Selon une récente étude américaine publiée le 10 janvier dans la revue Science Advances, les personnes ayant plus de 65 ans seraient 7 fois plus susceptibles de partager une fausse nouvelle sur Facebook que les personnes de 18 à 29 ans. L’analyse est basée sur 8,7 millions de réactions à des nouvelles légitimes et à de la désinformation durant les élections présidentielles américaines de novembre 2016.
D’après Andrew Guess, politologue à l’Université Princeton et auteur principal de l’étude, il y aurait deux hypothèses possibles : « Des études ont montré que les personnes âgées sont plus aptes que les jeunes à déterminer la fiabilité d’une source. Il se peut alors que ce soit l’environnement numérique des médias sociaux qui les embrouille et les rend plus susceptibles de croire en une fausse information. Ou alors, il s’agit d’un sous-groupe de personnes âgées qui ont des problèmes cognitifs, plus de lenteur sur le plan de l’évaluation des sources. »
Jeff Yates, spécialiste québécois de la question, définit la fausse nouvelle comme « une information soit carrément fausse, soit détournée, exagérée ou dénaturée à un point tel qu’elle n’est plus véridique, présentée comme une vraie nouvelle dans le but de tromper les gens. Cela peut être fait pour générer des clics et des partages sur les réseaux sociaux, pour atteindre des objectifs quelconques (politiques, idéologiques, économiques, etc.) ou simplement pour se moquer de la crédulité des lecteurs ».
Enfin, l’AREQ vous suggère deux outils afin de bien repérer les fausses nouvelles sur les réseaux sociaux :
- Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) – Comment repérer les fausses nouvelles?
- François Charron – Quelques conseils pour repérer les fausses nouvelles sur Facebook