Le plan de développement de l’AREQ est en marche

Comme annoncé en février dernier, l’AREQ s’est doté d’un plan de développement visant à se faire connaître d’un plus grand nombre de membres de la CSQ et, à terme, à augmenter le nombre de personnes qui bénéficieront des avantages d’adhérer à l’AREQ et à diversifier le portrait de ses membres.

La mise en œuvre de ce plan va bon train et les demandes des fédérations et syndicats se multiplient. En effet, dans les dernières semaines, les personnes élues des fédérations suivantes ont été rencontrées :

  • Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ)
  • Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ)
  • Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation (FPPE-CSQ)

De plus, les membres de plusieurs syndicats provenant d’un large horizon de corps d’emplois (enseignantes et enseignants des niveaux scolaire et collégial, personnel de soutien, éducatrices en services de garde), notamment, ont également reçu de l’information sur notre association. Ces rencontres ont eu lieu en présentiel ou en virtuel, selon le cas.

De nombreuses autres occasions de rencontrer les membres et les personnes élues de la CSQ sont également prévues dans les prochaines semaines.

Retraite | Saviez-vous que… ?

À votre décès, votre conjoint ou conjointe recevra, sa vie durant, une rente équivalant à 50 % ou 60 % de votre rente, selon le choix que vous aviez fait au moment de votre prise de retraite. Vous pouviez choisir 60 % en acceptant une réduction de 2 % de votre propre rente. Si votre décès survient avant 65 ans, la rente de la personne survivante correspondra à 50 % ou 60 % du montant que vous auriez touché à 65 ans.

Si vous n’avez pas de conjoint ou de conjointe au moment de votre décès, vos héritiers pourraient recevoir un montant calculé de la façon suivante :

(la totalité des cotisations versées à votre régime de retraite + les intérêts cumulés jusqu’à la date de votre retraite)  les sommes déjà reçues à titre de rente de retraite

Reconnaissance de conjoint et transmission des droits

Le RREGOP reconnaît comme conjoint ou conjointe :

  • Votre époux ou votre épouse
  • Votre partenaire d’union civile
  • Votre conjoint ou conjointe de fait (la personne avec qui vous vivez maritalement, à la même adresse, depuis au moins 3 ans, si aucun des deux n’est marié ou uni civilement à quelqu’un d’autre).

Votre conjoint ou votre conjointe peuvent toutefois renoncer à leurs droits au profit de vos héritiers, mais peuvent révoquer leur renonciation à tout moment avant votre décès.

Vous ne pouvez pas léguer par testament vos droits accumulés dans votre régime de retraite à la personne de votre choix. La Loi sur le RREGOP prévoit déjà à qui ils reviendront, selon votre situation conjugale au moment de votre décès.

*Dans la prochaine capsule, nous traiterons de la rente du RRE lors du décès.

Sessions de préparation à la retraite : la saison virtuelle est lancée

La saison 2024-2025 des sessions de préparation à la retraite en présentiel à travers la province est maintenant terminée. Elle laisse place aux sessions virtuelles, qui ont débuté le 30 avril dernier par une conférence sur l’adaptation psychosociale et la santé à la retraite. Le 7 mai, c’était au tour des questions financières d’être abordées.

Au total, cinq conférences sont offertes en format virtuel aux membres de la CSQ qui prendront bientôt leur retraite et qui auront le privilège d’adhérer à l’AREQ afin de profiter de ses nombreux avantages.

Les cinq thèmes présentés en ligne sont identiques à ceux proposés en présentiel :

  • Adaptation psychosociale et santé
  • Affaires juridiques
  • Questions financières
  • Assurances
  • Régimes de retraite

Le calendrier des sessions de préparation à la retraite en mode présentiel et virtuel de la saison 2025-2026 est maintenant disponible sur le site Internet de l’AREQ.

