Le 9 juin, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) rendait publique une étude intitulée Les résidences privées pour aînés au Québec — Portrait d’une industrie milliardaire, dont l’AREQ avait participé au financement. Cette étude démontre notamment que les résidences privées pour aînés auraient obtenu près de 5 G$ depuis 2007 (529,2 M$ pour la seule année 2021) par le biais du crédit d’impôt remboursable pour le maintien à domicile. Ces milliards de dollars qui devraient, comme son nom le suggère, « maintenir les aînés à domicile » garnissent plutôt le portefeuille de propriétaires de RPA.
Ainsi, la présidente de l’AREQ, Lise Lapointe, a réagi dans une lettre ouverte afin de réitérer la volonté des personnes aînées d’avoir accès à des services et à des soins à domicile de qualité pour pouvoir demeurer là où elles le souhaitent (maison, appartement, condo, etc.) le plus longtemps possible. En effet, selon un récent sondage CROP, près de 80 % des répondants souhaitent plutôt vieillir dans leur domicile et y recevoir des services.
« Le choix et la dignité, c’est ce qu’on devrait offrir à celles et ceux qui ont bâti le Québec, tout en leur donnant la chance de rester dans leur communauté et de contribuer chacune et chacun à sa manière, n’en déplaise à celles et à ceux qui recherchent le profit à tout prix », a conclu Lise Lapointe, dans sa lettre ouverte.
Lettre ouverte dans le Journal de Montréal