L’AREQ rencontre le chef intérimaire du Parti Québécois sur le dossier de l’indexation

Le 11 février 2019, nous avons été reçus par notre député à son bureau de Matane, dans le cadre de l’opération l’opération « Maintenant », l’indexation!Nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec lui 45 minutes quant à la démarche qui nous a été confiée par le national, via le régional. La rencontre s’est déroulée agréablement et a porté avant tout sur l’indexation de nos régimes de retraite, sur la perte de notre pouvoir d’achat et sur l’engagement que doit prendre le gouvernement à verser sa part, si le taux de capitalisation requis est atteint. Nous le remercions pour son écoute attentive et son accueil.

Notre député est déjà sensibilisé à notre association et à notre problématique, son père ayant été enseignant. Donc, la présentation de l’AREQ a été plus concise. Les trois points ci-haut mentionnés ont été présentés et expliqués avec des exemples concrets. Très ouvert et réceptif à nos revendications, monsieur Bérubé ne peut cependant signer nos documents qui engageraient son parti.

Comme notre député est aussi le chef intérimaire du Parti Québécois, notre message a des chances de porter plus loin. Monsieur Bérubé nous assure de mettre nos demandes à l’ordre du jour du caucus de son parti et d’en discuter. Il parle aussi de soumettre notre dossier à Véronique Hivon, responsable de l’éducation au sein du parti. Par ailleurs, il aimerait également ouvrir une discussion sur ces sujets et autres, avec des représentants de l’AREQ, le moment venu, peut-être sous la forme d’un déjeuner-causerie.

Nous avons confiance que nos demandes ouvriront des discussions au sein du Parti québécois et, comme il l’a dit, idéalement, à l’ensemble des formations politiques.

Marcel Vignola, président du secteur H de la région 01 et responsable du comité retraite

Louise Verreault, membres de l’AREQ, et au nom des deux autres secteurs de notre comté, Matane (A) et Vallée-de-la-Matapédia (E)

Paradis fiscaux : seulement 12 des 900 cas canadiens visés lors du scandale des Panama Papers doivent rendre des comptes

Le 18 février, TVA Nouvelles révélait que, trois ans après le scandale des Panama Papers, seulement 12 des 900 Canadiens ou entreprises canadiennes identifiés dans les paradis fiscaux ont été sommés de remettre de l’argent au fédéral. Publiés en avril 2016, les Panama Papers étaient le résultat de la fuite de 11,5 millions de documents concernant l’évasion fiscale.

Rappelons que le 31 janvier dernier, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, a joint sa voix en signant une lettre ouverte du collectif Échec aux paradis fiscaux demandant au gouvernement fédéral d’agir concrètement sur la question des paradis fiscaux dans son prochain budget.

Alors que l’Allemagne et l’Espagne ont récupéré respectivement 210 M$ et 122 M$, à la suite du scandale des Panama Papers, le Canada ne réclamerait que 9,1 M$ en impôts impayés et en pénalités. Nous pouvons et devons faire mieux!

On travaille fort pour l’indexation à l’AREQ région Saguenay–Lac-St-Jean!

C’est avec détermination que des représentants de l’AREQ région Saguenay–Lac-St-Jean ont rencontré le député de Jonquière, M. Sylvain Gaudreault, dans le cadre de l’opération « Maintenant », l’indexation! En effet, Wayne Dacres, président du secteur De La Jonquière, et Jacques Baron, responsable sectoriel (02C) et responsable régional (02) ont profité de l’occasion pour faire cheminer le dossier de l’indexation à l’Assemblée nationale du Québec.

Rappelons que le gouvernement ne s’est jamais engagé à verser sa part pour les années cotisées entre 1982 et 1999, si le taux de capitalisation requis est atteint. Depuis plusieurs années, l’AREQ demande au gouvernement de prendre cet engagement.

Sylvain Gaudreault est député du Parti Québécois depuis 2007 et il connaît bien le dossier de l’indexation de nos rentes de retraite ainsi que les impacts négatifs sur notre pouvoir d’achat à la retraite. La rencontre a été chaleureuse et M. Gaudreault est ouvert à la formation d’un comité de travail sur le sujet.