Bourses Laure-Gaudreault : trois étudiantes récompensées pour leur projet de recherche

Trois étudiantes à la maîtrise et au doctorat, dont les projets de recherche touchent l’éducation, ont été honorées pour l’excellence de leurs travaux dans le cadre des Bourses Laure-Gaudreault. Ces bourses de 3 000 $ sont remises par la CSQ, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et l’AREQ, le mouvement des personnes retraitées CSQ.

Audrey Parenteau, CSQ

Les sujets de recherche des trois gagnantes sont particulièrement d’actualité et touchent directement la réalité vécue par les équipes-écoles partout au Québec.

Jessica Lacroix 

L’étudiante à la maîtrise a reçu la bourse Laure-Gaudreault de l’AREQ. Son travail de maîtrise porte sur le développement du geste graphomoteur par l’analyse de dessins et d’écrits d’enfants du préscolaire 5 ans.

L’évolution graphique, organisée en stades de développement, offre un éclairage précieux sur les premières formes d’expression graphique menant à l’acquisition de compétences en écriture et en dessin. En adoptant une approche méthodologique mixte, ses travaux analysent des réalisations d’enfants de la maternelle 5 ans afin d’établir les concordances développementales entre le geste graphomoteur en écriture et le geste graphomoteur en dessin. La différenciation pédagogique étant à la base des enseignements offerts dans les écoles québécoises, les apprentissages graphiques pourraient donc bénéficier d’un meilleur support afin de mieux répondre aux besoins des enfants et de développer leur plein potentiel.

Marie-Laurence Tremblay

La doctorante a reçu la bourse Laure-Gaudreault de la CSQ pour son travail de recherche qui explore comment les œuvres artistiques peuvent favoriser la multiperspectivité en classe d’histoire et contribuer à une citoyenneté plus démocratique et pluraliste. Dans une société où coexiste une diversité de récits, de mémoires et de voix, il est essentiel de former les élèves à adopter une posture critique et sensible face au passé.

L’art, par sa portée émotionnelle et cognitive, peut susciter l’empathie et enrichir la compréhension du passé, tout en révélant la complexité du contexte dans lequel les élèves évoluent. Son projet de recherche documente les pratiques enseignantes afin d’outiller une éducation à la citoyenneté inclusive.

Érika Gauvin 

Érika Gauvin a reçu la bourse Laure-Gaudreault de la FSE-CSQ pour son travail à la maîtrise touchant l’insertion professionnelle des enseignantes et des enseignants qui débutent dans la profession.

Dans un contexte de pénurie d’enseignantes et d’enseignants au Québec, des étudiantes et étudiants inscrits à la formation initiale sont de plus en plus sollicités afin de combler les classes vacantes. Devant cette nouvelle réalité, les retombées de ces expériences de travail sur l’insertion professionnelle sont peu documentées. Par conséquent, son projet de recherche vise à documenter la manière dont est vécue l’insertion professionnelle selon les expériences de travail en enseignement cumulées à la formation initiale.

Interdiction des écrans dans les écoles

En février dernier, l’AREQ publiait une lettre ouverte invitant les personnes aînées à la réflexion, dans le cadre de la Commission spéciale portant sur les écrans chez les jeunes. À la suite de l’annonce de l’interdiction des cellulaires dans les écoles primaires et secondaires dès la prochaine rentrée, la présidente de l’AREQ réagit.

« En tant que grand-parent, je ne peux que me réjouir de cette mesure qui favorisera la socialisation de nos jeunes. Mais en tant qu’ancienne enseignante, j’espère que l’application de ce nouveau règlement ne surchargera pas l’équipe-école. »

Micheline Germain
Présidente de l’AREQ (CSQ)

Temps d’écran chez les jeunes: pensons aussi à l’exemple que nous donnons comme parents et comme grands-parents | JDQ

TSO jugé abusif : quand la solidarité l’emporte

« Quand on s’unit, on gagne. » Ceci n’est pas qu’un principe, c’est une preuve du pouvoir d’un syndicat mobilisé. Les membres du Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires de Laval (SIIIAL-CSQ) en font la démonstration en remportant une victoire déterminante : la Cour d’appel du Québec confirme que l’imposition systématique du temps supplémentaire obligatoire (TSO) constitue un abus de pouvoir de la part de l’employeur.

