectif de ces rencontres était d’abord de sensibiliser les formations politiques à cet enjeu qui touche aujourd’hui plus de 250 000 personnes retraitées, puis de les amener à collaborer pour trouver des solutions viables à cette perte croissante du pouvoir d’achat liée à la non-indexation des rentes. La présidente de l’AREQ, Lise Lapointe, a pris part aux rencontres, de même que la 1re vice-présidente et responsable politique du dossier de la retraite, Claire Bélanger pour les rencontres avec Québec Solidaire et le Parti Québécois.

La première rencontre a eu lieu avec Marc Picard, candidat de la Coalition Avenir Québec et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de travail  lors de la dernière législature à l’Assemblée nationale. Ensuite, nous avons rencontré, en visioconférence, Simon Tremblay-Pepin, candidat de Québec Solidaire, économiste et professeur à l’Université Saint-Paul à Ottawa. Enfin, nous nous sommes entretenus avec Diane Lavallée, candidate du Parti Québécois, consultante en gestion et ancienne directrice générale de l’Association des établissements de santé et de services sociaux.

Des rencontres constructives

Les trois partis ont été d’accord sur l’importance de faire en sorte que les personnes retraitées soient correctement représentées auprès du gouvernement et que leur représentativité soit assurée. Par ailleurs, ils ont tous compris la nécessité d’agir sur l’ensemble des aspects qui effritent le pouvoir d’achat à la retraite. En plus de la rente qui est désindexée, si le coût des médicaments augmente constamment, si les aînés ne peuvent pas se loger à un coût raisonnable, si les services de santé se privatisent, alors les personnes retraitées se retrouveront au bord du gouffre financier.

Nous reviendrons donc à la charge auprès du gouvernement élu au 1er octobre!

Décès de Lise Payette, portrait d’une femme qui a changé le Québec

Le 6 septembre, c’est avec tristesse que l’AREQ apprenait le décès de Lise Payette, à l’âge de 87 ans. Journaliste, écrivaine et politicienne, elle fut également une figure importante du féminisme québécois.

Née dans le quartier Saint-Henri le 29 août 1931, Mme Payette s’est fait connaître notamment avec l’émission de radio « Place aux femmes » (1965-1972) et à la télévision avec « Appelez-moi Lise » (1972 à 1975), démontrant ainsi des qualités de communicatrice hors du commun.

Élue en 1976, elle devient ministre à la condition féminine, la première à occuper ce poste. D’ailleurs, Lise Payette devient la première femme à être nommée « la » ministre au lieu de « le » ministre, réussissant du même coup à féminiser le titre de ministre au sein du gouvernement. Dans ce parcours politique, c’est à elle que l’on doit notamment la réforme du droit de la famille et celle de l’assurance automobile (SAAQ), avec la devise des plaques d’immatriculation « Je me souviens ».

Après la vie politique, Lise Payette connait une prolifique carrière d’auteure et de chroniqueuse, avec des collaborations au Journal de Montréal et au Devoir et des titres comme Le pouvoir? Connais pas! (1982), la trilogie de livres Des femmes d’honneur  (1997-1999). À la télévision, elle scénarise sept séries, dont Des dames de cœur (1986-1989), La bonne aventure et Marilyn.

Enfin, il sera de notre devoir, comme société, d’appliquer la même devise qu’elle aura instaurée au Québec, « Je me souviens » et de garder en mémoire l’inestimable contribution de cette femme.

Source photo = Lise Payette sur le plateau de Tout le monde en parle en 2016 Radio-Canada/Karine Dufour

200 personnalités lancent un cri d’alarme pour la planète

Le 3 septembre, 200 personnalités du milieu artistique et culturel sur la scène internationale ont signé une lettre intitulée Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité, soulignant l’urgence de sauver la planète. Parmi ceux-ci, Wajdi Mouawad, Diane Dufresne et Rufus Wainwright ont tenu à ajouter leurs voix.

Il s’agit d’une initiative de l’actrice française Juliette Binoche et de l’astrophysicien français Aurélien Barrau, lancée quelques jours après la démission surprise du ministre français de la Transition écologique Nicolas Hulot. Rappelons que le geste du ministre Hulot était lourd de sens et a ébranlé toute la scène politique française.

Au Québec, la campagne électorale actuelle ne traite que très peu des enjeux environnementaux, qui ont pourtant une incidence directe sur l’économie et la qualité de vie des gens. Les internautes ont même créé un mouvement sur les réseaux sociaux, « Élections 2018 : Parlons environnement »,  afin d’interpeller les politiciens sur cet enjeu. L’AREQ invite ainsi le monde politique québécois à faire preuve de courage et d’enfin prendre le dossier au sérieux. Il y a urgence d’agir!

 

Une étude percutante de l’IRIS sur la situation dans les écoles du Québec

Le 29 août, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) rendait publique une étude relatant l’évaluation du sous-financement subi par les écoles publiques québécoises. À partir d’une enquête réalisée au printemps 2018, l’IRIS s’est intéressée aux conditions de travail des personnes qui œuvrent dans le réseau de l’éducation, qu’elles soient enseignantes, professionnelles ou membres du personnel de soutien.

Les conclusions de cette étude révèlent notamment que la proportion d’élèves en difficulté est jusqu’à deux fois plus élevée que celle que donne le portrait dressé par le ministère de l’Éducation, selon des enseignants. Par ailleurs, un sous-financement de 1,4 G$ se serait creusé entre 2003-2004 et 2016-2017. Sur la même période, le nombre reconnu d’élèves en difficulté a augmenté de 34 %. Enfin, la charge de travail du personnel de l’éducation augmente sans cesse et plus du quart déclare souffrir d’épuisement émotionnel.

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