L’AREQ Haut-Richelieu au front dans l’opération « Maintenant », l’indexation!

Rencontré à son bureau de Comté par le conseil sectoriel de l’AREQ Haut-Richelieu, le député Louis Lemieux a dit comprendre l’impatience des retraités de l’État qui revendiquent, depuis plus de 20 ans, l’indexation de leurs rentes et la restauration de leur pouvoir d’achat. L’ex-journaliste de Radio Canada a même parlé de désindexation voulant ainsi, peut-on croire, dénoncer l’aberration économique dont sont victimes les ex-employés du gouvernement.

Rappelons qu’au lendemain des élections québécoises de 2018, alors que le nouveau gouvernement de la CAQ nommait une toute nouvelle cohorte de députés au Parlement, le comité national de la retraite de l’AREQ lançait en même temps l’opération « Maintenant », l’indexation!

D’ailleurs, l’entretien avec le député Lemieux s’est effectivement inscrit dans le cadre de cette action nationale qui consiste à mettre au parfum chacun des 125 nouveaux élus de l’impact négatif que représente l’indexation partielle des rentes de retraite sur le pouvoir d’achat. Celui-ci s’est engagé à écrire une lettre d’appui au président du Conseil du Trésor et à suivre de près l’évolution du dossier. Souvenons-nous qu’en 2010, lors de la modification de la loi sur le RREGOP, il était prévu qu’une indexation des rentes à l’IPC moins 3 %, minimum 50 % (au lieu de l’IPC moins 3 %) soit versée pour les années cotisées entre 1982 et 1999, si le taux de capitalisation requis est atteint. Cependant, le gouvernement de l’époque ne s’est jamais engagé à verser sa part. L’AREQ, qui représente plus de 58 000 membres à travers le Québec, demande au gouvernement Legault de corriger le tir.

Au terme de la rencontre, la présidente Renée Dallaire espère que le député Lemieux porte haut et fort les revendications légitimes de ses membres afin que l’injustice économique soit corrigée le plus rapidement possible. 

Michel Roy, 2e vice-président de l’AREQ Haut-Richelieu

Un lien entre l’hygiène dentaire et la maladie d’Alzheimer?

À la première chaîne de Radio-Canada, le médecin dentaire Alexandre Bordeleau expliquait récemment le fait qu’une bactérie présente dans la bouche a été retrouvée dans le cerveau de patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Selon lui, cette découverte soulignerait l’importance d’une bonne hygiène buccale dans une vision globale du corps humain.

« Cette bactérie va produire des protéases toxiques […] qui vont affecter les protéines nécessaires aux fonctions neuronales normales. De là le lien avec l’Alzheimer », a affirmé Alexandre Bordeleau, médecin dentaire.

Selon lui, le problème majeur des maladies bucco-dentaires viendrait du manque de sensibilisation quant aux dangers potentiels d’une hygiène dentaire inadéquate. Il ajoute qu’il existe également des liens entre la parodontite et les maladies cardio-vasculaires, les maladies respiratoires et le diabète.

Trois nouveaux avantages et rabais pour les membres de l’AREQ!

Dans son plan d’action 2017-2020, l’AREQ a défini les avantages et les rabais comme une priorité. Pour chaque nouveauté, nous vous informerons via l’infolettre. Voici donc les trois nouveaux rabais disponibles pour nos membres :

 

 

 

 

Hôtel Travelodge Québec

Tarifs préférentiels

 

Les Lofts Charest et l’Hôtel du Jardin

Tarifs préférentiels

 

 

 

Centre ÉPIC

15 % de rabais sur l’abonnement annuel à prix régulier

 

Enquêtes concernant l’exploitation des personnes aînées : bond de 55 %

Un article du Devoir révélait cette semaine que les enquêtes à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec (CDPDJ) concernant l’exploitation des personnes aînées ont connu une augmentation de 55 % dans la dernière année.

En 2017-2018, 53 enquêtes ont été menées par la CDPDJ, contre 29 l’année précédente. La Commission a d’ailleurs reçu 230 requêtes à ce sujet, alors qu’elle en avait reçu 164 en 2016-2017.

