La présence de l’AREQ s’est fait remarquer dans plusieurs évènements des fédérations ou des syndicats affiliés au cours des dernières semaines. Que ce soit par des présentations aux membres, la tenue de kiosques ou la commandite de leurs congrès, aucun effort n’est ménagé pour augmenter notre notoriété auprès des membres de la Centrale et de leurs personnes déléguées.

Nous portons notre message aux quatre coins du Québec, mais surtout auprès de tous les corps d’emploi représentés par la Centrale. De Sept-Îles pour le Congrès du Syndicat de l’enseignement de la région du Fer (SERF-CSQ) à Rouyn-Noranda pour celui du Syndicat de l’enseignement de la Jamésie et de l’Abitibi-Témiscamingue (SEJAT-CSQ) en passant par Rimouski pour visiter la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), et Rivière-du-Loup pour saluer la Fédération de l’enseignement collégial (FEC-CSQ), pour finalement terminer  avec la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) à Mont‑Tremblant, nous mettons tout en œuvre pour leur faire découvrir les multiples avantages d’adhérer à l’AREQ.

Rappelons que l’AREQ s’est doté d’un plan de développement pour accroître sa visibilité auprès des membres de la CSQ et, à terme, augmenter le nombre de personnes qui bénéficieront des avantages d’adhérer à l’AREQ et de diversifier le portrait de nos membres.

Mis en œuvre depuis 2020, ce projet innovant visait à accompagner les femmes et les jeunes femmes dans les filières du karité et du cacao dans les régions du Nord et de l’Ouest au Ghana. Il est réalisé grâce à des partenariats comme celui qui unit OXFAM‑Québec et l’AREQ.

En plus de renforcer leur pouvoir d’action afin d’améliorer leurs conditions de vie et de faire entendre leur voix, ce projet se trouve au carrefour de nos 3 thématiques phares : justice climatique, économique et de genre.

En regroupant les enjeux de sécurité alimentaire liés aux changements climatiques ainsi que l’accès aux droits et l’équité pour les femmes et les jeunes, le projet WeAct a, notamment, permis la promotion économique des femmes pour une transformation collective. 

Résultats finaux du projet :

• ‍10 821 personnes touchées dans toutes les activités clés du projet et 57 455 personnes rejointes indirectement;
• 9 981 kg de fèves de cacao vendues par les productrices, soit une augmentation de 763 %;
• 264 kg de beurre de karité produit, soit une hausse de 140 %;
• 1 280 $ d’augmentation de revenus annuels pour les femmes actives dans la cueillette et la transformation de karité;
• 99 % des femmes ont constaté une amélioration des attitudes sociales à leur égard dans leur communauté;
• 96 % des hommes et 98 % des femmes affirmaient soutenir le partage égal des tâches ménagères à la fin du projet;
• 93 % des femmes ont obtenu la parité avec les hommes dans la prise de décisions au sein de leur ménage;
• 87 % des femmes ont désormais accès à des services financiers adaptés à leurs besoins;
• 84 % des femmes participent à des groupes d’épargne et de crédit communautaires;
• 70 % des femmes ont diversifié leurs revenus avec de nouvelles activités économiques;
• 66 % des femmes ont augmenté de plus de 10 % leurs marges brutes dans les chaînes de valeur du cacao et du karité;
• 54 messages de sensibilisation diffusés via la plateforme mobile juridique du projet et écoutés plus de 36 064 fois;
• 49 % des femmes sont devenues propriétaires de terres.

Oxfam-Québec souhaite multiplier ce type d’initiative, continuer d’innover et de placer la lutte contre les inégalités et le bien-être des populations au cœur de ses actions.

Chaque année, le 15 juin, marque la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes aînées. L’AREQ (CSQ) saisit cette occasion pour réaffirmer son engagement à promouvoir le respect, la bientraitance et la protection des droits des personnes aînées.

La maltraitance peut prendre plusieurs formes, soit psychologique, physique, financière, matérielle, organisationnelle, ou encore s’exprimer par la négligence. Elle touche des milliers de personnes aînées au Québec, souvent dans le silence. Briser ce silence, c’est poser un geste de solidarité et de justice.