Audrey Parenteau, CSQ

Le jugement fait suite à un grief collectif déposé par le SIIIAL-CSQ, affilié à la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ), dénonçant l’usage systématique du TSO à l’unité de néonatologie. Le Syndicat accusait l’employeur – le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval, maintenant représenté par Santé Québec – de contourner les dispositions de la convention collective en utilisant le TSO non pas comme une mesure exceptionnelle, mais comme un mode de gestion récurrent pour pallier le manque de personnel.

« L’employeur agit de façon systémique depuis des années. C’est devenu sa méthode de gestion. C’est aberrant de tenir le personnel en otage comme ça », affirme le président du SIIIAL-CSQ, Déreck Cyr.

L’employeur, qui se défendait en disant avoir exercé son droit de direction, a toutefois perdu une première fois devant la Cour supérieure et a poursuivi sa contestation devant la Cour d’appel.

Dans son récent jugement, la Cour d’appel, qui donne une fois de plus raison au SIIIAL-CSQ, souligne que le recours au TSO était devenu une stratégie de gestion visant à compenser les carences en recrutement, les absences non remplacées et les postes vacants plutôt qu’une réponse à des urgences réelles.

Cette victoire juridique marque un tournant dans la lutte contre le TSO au Québec. Elle démontre une fois de plus que la mobilisation syndicale rigoureuse, fondée sur la solidarité et le respect des droits, peut faire reculer des pratiques abusives et améliorer concrètement les conditions de travail des travailleuses et travailleurs syndiqués.

« On est heureux de cette décision pour nos membres à Laval, en espérant qu’elle fasse jurisprudence ailleurs », conclut Déreck Cyr.

Des rues pleines contre un gouvernement vide d’écoute

Des centaines de personnes se sont rassemblées dans les rues de Montréal, le 1er mai, dans le cadre de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, afin de dénoncer les mesures d’austérité imposées par le gouvernement Legault, qui s’attaque aux droits de la personne et érode l’édifice social dont s’est doté le Québec.

Parmi les marcheuses et marcheurs, des militantes et militants de la CSQ ont tenu à prendre part à l’événement, organisé par la Coalition du 1er mai, qui a eu lieu sous le thème « Toujours debout contre l’austérité ».

« Si le gouvernement a fait le choix de l’austérité, ce n’est certainement pas celui des travailleuses et des travailleurs. C’est un film dans lequel le Québec a déjà joué et dont les grands gagnants sont les mêmes qui votent ces mesures d’austérité : le patronat et les plus riches. Et, ô surprise, on retrouve plusieurs de leurs représentantes et représentants au gouvernement », ont déclaré par voie de communiqué les porte-paroles de la Coalition, Dominique Daigneault, du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN, et Cheolki Yoon, du Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (CTTI).

Selon la Coalition, dont fait partie la CSQ, les mesures d’austérité fragilisent considérablement la société, les services publics et le filet social, affectant en premier lieu les populations les plus vulnérables. Le gouvernement a choisi de se priver de revenus en appliquant des baisses d’impôt plutôt que d’investir dans les services publics et les programmes sociaux, qui profitent à toutes et tous.

Les organisations syndicales rencontrent le premier ministre

En marge de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, les représentantes et représentants de la CSQ, de la CSN, de la FTQ et de la CSD ont rencontré le premier ministre, François Legault, afin de discuter du projet de loi no 89. Déposé par le ministre du Travail, Jean Boulet, ce projet de loi vient restreindre le droit de grève des travailleuses et des travailleurs.