Enfin, selon Philippe-André Tessier, président par intérim de la CDPDJ, ces chiffres « témoignent d’une prise de conscience au sein de la société, puisque les victimes, ou des témoins, n’hésitent plus à dénoncer des cas d’exploitation des aînés. »

11 février – Journée internationale des femmes et des filles de science

À l’heure actuelle, moins de 30 % des chercheurs dans le monde sont des femmes. Selon les données de l’UNESCO (2014-2016), environ 30 % seulement des étudiantes choisissent des domaines liés aux STEM (Sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) dans l’enseignement supérieur.

À l’échelle mondiale, le taux de scolarisation des filles est particulièrement faible dans les domaines des technologies de l’information et des communications (3 %), des sciences naturelles, des mathématiques et de la statistique (5 %) et dans les domaines de l’ingénierie, de la fabrication et de la construction (8 %).

Depuis longtemps, les préjugés et les stéréotypes de genre éloignent les filles et les femmes des domaines liés à la science. Comme dans le monde réel, le monde à l’écran reflète des biais similaires. L’étude de 2015 du « Gender Bias Without Borders » (Préjugés sexistes sans frontières) réalisée par le Geena Davis Institute a montré que, parmi les personnages montrés à l’écran et ayant un travail identifiable aux STEM, 12 % seulement étaient des femmes.

Afin d’obtenir l’accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science, et aussi pour atteindre l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de proclamer le 11 février Journée internationale des femmes et des filles de science.

Pour cette occasion, l’AREQ vous invite à participer à ce petit « quiz » du Journal de Montréal : Connaissez-vous ces femmes de science?

L’AREQ manifeste en appui aux travailleuses et travailleurs en lock-out à l’Aluminerie de Bécancour

Le 7 février se tenait le Conseil général de négociations (CGN) de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) auquel participaient des représentants du conseil exécutif de l’AREQ. Comme le CGN se déroulait à Trois-Rivières, 150 délégués de la CSQ ont profité de l’occasion pour manifester leur soutien aux travailleuses et aux travailleurs de l’Aluminerie de Bécancour (ABI).

Pour cette occasion, Claire Bélanger, première vice-présidente de l’AREQ et Nicole Gagnon, deuxième vice-présidente étaient présentes sur la ligne de piquetage pour démontrer notre solidarité dans ce conflit de travail. Non seulement il y a les travailleuses et travailleurs, mais il y a aussi les familles et la région qui sont affectées par ce lock-out.

Un nouveau dossier de l’Observatoire de la retraite sur la Caisse de dépôt et placement

Le 7 février, l’Observatoire de la retraite rendait public un nouveau dossier sur la Caisse de dépôt et placement. Ce dossier est le deuxième d’une série qui vise à rendre compte des origines et des finalités des institutions fondatrices d’un « modèle québécois » de la retraite. Il revient notamment sur le contexte et les raisons qui ont mené à la création de la Caisse de dépôt et placement, en 1965, en tant qu’instrument de la maîtrise du développement du Québec, et identifie les acteurs qui ont contribué à l’élaboration de ses mandats.

Par exemple, pour le Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics (RREGOP), l’actif net est aujourd’hui de 68,5 G$. Il est constitué de 531 000 cotisants, soit 260 000 retraités et 18 000 conjoints survivants et orphelins. Cela représente 5,4 G$ versés en prestations annuellement. Ainsi, le RREGOP est le troisième déposant en importance à la Caisse de dépôt, derrière le Régime de rentes du Québec (RRQ) qui représente un actif net de 69,3 G$.

Semaine des enseignantes et des enseignants

À l’occasion de la Semaine des enseignantes et des enseignants, qui se déroule cette année du 3 au 9 février, l’AREQ tient à remercier ces femmes et ces hommes qui façonnent les générations futures, au quotidien, avec passion et professionnalisme.

« Nous avons énormément de respect pour les enseignantes et les enseignants qui évoluent aujourd’hui dans des conditions souvent très difficiles. Les profs méritent qu’on valorise davantage leur rôle dans la société. Donnons-leur les moyens de faire la différence dans la vie de leurs élèves », a soutenu Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.