Briser le silence, c’est protéger notre dignité collective

L’AREQ rappelle l’importance de reconnaître les signes de maltraitance, d’en parler, et de ne jamais rester seul ou seule face à une situation préoccupante. Des ressources existent pour vous soutenir, que vous soyez témoin ou victime.

📞 Ligne Aide Maltraitance Adultes Aînés (LAMAA)
1 888 489-2287 – 7 jours sur 7
🌐 lignemaltraitance.ca

L’AREQ invite ses membres à demeurer vigilants et à participer à la création d’un environnement sécuritaire et respectueux pour toutes et tous. Ensemble, agissons contre la maltraitance.

Le 9 juin dernier, l’AREQ (CSQ) a pris part à une journée d’études et d’échanges sur le logement intergénérationnel, tenue à la Maison du développement durable, à Montréal. Organisée par la Maison en affaires publiques et internationales de l’Université de Montréal, cette rencontre a réuni une cinquantaine d’expertes, d’experts et de personnes issues du milieu communautaire, universitaire et institutionnel autour d’un enjeu de plus en plus incontournable : la cohabitation entre générations.

À travers trois panels thématiques portant sur la recherche, les expériences vécues et les politiques publiques, les participantes et participants ont pu approfondir leurs réflexions sur les pratiques actuelles, les bénéfices et les défis du logement intergénérationnel au Québec.

Des témoignages touchants ont marqué la journée, notamment, ceux d’une jeune femme vivant en Résidence privée pour aînés (RPA) aux côtés de personnes aînées, et d’un aîné cohabitant avec un jeune issu de l’immigration. Ces échanges ont mis en lumière les retombées positives de telles initiatives sur le plan de la solidarité, du sentiment de sécurité et de la lutte contre l’isolement social.

L’AREQ (CSQ) est fière de s’associer à ces réflexions et de soutenir le développement de modèles d’habitations novateurs, plus inclusifs et plus humains. Le logement intergénérationnel s’inscrit en droite ligne avec nos valeurs de justice sociale, de dignité et de respect entre les générations.

C’est sous le thème « L’éducation financière en période de turbulence » qu’avait lieu la 12^e Journée d’éducation financière, le 5 juin dernier, à Montréal. Ce rendez-vous annuel, organisé par l’AMF, réunissait une centaine d’experts et d’intervenants de tous horizons : milieux financiers, gouvernementaux, associatifs, etc.

L’AREQ, qui compte parmi les partenaires relayeurs de la Stratégique québécoise en éducation financière 2024-2026 (SQEF), était représentée par son directeur général.

Au menu de cette journée, nous notons une conférence de Pierre-Yves McSween, le partage de résultats de recherches, un bilan sommaire de la première année de la SQEF ainsi qu’un panel sur les perspectives des générations sur le sujet de la culture financière.

Parmi les panélistes, nous retrouvions un membre de l’AREQ, Jacques Boucher. Monsieur Boucher, qui a occupé la fonction de président de secteur, siège depuis plusieurs années au comité national de la retraite (CNR) et participe régulièrement, pour l’AREQ, aux travaux de l’Observatoire de la retraite (OR).

Aux côtés d’un jeune animateur de balado financier et d’une conseillère épargne collective, Monsieur Boucher a pu faire valoir le point de vue des personnes aînées. Il a su bien communiquer son expertise et son expérience personnelle sur les enjeux financiers, que ce soit à l’AREQ ou encore au conseil d’administration du Manoir Laure-Gaudreault, qui accueille des personnes retraitées aux moyens financiers limités.

Le Québec célèbre cette semaine les 30 ans de la marche Du pain et des roses qui a marqué un jalon important du mouvement féministe au Québec. Cette initiative a même inspiré les femmes de partout à travers le monde à se mobiliser pour améliorer les conditions de vie des femmes de leurs pays, donnant ainsi naissance à la Marche mondiale des femmes.

Pour souligner cet important anniversaire, plusieurs initiatives locales ont été menées dans les dernières semaines par des organismes luttant pour les droits des femmes aux quatre coins du Québec. D’ailleurs, des représentantes de certaines régions de l’AREQ, dont la région Mauricie–Centre-du-Québec, ont, elles aussi, parcouru plusieurs kilomètres en souvenir de la marche Du pain et des roses. Nous vous remercions pour votre participation !

