À la lumière des élections du 1er octobre dernier, nous réalisons encore une fois une distorsion importante entre le pourcentage de votes et le nombre de sièges à l’Assemblée nationale. En effet, avec 38 % des votes et près de 60 % des sièges, la Coalition Avenir Québec (CAQ) prend la tête du gouvernement provincial bien qu’elle n’ait pas bénéficié d’une majorité des votes. Or, le 9 mai dernier, trois partis politiques, dont la CAQ, avaient signé une entente et s’étaient formellement engagés à réformer le mode de scrutin une fois au pouvoir.
Ainsi, dès le lendemain de l’élection, François Legault a maintenu qu’il comptait implanter un nouveau mode de scrutin proportionnel mixte compensatoire en vue de la prochaine élection générale, en 2022. En ce sens, l’AREQ suivra ce dossier de très près.
Rappelons que l’AREQ s’intéresse depuis longtemps à l’idée d’une réforme du mode de scrutin pour un plus grand respect de la volonté populaire, du pluralisme politique, ainsi qu’une juste représentation des femmes et de la diversité ethnoculturelle tout en reflétant les particularités régionales du Québec. En ce sens, l’AREQ collabore déjà avec le Mouvement démocratie nouvelle.