Le 7 avril, l’AREQ a accueilli favorablement l’adoption du projet de loi 101 visant à renforcer la lutte contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité ainsi que la surveillance de la qualité des services de santé et des services sociaux. Selon l’AREQ, il s’agit d’un pas dans la bonne direction, car les personnes qui commettront de la maltraitance seront pénalisées et s’exposeront désormais à des amendes, sous l’autorité du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui mènera les enquêtes.
Toutefois, l’AREQ a déploré qu’avec cette loi, la responsabilité de la lutte contre la maltraitance repose uniquement sur les individus, sans s’attaquer aux défaillances du système et à la maltraitance organisationnelle.
Maltraitance organisationnelle
Pour l’AREQ, il est fondamental d’agir pour contrer la maltraitance organisationnelle. Lorsque le réseau de la santé et l’État prennent des décisions administratives ou budgétaires qui affectent directement la qualité des soins et des services aux personnes desservies, cela occasionne de la maltraitance organisationnelle.
« Rien dans cette loi ne vient agir contre la maltraitance organisationnelle sur laquelle nous devrions avoir un contrôle en tant que prestataires publics de services à des personnes vulnérables. Tant qu’on ne s’attaquera pas sérieusement à ce problème, nous ne pourrons pas pleinement assurer la dignité aux personnes aînées hébergées », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Pour plus de détails, veuillez consulter le communiqué de l’AREQ.