Par ailleurs, en plus des initiatives locales, un grand rassemblement aura lieu ce samedi 7 juin, à Québec. Se joindront aux centaines de marcheuses les marraines de l’édition de 1995 ainsi que les comarraines choisies pour reprendre le flambeau. Quittant le Musée des Beaux-Arts, à 13 h, le convoi fera un arrêt symbolique devant l’Assemblée nationale avant de terminer sa marche au Parc George-V vers 15 h. Pour plus d’informations sur cette commémoration, rendez-vous sur la page Facebook créée pour l’évènement. Vous pouvez également visionner les capsules vidéo des marraines et comarraines en suivant ce lien.

L’AREQ est fière d’annoncer un partenariat exceptionnel avec la Course des régions pancanadienne pour l’édition 2025-2026, dédiée à la lutte contre l’âgisme et à la promotion d’une vision saine et positive du vieillissement. Cette édition spéciale de la compétition de courts métrages vise à offrir une image renouvelée, positive et créative du dernier quart de vie, à travers le prisme du cinéma de fiction.

Pour lire le communiqué.

Pour écouter en entrevue Micheline Germain, présidente de l’AREQ, et Josée Labrie, directrice générale de la Course des régions, sur ce sujet :  https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/le-15-18/segments/rattrapage/2087956/culture-avec-rose-st-pierre-imposer-vieillissement-a-ecran

Le dossier de la retraite à l’AREQ : une organisation solide

À l’AREQ, le dossier de la retraite est pris très au sérieux. Comme pour tous les autres dossiers défendus par l’Association, une structure bien organisée soutient les actions entreprises.

D’abord, le comité national de la retraite, composé de cinq membres, joue un rôle consultatif. Il a pour mandat de formuler des avis et des recommandations au conseil d’administration sur les enjeux touchant le pouvoir d’achat des personnes aînées, notamment, en ce qui a trait à l’indexation des rentes de retraite.

S’ajoutent à cela des responsables régionaux et sectoriels de la retraite, qui agissent comme personnes-ressources dans leur milieu. Ils accompagnent les membres, assurent la circulation de l’information et contribuent à renforcer la solidarité entre retraités.

Sur le plan national, l’AREQ veille à être présente dans différentes tribunes et prend part activement aux travaux liés à la défense des droits et du pouvoir d’achat des aînés. Elle participe, notamment, à la Coalition pour la dignité des aînés, à la Tribune des retraités et à l’Observatoire de la retraite.

Nombreuses sont les personnes engagées à mettre en œuvre les orientations adoptées par les membres lors du congrès de l’AREQ.

Le 3 juin dernier, l’AREQ accueillait à Saint-Félicien une conférence passionnante sur l’intelligence artificielle (IA) et ses retombées pour les personnes aînées, animée par Samuel Labrecque, conseiller aux dossiers sociaux de l’AREQ. L’événement a rassemblé plus de 70 membres, curieux et engagés, venus en grand nombre pour réfléchir aux transformations technologiques qui touchent déjà leur quotidien.

À travers une présentation vulgarisée et accessible, Samuel Labrecque a abordé les applications concrètes de l’IA dans les domaines de la santé, de l’autonomie à domicile, de la sécurité, de la nutrition et du lien social. Des projets pilotes menés au Québec, comme l’usage de montres intelligentes en CHSLD ou les assistants vocaux à domicile, ont été mis en lumière. Les personnes participantes ont aussi été sensibilisées aux enjeux d’éthique, de protection des données personnelles et d’inclusion numérique, afin que le virage technologique ne laisse personne derrière.

Cette conférence s’inscrit dans la volonté de l’AREQ de favoriser une meilleure compréhension des enjeux contemporains et de défendre les droits des personnes aînées face aux transformations de la société.

Le 29 mai, la commission spéciale sur les impacts des écrans chez les jeunes a déposé un rapport comprenant 56 recommandations.

Comme ce sujet interpelle particulièrement les membres de l’AREQ, sachez que ces recommandations portent, entre autres, sur :

• le temps d’écran proposé pour préserver la santé des jeunes;
• les écrans à l’école;
• l’âge minimal d’inscription aux réseaux sociaux;
• l’encadrement de ces réseaux et des jeux vidéo.