Source : CSQ

Photo : Félix Cauchy-Charest

Cap sur la retraite : une session enrichissante à Val-d’Or

Les 25 et 26 avril derniers, la dernière session de préparation à la retraite en présentiel de l’année s’est tenue. Organisée par l’AREQ et offerte aux membres de la CSQ à travers toute la province, cette activité vise à outiller les futurs retraités sur les aspects psychosociaux, juridiques, financiers, en matière d’assurances ainsi que sur leur rente de retraite.

Pour l’occasion, des conférenciers ont pris l’avion jusqu’à Val-d’Or afin de rencontrer les participants venus des quatre coins de l’Abitibi-Témiscamingue.

Cette rencontre, à la fois nécessaire et enrichissante, a permis aux participants d’interagir et d’échanger directement avec les conférenciers, dans une atmosphère conviviale et stimulante.

Saison 2025-2026

Le calendrier des sessions de préparation à la retraite 2025-2026 est maintenant disponible pour la prochaine saison qui débutera en septembre 2025.

Assurances à la retraite : une rencontre enrichissante à Québec

Le 24 avril dernier, Johanne Freire a présenté un exposé sur les assurances à la retraite devant un petit groupe du secteur Cap Diamant, à Québec.

Au cœur de la rencontre : le régime public d’assurance médicaments de la RAMQ, les distinctions entre membres réguliers et associés de l’AREQ, ainsi qu’un tour d’horizon du régime ASSUREQ, incluant les volets maladie, voyage et vie.

Madame Freire a également expliqué la procédure des conditions de renouvellement du régime qui sont entrés en vigueur le 1er janvier 2025, notamment, les hausses de primes et l’application d’un congé de prime.

La présentation, ponctuée d’échanges constructifs, a permis de mieux comprendre le fonctionnement des assurances de façon générale et plus spécifiquement le fonctionnement du régime d’assurance ASSUREQ offert aux membres de l’AREQ.

Richmond : Une réflexion éclairante sur l’intelligence artificielle et les aînés

Le 23 avril dernier, à Richmond, les membres de l’AREQ ont eu l’occasion d’assister à une conférence présentée par Samuel Labrecque, conseiller aux dossiers sociaux, sur un thème en pleine effervescence : l’intelligence artificielle (IA) et son potentiel au bénéfice des personnes aînées?

Cette présentation a permis de mieux comprendre ce qu’est réellement l’IA, à travers une introduction claire et vulgarisée, avant d’explorer ses multiples usages dans les domaines de la santé, de l’accompagnement à domicile, de la sécurité et du bien-être des aînés. Les projets québécois, comme ceux menés dans les CHSLD, ou encore les initiatives de capteurs intelligents à domicile et d’agents conversationnels ont été particulièrement bien reçus.

En plus des innovations prometteuses, Samuel a soulevé des enjeux fondamentaux, comme la protection des renseignements personnels et l’accessibilité des outils numériques pour les aînés, encourageant un dialogue ouvert sur les opportunités et les précautions à considérer dans l’intégration de ces nouvelles technologies.

Un moment riche en échange, qui a nourri la curiosité et la réflexion collective sur les transformations à venir dans notre rapport au vieillissement et aux technologies.

Journée de solidarité féministe contre les entreprises transnationales

La Coordination de la Marche mondiale des femmes, dont l’AREQ appuie les revendications, souligne encore cette année la Journée de solidarité féministe contre le pouvoir des entreprises transnationales, qui a lieu chaque 24 avril.

En effet, cette date marque le triste anniversaire de l’effondrement de l’usine textile du Rana Plaza au Bangladesh, qui a coûté la vie à plus de 1 100 personnes, en majorité des femmes, et en a blessé plus du double. Cette catastrophe évitable est survenue en 2013.

Partout dans le monde, les féministes internationalistes se solidarisent et sensibilisent aux conséquences tragiques des entreprises transnationales sur les femmes, les communautés et l’environnement.

