À l’approche de son 47e Congrès, qui sera tenu exceptionnellement de manière virtuelle du 1er au 4 juin afin de respecter les mesures sanitaires, l’AREQ a dévoilé les résultats d’un sondage CROP effectué auprès des personnes aînées concernant les impacts de la pandémie de COVID-19. Ce sondage fait état des conséquences à court terme, mais aussi de changements à long terme aux habitudes des aînés.
Le sondage démontre entre autres que les aînés :
- ont majoritairement peur de contracter la COVID-19;
- ont surtout vécu de l’isolement ou de la solitude et, dans une proportion de 1 sur 5, la crainte d’être malades ou de décéder;
- ont pour la plupart réussi à garder le contact avec leurs proches par le biais du téléphone et des vidéoconférences;
- ont été plus du tiers à avoir des consultations médicales ou même des interventions reportées, ce qui a surtout engendré du stress.
« Cette pandémie a frappé les personnes aînées de plein fouet, non seulement en raison des milliers de décès, mais aussi par la solitude et l’isolement. Néanmoins, cette pandémie a aussi démontré leur grande résilience, car plusieurs aînés ont dû s’adapter aux technologies afin de garder le contact avec leurs proches et d’obtenir des suivis médicaux », a souligné la présidente de l’AREQ, Lise Lapointe.
Vivre en résidence ou avoir des services à domicile?
Par ailleurs, le quart des répondants avaient l’intention d’aller vivre un jour en résidence pour aînés, mais plus maintenant. Il apparaît plus important que jamais d’accroître les mesures de soutien à domicile.
Pour plus de détails, voir le communiqué.