La Commission spéciale concernant l’évolution de la Loi sur les soins de fin de vie a remis son rapport à l’Assemblée nationale le 8 décembre. Ce rapport est assorti de 11 recommandations.
Ainsi, la Commission recommande qu’une personne majeure et apte puisse faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir à la suite de l’obtention d’un diagnostic de maladie grave et incurable menant à l’inaptitude. Pour la Commission, la demande anticipée permettra de mieux respecter les volontés des personnes atteintes de troubles neurocognitifs en leur offrant une option additionnelle en matière de soins de fin de vie.
Cependant, la Commission recommande de ne pas élargir l’accès à l’aide médicale à mourir aux personnes dont le seul problème médical est un trouble mental.
Réaction favorable de l’AREQ
Par voie de communiqué, l’AREQ a réagi favorablement au dépôt du rapport de la Commission. « Nos membres nous l’ont exprimé sans détour : ils veulent qu’on respecte leurs volontés et leur autonomie décisionnelle. En ce sens, nous sommes satisfaits que la Commission recommande qu’une personne majeure et apte puisse faire une demande anticipée d’aide médicale à la suite d’un diagnostic de maladie grave et incurable menant à l’inaptitude. Nous apprécions aussi que la Commission propose plusieurs balises claires à la fois sur la manière d’exprimer cette demande, mais aussi de la valider, de la faire connaître et d’y donner suite », souligne la présidente de l’AREQ, Lise Lapointe.
Rappelons que la Commission était formée de parlementaires de toutes les formations politiques à l’Assemblée nationale. Au cours de l’été, elle a tenu des auditions particulières, lors desquelles l’AREQ a présenté un mémoire.