L’AREQ réagit à l’aide fédérale d’urgence aux aînés : cette aide doit être le début d’une action permanente pour les sortir de la pauvreté

L’AREQ revendique une hausse de la pension de sécurité de la vieillesse (PSV) et du supplément de revenu garanti (SRG) depuis longtemps. Or, le 12 mai, le gouvernement fédéral annonçait un paiement unique pour cette année, d’un montant maximal de 500 $. Ainsi, l’AREQ s’est dite satisfaite de voir une aide financière aux aînés en temps de crise, mais a exhorté le gouvernement fédéral à maintenir cette hausse nécessaire à la qualité de vie des aînés au-delà de la pandémie.

« Cette hausse est un gain significatif pour les personnes aînées en situation de vulnérabilité financière. Les aînés qui reçoivent le maximum de la PSV et du SRG ont 18 000 $ par année, ce qui est en dessous du seuil de la pauvreté. C’est inacceptable. Une société aussi avancée que la nôtre doit prendre soin de celles et ceux qui y ont contribué toute leur vie. Cette hausse ne doit toutefois pas disparaître après la pandémie pour les appauvrir à nouveau. Le coût de la vie ne baissera pas, lui », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.

Rappelons que l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) vient tout juste de publier des données importantes sur le revenu viable au Québec. Selon la municipalité, il s’élève entre 24 083 $ et 32 682 $ après impôt pour une personne seule. Ainsi, une personne de 65 ans et plus qui a droit seulement à la PSV et au SRG dispose d’un revenu inférieur au revenu viable, avec un manque à gagner de près de 10 000 $ par année.

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