Semaine nationale de prévention du suicide

La 29e Semaine nationale de prévention du suicide se déroule 3 au 9 février 2019 et a pour thème Parler du suicide sauve des vies. D’après l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS), « le nombre de suicides continue à diminuer au Québec en 2016. Il y a en effet eu 104 suicides de moins, comparativement à 2015, pour un total de 1 046 décès. Cette baisse indique que les efforts déployés pour prévenir le suicide semblent avoir été profitables, notamment chez les hommes ».

Toujours selon l’AQPS, chaque année au Québec, 140 aînés de 65 ans et plus s’enlèvent la vie en moyenne. Pour mieux vous outiller face à de telles situations, l’AREQ vous invite à consulter un document produit par l’AQPS sur le sujet : Prévention suicide aînés – comprendre, s’inspirer, agir. Nous rappelons aussi que vous pouvez vous adresser à la Ligne québécoise de prévention du suicide 1 866 APPELLE (277-3553), qui est accessible partout au Québec, 7 jours par semaine, 24 heures par jour.

L’AREQ joint sa voix au collectif Échec aux paradis fiscaux dans une lettre ouverte

L’année 2019 sera celle du dernier budget de l’actuel mandat du gouvernement fédéral. Les 10 dernières années ont été marquées par des scandales médiatiques qui ont révélé l’ampleur du problème des paradis fiscaux et l’aisance avec laquelle les entreprises multinationales et les grandes fortunes évitent l’impôt : l’affaire KPMG, les Panama et les Paradise Papers ou les Offshore, Lux et SwissLeaks.

Ainsi, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, a joint sa voix en signant une lettre ouverte du collectif Échec aux paradis fiscaux demandant au gouvernement fédéral d’agir concrètement sur la question des paradis fiscaux dans son prochain budget. Le Canada doit devenir un leader de la lutte contre les paradis fiscaux.

Les exemples internationaux d’initiatives prometteuses ne manquent pas. Par exemple, le Royaume-Uni a fait figure de pionnier en implantant en 2016 une taxe sur les profits détournés vers les paradis fiscaux (ou Google Tax) et un registre public des bénéficiaires ultimes des entreprises afin d’augmenter la transparence corporative. L’Australie et l’Union européenne ont aussi adopté des mesures intéressantes inspirées du Royaume‑Uni.

Le nombre de nouveaux étudiants en éducation est à son plus bas depuis 15 ans

Cette semaine, Le Journal de Québec révélait les données d’un document produit par l’Université du Québec, à partir des chiffres du ministère de l’Éducation, qui démontraient que le nombre de nouveaux étudiants en éducation est à son plus bas depuis 15 ans.

Ainsi, au secondaire, « la baisse des nouvelles inscriptions est de 30 % alors que le nombre d’élèves augmentera de 20 % d’ici 10 ans ». le manque de reconnaissance envers cette profession mal aimée est évoqué pour expliquer la situation.

À l’AREQ, nous nous soucions du sort des enseignantes et enseignants actuels ainsi que du futur personnel de l’éducation. C’est pourquoi nous soutenons notamment les initiatives telles que le Mouvement L’école ensemble ou encore Debout pour l’école, qui revendiquent de meilleures conditions pour celles et ceux qui s’occupent de l’éducation des générations futures.

Salaire minimum à 15 $ de l’heure : nouvelle étude de l’IRIS sur le cas ontarien

En 2017, le gouvernement de l’Ontario annonçait sa volonté d’augmenter le salaire minimum à 15 $ de l’heure, alors qu’il se situait à ce moment à 11,40 $. De manière graduelle, le salaire minimum s’est rendu à 14 $ de l’heure jusqu’à ce que le nouveau premier ministre ontarien, Doug Ford, annule la hausse prévue à 15 $ pour 2019. Alors que le débat est encore présent au Québec, l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) s’est intéressé aux effets de la hausse du salaire minimum de l’Ontario dans une nouvelle étude.