La dernière session de préparation à la retraite de l’année s’est tenue le samedi 31 mai dernier. Offerte en format virtuel, elle portait principalement sur les régimes de retraite, plus particulièrement sur le RREGOP. Près de 300 participants ont pu en apprendre davantage sur divers aspects de leur régime, notamment sur la date idéale pour partir à la retraite et les façons de l’optimiser, tant sur le plan financier que personnel.

Des périodes de questions ont été réservées à plusieurs moments au cours de la présentation, permettant aux participants d’interagir avec le spécialiste présent. Comme pour les quatre autres sessions virtuelles déjà offertes cette année, une traduction simultanée était offerte afin de suivre la présentation en anglais.

L’équipe responsable des sessions de préparation à la retraite prend maintenant une pause estivale. Les activités reprendront à l’automne 2025 en présentiel.

Pour consulter le calendrier des prochaines sessions : Formations | AREQ | Inscription en ligne | FiNO

Le saviez-vous? La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a son propre balado, nommé Prendre les devants.

Prenez les devants sur le monde du travail, le syndicalisme et la politique avec le balado de la CSQ.

Animé par le président de la CSQ, Éric Gingras, ce balado aborde des sujets d’actualité avec des analyses approfondies et des réflexions stimulantes qui incitent les auditeurs à s’exprimer.

Balado Prendre les devants – Catégories – Centrale des syndicats du Québec (CSQ)

Alors que la crise du logement continue de frapper l’ensemble du Québec, l’AREQ (CSQ) s’implique activement dans les travaux de la CSQ pour documenter et proposer des pistes de solution à ce défi majeur. Ce dossier n’est pas qu’un enjeu social parmi d’autres; il affecte profondément nos membres retraités, tout comme les jeunes générations, et nécessite une approche solidaire et intergénérationnelle.

Les personnes aînées sont particulièrement vulnérables face à la montée fulgurante des loyers. Plusieurs membres de l’AREQ, locataires à revenu modeste, doivent composer avec des hausses dépassant les 50 % en 4 ans, selon le RCLALQ. D’autres, propriétaires de leur maison, souhaitent se reloger dans des logements plus petits et adaptés, mais se heurtent à une offre limitée et coûteuse. Quant aux résidences privées pour aînés, leur coût, souvent supérieur à 2 500 $ par mois, demeure inaccessible pour de nombreuses personnes. Résultat : la précarité résidentielle s’installe, avec des impacts réels sur l’autonomie, la santé et la dignité.

Une réalité qui frappe aussi les jeunes

Mais, cette crise touche aussi de plein fouet les jeunes, en particulier les étudiantes et étudiants, les jeunes familles et les membres en début de carrière. La rareté de logements abordables les pousse à s’endetter, à retarder leurs projets de vie ou à composer avec une instabilité constante. Parfois, les jeunes membres de la CSQ doivent cumuler plusieurs emplois simplement pour se loger, au détriment de leur santé mentale et de leur qualité de vie.

Face à cette réalité, l’AREQ insiste : la crise du logement est un enjeu intergénérationnel. Elle affecte l’ensemble de la société québécoise, et la réponse doit être collective. C’est pourquoi nous contribuons aux réflexions portées par la CSQ, en mettant de l’avant les réalités vécues par nos membres. Nous réclamons des politiques publiques ambitieuses : construction massive de logements sociaux et adaptés, encadrement rigoureux des loyers, soutien accru au maintien à domicile et investissements équitables entre générations.

L’AREQ continuera à se mobiliser avec la CSQ et ses partenaires pour revendiquer un véritable droit au logement, peu importe sa condition ou son âge.

Le vendredi 25 avril, l’AREQ 08A Val-d’Or–Malartic assumait le Midi-Musique du Conservatoire de Val-d’Or. Ceci signifie que nous avions à préparer 2 potages et 2 desserts pour un total de 60 personnes. Cette rencontre festive mensuelle vient en aide aux élèves via les Amis du Conservatoire. Étant partie prenante de notre communauté, nous trouvons important de mettre la main à la pâte et d’être présents. Nous avons donc choisi le mois d’avril, leur dernière rencontre de l’année.

