Le 12 novembre, le ministre des Finances présentait une mise à jour économique, alors que le gouvernement du Québec fait face à des défis majeurs en raison de la pandémie de COVID-19. Or, l’AREQ se désole de constater que les soins à domicile ne font pas partie de l’équation du ministre pour répondre à ces défis. En ce sens, l’AREQ rappelle que d’investir dans les soins à domicile nous permettrait de limiter la croissance des coûts de soins de longue durée liés aux CHSLD.
En effet, il a été démontré maintes fois que les soins à domicile coûtent moins cher que de construire de nouvelles bâtisses et de les entretenir. En investissant dans les soins et les services à domicile, non seulement nous pouvons mieux contrôler la courbe des dépenses, mais nous répondons aussi au souhait des personnes aînées de rester là où elles le veulent, le plus longtemps possible.
D’ici 2030, le quart de la population du Québec aura plus de 65 ans, et au rythme où les services se développent, plusieurs experts estiment qu’on se dirige droit dans un mur. Présentement, le Québec ne consacre que 25 % de son budget de soins de longue durée dans les soins à domicile. Ainsi, l’AREQ suggère que l’on s’inspire plutôt du Danemark qui accorde les deux tiers de son budget de soins de longue durée dans les soins à domicile.