Comme le rappelle l’IRIS, plusieurs personnes au Québec considèrent qu’une hausse substantielle du salaire minimum nuirait à l’emploi, forcerait la délocalisation des entreprises et ferait gonfler les prix à la consommation. Or, les études les plus récentes sur le sujet montrent qu’une augmentation du niveau de la rémunération horaire minimale à 15 $ aurait des impacts fortement positifs.

Enfin, selon l’IRIS, 98 % des effets de l’instauration d’un salaire minimum à 15 $ l’heure seraient positifs (augmentation de la rémunération de 828 000 bas salariés) contre 2 % d’effets négatifs (risque de pertes d’emplois). D’ailleurs, un salaire minimum à 15 $ l’heure pourrait générer entre 1,2 et 1,6 milliard de dollars en revenus fiscaux pour les gouvernements québécois et canadien.

Deux municipalités posent des gestes concrets pour la réduction des déchets

Cette semaine, nous mettons en lumière deux actions concrètes menées dans deux municipalités différentes au Québec visant la réduction des déchets. Malgré l’opinion publique en faveur du bannissement des bouteilles de plastique et du recyclage des bouteilles de verres, il semble que le Québec est à la traîne dans ce dossier. Par exemple, au Québec, seulement 14 % du verre récupéré est recyclé, selon Recyc-Québec.

Or, la Ville de Bécancour annonçait dernièrement qu’elle ira de l’avant au cours de la prochaine année afin que disparaissent les bouteilles d’eau en plastique lors des événements qui se déroulent sur son territoire. Il s’agit d’un petit geste qui peut faire une grande différence!

Puis, à Saint-Denis-de-Brompton, les citoyens ont fait pression pour que 100 % du verre récupéré soit recyclé. Toutes les deux semaines, un camion vient chercher la benne à verre de l’hôtel de ville et l’apporte à l’entreprise 2M Ressources, à Saint-Jean-sur-Richelieu, qui conditionne le verre pour la fonderie Owens Illinois, à Montréal. L’opération se fait à coût nul, puisque la municipalité régionale de comté (MRC) rembourse à Saint-Denis-de-Brompton le coût du transport.

Dans tous les cas, ce sont des initiatives citoyennes qui sont à la source de ces changements écoresponsables. C’est pour cette raison que l’AREQ invite ses membres à se faire entendre partout au Québec dans les dossiers environnementaux.

Accès à l’hébergement public : appel à témoignages de personnes âgées ou de leurs proches

Vous avez déjà fait une demande d’hébergement permanent dans un CHSLD, une ressource intermédiaire ou une ressource de type familial pour vous ou l’un de vos proches?

Le Protecteur du citoyen souhaite recevoir vos témoignages et vous invite à répondre à ce sondage.

Les témoignages reçus permettront de mener à bien une enquête systémique sur l’accès à l’hébergement public dans les différents établissements de santé et de services sociaux du Québec.

À noter : les témoignages doivent concerner des demandes formulées au cours des quatre dernières années (depuis 2015).

Toutes vos réponses seront traitées confidentiellement.

Date limite pour répondre au sondage : 28 février 2019.

L’AREQ rencontre la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants

Le 23 janvier, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ , et Claire Bélanger, vice-présidente, ont rencontré Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, pour discuter des priorités de l’Association. En premier lieu, nous avons présenté l’AREQ à la ministre ainsi qu’aux deux attachés politiques présents lors de la rencontre.

Lors de cette rencontre, nous avons notamment sensibilisé Mme Blais et son cabinet au sujet de l’indexation et des impacts négatifs sur le pouvoir d’achat de nos membres. En effet, leur pouvoir d’achat s’effrite d’année en année, notamment en raison de la non-indexation de leur rente de retraite pour les années cotisées entre 1982 et 1999. Puis, en 2010, lors de la modification de la loi sur le RREGOP, il a été prévu qu’une indexation des rentes à l’IPC -3 %, minimum 50 % (au lieu de l’IPC – 3 %) serait versée pour les années cotisées entre 1982 et 1999, si le taux de capitalisation requis est atteint. Cependant, le gouvernement ne s’est jamais engagé à verser sa part. Depuis plusieurs années, l’AREQ demande au gouvernement de prendre cet engagement. Mme Blais s’est montrée sensible à la situation et nous a redirigés auprès du ministre des Finances.

