Alors que le gouvernement proposait cette semaine une journée de réflexion sur la proche aidance, l’AREQ a rappelé que déjà, en 2009, elle réclamait l’adoption d’une politique globale de soutien aux personnes proches aidantes. Cette politique devrait notamment contenir une offre accrue de services de soutien psychologique et de répit à l’intention des personnes proches aidantes, un déploiement d’intervenants pivots et davantage de services à domicile.
« L’austérité a fait mal dans les soins à domicile. La protectrice du citoyen faisait état récemment de l’impact des compressions budgétaires, alors que certaines personnes ont vécu une réduction de leurs services, pendant que d’autres attendent sur les listes. Cela affecte directement les proches aidants qui s’épuisent à la tâche en compensant ce que le réseau n’offre plus », a soutenu Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Les personnes proches aidantes de l’AREQ
Enfin, rappelons que dans un sondage commandé à la firme CROP et qui a été réalisé en mars 2013, l’AREQ avait interrogé plus de 1 000 membres sur la question des personnes proches aidantes. Ce sont 24 % d’entre eux qui ont déclaré agir à titre de proches aidants. Lorsqu’extrapolé sur l’ensemble de nos membres, cela représente environ 13 500 personnes. Elles consacrent en moyenne 9,4 heures par semaine à ce rôle. Les principales difficultés rencontrées sont le stress entraîné par cette situation, le manque de temps, les efforts physiques requis et les dépenses supplémentaires engendrées par ce soutien.