Trente et un de nos membres ont participé à cette activité culturelle. Nous avons ainsi le privilège d’entendre des prestations musicales des élèves tant du primaire que du secondaire. Cette fois-ci, ce furent les élèves du primaire en piano. Juste avant les prestations, nous avons pris le temps de manger sur place et d’échanger.

De plus, notre présidente, Francine Veillette Plante, invitée par le directeur du Conservatoire, M. Hugues Cloutier, a pris la parole devant l’auditoire pour faire connaître notre association, l’AREQ. Il va sans dire que ceci peut aussi susciter de nouvelles adhésions. Notre bannière était déployée et chaque membre portait fièrement son épinglette.

Nous voulons remercier de tout cœur notre cuisinier, Pierre Brin, et nos cuisinières, Carmen Boucher, Carole Richard, Michèle St-Amant et Adrienne Matte. C’était tout simplement délicieux. Un merci spécial à toutes les personnes bénévoles qui ont œuvré au bon fonctionnement de cette activité. Merci aux 31 membres qui se sont déplacés! À voir les beaux sourires de nos membres, ce fut assurément une journée merveilleuse.

Nous voulons encourager nos jeunes et véhiculer une image positive du vieillissement. Mission accomplie une autre fois! Ce fut un franc succès puisque 900$ ont été amassés à ce Midi-Musique. Nous en sommes ravies.

Line Côté, Carmen Boucher et Francine Veillette Plante
Membres du comité PTEA

Le 27 mai dernier, à l’occasion de l’Assemblée générale régionale de l’AREQ de la région 04 Mauricie–Centre-du-Québec, plus de 100 membres ont assisté à une conférence présentée par Samuel Labrecque, conseiller aux dossiers sociaux à l’AREQ, sur le thème du soutien à l’autonomie des personnes aînées.

Intitulée « Soutien à l’autonomie des personnes aînées : un défi de société qu’il faut relever », cette présentation a dressé un portrait éclairant de la situation actuelle des services de soutien à domicile au Québec. S’appuyant sur des rapports clés – notamment celui de la Commissaire à la santé et au bien-être ainsi que l’étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) – la conférence a mis en lumière les défis structurels, financiers et humains qui freinent un véritable virage vers le soutien à domicile.

Parmi les faits saillants abordés :

• Le Québec est la province canadienne qui investit le moins en soutien à domicile (SAD), malgré un des défis démographiques les importants dans le monde.
• Moins de 11 % des besoins en SAD sont couverts par le réseau public, laissant des dizaines de milliers de personnes en attente.
• Une part importante du financement public est dirigée vers les résidences privées pour aînés via le crédit d’impôt pour le maintien à domicile, alors que la majorité des personnes aînées souhaite pouvoir choisir leur milieu de vie et y recevoir des services.
• La privatisation des services entraîne une détérioration de la qualité des soins et des conditions de travail.

À travers cinq propositions phares tirées du mémoire de l’AREQ, Samuel Labrecque a souligné l’urgence d’un virage audacieux, misant sur un réseau public fort, des CLSC renforcés, des investissements massifs et un meilleur soutien aux proches aidants.

La rencontre a suscité de nombreuses réactions et réflexions parmi les membres, qui ont exprimé un vif intérêt pour les enjeux soulevés. Une période d’échanges a clôturé la présentation, permettant aux personnes participantes de partager leurs préoccupations et d’exprimer leur appui à une transformation en profondeur du modèle actuel.

Enfin, rappelons que l’AREQ et la CSQ ont récemment publié une lettre ouverte concernant ce dossier dans Le Devoir intitulée « Investir dans le soutien à domicile, c’est investir dans notre avenir collectif ».

L’AREQ signe cette semaine, en collaboration avec la CSQ, une lettre ouverte rappelant au gouvernement la nécessité d’investir dans les services de soutien à domicile.

Intitulée « Investir dans le soutien à domicile, c’est investir dans notre avenir collectif », cette lettre met l’accent sur l’importance de faire bouger les choses en misant sur le maintien et les soins à domicile (SAD).

De plus, elle a été publiée dans Le Devoir.

Le 21 mai dernier, l’AREQ a présenté la quatrième de ses cinq conférences virtuelles prévues dans le cadre des sessions de préparation à la retraite, offertes aux membres de la CSQ. Cette conférence portait sur un sujet d’importance : les assurances à la retraite.

