L’AREQ réagit au rapport de la Protectrice du citoyen concernant la maltraitance organisationnelle en CHSLD

Cette semaine, la protectrice du citoyen rendait public son rapport annuel sur les services de Santé et de services sociaux. Le constat est troublant quant aux services aux personnes aînées : manque de ressources dans les CHSLD, soins à domicile déficients et facturation douteuse de lits d’hôpitaux. La situation est si grave qu’elle « s’apparente à de la maltraitance » au sens de la loi, dénonce la protectrice du citoyen.

Dans ce contexte, l’AREQ a joint sa voix à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et à la Fédération de la Santé du Québec (FSQ) afin de dénoncer cette situation inacceptable :

« Le gouvernement s’est doté d’une loi contre la maltraitance des personnes aînées cette année. Mais la protectrice du citoyen démontre aujourd’hui que des personnes hébergées en CHSLD souffrent des compressions et de l’échec d’une réforme, dénonçant du même coup une forme de maltraitance organisationnelle. Nous exigeons donc que le gouvernement redresse la situation rapidement afin de respecter sa loi et pour assurer la dignité des personnes aînées en situation de vulnérabilité », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ-CSQ.

Enfin, rappelons que nos trois organisations avaient réclamé une enquête de la protectrice du citoyen, le 13 février 2018, sur la question de la maltraitance organisationnelle.

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