Nous avons également rappelé à la ministre l’importance d’investir dans les soins à domicile pour répondre à la volonté des personnes aînées de demeurer là où ils le souhaitent, le plus longtemps possible, dans leur communauté. Nous lui avons mentionné qu’une des priorités de l’AREQ est de valoriser les travailleuses et les travailleurs qui œuvrent au quotidien au service des personnes aînées en CHSLD. Il est primordial de revoir leurs conditions de travail et de leur assurer une formation adéquate afin d’attirer et de retenir le personnel.

Enfin, l’AREQ s’est dite prête à collaborer avec la ministre pour faire bouger les choses. Il est temps que ça change pour le mieux-être de celles et ceux qui ont bâti le Québec!

Le nouveau guide alimentaire canadien est maintenant disponible

Le 22 janvier, Santé Canada dévoilait le nouveau guide alimentaire canadien. On y retrouve plusieurs changements par rapport à l’édition précédente qui datait de 1992. D’emblée, les produits laitiers qui faisaient partie d’un groupe alimentaire depuis 1942, et dont Ottawa recommandait de consommer jusqu’à quatre portions par jour,  font maintenant partie de la catégorie des aliments protéinés.

À retenir du nouveau guide, Santé Canada met « maintenant de l’avant une assiette dont une moitié est constituée de légumes et de fruits, et une autre moitié qui comporte d’une part des aliments protéinés – comme de la viande, du poisson, du tofu, des œufs, du yogourt, des légumineuses et des amandes – et, d’autre part, des aliments à grains entiers – comme du pain, des pâtes et du riz ».

Par ailleurs, le nouveau guide recommande de consommer les protéines d’origine végétale, comme les légumineuses, les noix, les graines, le tofu ou les boissons de soya enrichies, plus souvent que les protéines d’origines animales, comme le lait, les œufs, la viande rouge ou la volaille.

Enfin, en s’inspirant des guides du Brésil, de la Suède et de la Belgique, le guide recommande de cuisiner plus souvent, de prendre ses repas en bonne compagnie et de rester vigilant par rapport au « marketing alimentaire ».

Si vous voulez en savoir plus, Le Devoir a produit une vidéo explicative sur ce nouveau guide alimentaire.

Décès tragique de la mère de Gilles Duceppe : exigeons des normes de sécurité plus adéquates en résidences privées pour aînés

Le 21 janvier, l’AREQ apprenait le décès de Mme Hélène Rowley Hotte, mariée à l’homme de théâtre Jean Duceppe et mère de sept enfants, dont l’ex-chef du Bloc Québécois Gilles Duceppe. En premier lieu, nos pensées vont envers la famille et les proches.

Mme Rowley Hotte a été retrouvée morte dimanche matin à l’extérieur de la résidence privée pour aînés où elle habitait. Sortie à l’extérieur durant la nuit à la suite du déclenchement d’une alarme d’incendie dans le bâtiment qu’elle occupait, la dame de 93 ans aurait été incapable de regagner l’intérieur de la résidence, embarrée à l’extérieur.

Le dossier est maintenant entre les mains du coroner, mais nous pouvons d’emblée exprimer nos inquiétudes quant aux normes de sécurité et de surveillance en résidences privées pour aînés (RPA). Rappelons que depuis avril 2018, des normes de sécurité avaient été assouplies dans certaines catégories de résidence en permettant notamment à un résident de la RPA ou un bénévole d’assurer la surveillance. L’AREQ avait alors jugé ces nouveaux critères largement insuffisants.

« On va laisser l’enquête se poursuivre. Mais le gouvernement doit s’assurer que tout est mis en place pour assurer la sécurité des aînés. Ça prend une surveillance adéquate », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, en réaction aux événements dans La Presse.

À cet effet, la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, a répondu : « s’il faut revoir la certification pour aller plus loin, nous allons le faire ».

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