Plus de 350 personnes y ont participé, témoignant de l’intérêt marqué pour cette thématique essentielle à une transition sereine vers la retraite. La soirée a été particulièrement dynamique, rythmée par de nombreuses questions de la part des participants.

Comme toujours, la conférence bénéficiait d’une traduction simultanée assurée par un interprète, qui en transmettait le contenu en anglais au fur et à mesure.

Les différentes questions et la qualité des informations partagées ont contribué au succès de cette activité. Un rendez-vous fort apprécié, qui s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par l’AREQ pour accompagner les membres de la CSQ dans cette transition importante de leur vie qu’est la retraite.

Pour connaître le calendrier 2025-2026 des sessions de préparation à la retraite en présentiel et en virtuel, vous pouvez le consulter dès maintenant ici : Accueil | Areq | Inscription en ligne | FiNO

Le 20 mai dernier, à l’occasion de l’Assemblée générale régionale (AGR) de la région 02 (Saguenay–Lac-Saint-Jean), plus de 120 membres de l’AREQ se sont réunis dans le magnifique Musée de la Pulperie à Chicoutimi pour assister à une conférence animée par Samuel Labrecque, conseiller aux dossiers sociaux de l’AREQ.

Intitulée « L’intelligence artificielle : au service des personnes aînées ? », la présentation visait à démystifier les technologies d’IA, à en présenter les applications concrètes dans le domaine du vieillissement, et à soulever des réflexions éthiques sur leur intégration dans les milieux de soins et à domicile. De nombreux exemples québécois et internationaux ont illustré le propos, notamment des initiatives du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), de l’Université de Sherbrooke et du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal.

Grâce à des outils comme les capteurs intelligents, les assistants vocaux, les piluliers connectés ou encore les agents conversationnels, l’IA peut contribuer à prévenir les chutes, détecter les troubles cognitifs et réduire l’isolement social des aînés. Toutefois, ces avancées ne sont pas sans poser de défis, notamment en matière de protection des données personnelles, de consentement éclairé et d’accessibilité technologique pour toutes et tous.

Avec humour, clarté et rigueur, Samuel Labrecque a su capter l’attention des membres présents, suscitant de nombreuses questions et réflexions. Ces derniers ont d’ailleurs exprimé à plusieurs reprises leur appréciation. Cette conférence s’inscrit dans une série d’initiatives de l’AREQ visant à nourrir la réflexion collective sur les enjeux technologiques et sociaux qui touchent les personnes aînées.

Votre rente du RRE à votre décès

À votre décès, les prestations suivantes peuvent être versées :

Si vous avez une personne conjointe et des enfants à charge :

• Personne conjointe : 50 % de votre rente de retraite (si votre décès survient avant 65 ans, la rente du conjoint survivant correspond à 50 % du montant que vous auriez touché à 65 ans);
• Chaque enfant à charge : 10 % de votre rente de retraite, jusqu’à un maximum de 40 %.

Si vous avez seulement des enfants à charge :

• Chaque enfant à charge : 20 % de votre rente de retraite, jusqu’à un maximum de 80 %.

Si vous n’avez ni personne conjointe ni enfant à charge :

• Remboursement aux héritiers de la différence entre les cotisations versées et les sommes déjà payées à titre de rente.

Définition d’enfant à charge

Enfant célibataire de la personne participant au RRE de moins de 18 ans ou de moins de 21 ans aux études à temps complet.

Définition de personne conjointe

Personne conjointe de la personne participant au RRE avec qui celle-ci forme un couple soit marié, soit uni civilement, soit en union de fait.

La conjointe ou le conjoint de fait est la personne que celle-ci présente publiquement comme son conjoint ou sa conjointe et qui vit maritalement avec elle pendant :

• soit au moins trois ans.
• soit au moins un an, et si :
  • un enfant est né ou doit naître de l’union;
  • le couple a adopté un enfant;
  • l’une de ces personnes a adopté l’enfant de l’autre pendant l’union.

Renonciation aux droits du conjoint
La personne conjointe peut renoncer à ses droits au profit des héritiers. Cependant, elle peut révoquer cette renonciation par la suite en avisant Retraite Québec avant le décès.

*Il est aussi possible de lire Votre rente du RREGOP à votre décès