Cette semaine, l’AREQ a été consternée d’apprendre que les résidents de sept CHSLD de Chaudière-Appalaches n’ont pas pu compter sur les soins d’une infirmière en tout temps dans leur établissement, ce qui est pourtant une exigence du ministère de la Santé. Par voie de communiqué, l’AREQ a ainsi demandé au ministre de la Santé et des Services sociaux de corriger immédiatement la situation en s’assurant que de tels scénarios ne se reproduisent plus, ni dans la région de Chaudière-Appalaches où les médias ont fait la lumière sur cet enjeu, ni ailleurs où cette pratique est possiblement répétée.
« On est en train de jouer à la roulette russe avec la vie des personnes les plus vulnérables de notre société. C’est insensé d’imaginer l’absence totale d’infirmière pour les résidents dans les CHSLD. Si c’est un problème de gestionnaire, que l’on change de gestionnaire! Si c’est un manque de ressources, qu’on leur donne les ressources! Ça suffit de passer la dignité des aînés dans le tordeur de la bureaucratie! » s’est indignée Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.