Pour lire la déclaration de la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes en lien avec cette commémoration, cliquez ici : 24 avril 2025 déclaration CQMMF | Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF)

L’eau douce au Canada n’est pas à vendre

Dans le contexte des élections fédérales, Eau Secours se mobilise avec une coalition de groupes pancanadiens de protection de l’eau et de l’environnement, dont le Conseil des Canadiens, Environmental Defence Canada et Water Watchers, pour demander plus de protection pour l’eau douce.  

L’AREQ a accepté de signer cette lettre ouverte, en appui aux mobilisations en cours.


La protection de l’eau douce au Canada est non négociable

Une lettre ouverte pour la protection de l’eau

L’eau au Canada est une richesse inestimable. La protéger et la défendre doivent être une priorité absolue.

Le président Trump menace d’abroger les accords sur l’eau qui visent à protéger 80 % des réserves d’eau douce de l’Amérique du Nord.

Parallèlement, le gouvernement étasunien procède au démantèlement de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) et l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). C’est une stratégie dangereuse que d’affaiblir et d’éliminer les initiatives et les lois qui favorisent des écosystèmes partagés. D’autant plus, cette stratégie risque de favoriser les industries extractives et les grandes entreprises.

Les écosystèmes aquatiques et les eaux transfrontalières ne sont pas des robinets à ouvrir et fermer pour détourner de grandes quantités d’eau hors de leurs bassins versants d’origine. L’eau douce du Canada fait face à des pressions de plus en plus fortes.

Nous, soussignés, exigeons que tous les partis politiques ainsi que tous les candidats s’engagent à protéger et défendre l’intégrité des bassins versants au Canada, leurs écosystèmes, ainsi que tous les accords qui les protègent.

  1. Appliquer et renforcer les politiques de protection de l’eau douce, incluant le Traité relatif aux eaux limitrophes, l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs et le Traité du fleuve Columbia, et toutes les législations canadiennes protégeant l’eau;
  2. S’opposer à la privatisation et l’exportation massive de l’eau, et garantir que la souveraineté autochtone soit respectée et maintenue;
  3. Investir dans la recherche, la restauration et la préservation de l’eau douce;
  4. Respecter la souveraineté et les droits des nations autochtones sur l’eau, y compris leurs droits inhérents, issus de traités et inscrits dans la législation, qui s’étendent à la gouvernance partagée et à la protection de l’eau.

Les dirigeants canadiens et autochtones sont les gardiens de ces terres et de ces eaux.

Ensemble, nous devons garantir que les écosystèmes hydriques d’un océan à l’autre demeurent sains, pérennes et résilients pour les générations futures.

Projet de loi no 89 : la CSQ réclame son retrait

Inutile, nuisible et inconstitutionnel. Voilà comment la CSQ décrit le projet de loi no 89 (PL 89), qui vient, notamment, limiter le droit de grève des travailleuses et des travailleurs. Alors que la Centrale était de passage en commission parlementaire, le 20 mars 2025, des dizaines de militantes et militants de la CSQ tenaient deux actions de mobilisation pour réclamer son retrait.

En commission parlementaire, la CSQ a fait valoir que le PL 89, Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out, est inacceptable. « Le gouvernement ne peut pas faire indirectement ce que les tribunaux lui ont interdit de faire directement ! », affirme le président de la CSQ, Éric Gingras. Il rappelle que le régime du droit du travail est basé sur le maintien d’un équilibre dans le rapport de force entre travailleurs et employeurs : « Le projet de loi actuel est carrément une entrave au droit de grève et à la négociation collective. ».

Selon le président de la CSQ, « le gouvernement a de travers la dernière négociation du secteur public et il change les règles du jeu en cours de route alors que rien dans le contexte actuel ne le justifie. ».

Lire la suite de l’article ici : https://web.macsq.lacsq.org/article/3a1ca153-02ba-498c-a281-854a4db5178f

Signer la pétition pour le retrait du PL 89 : Pétition : Retrait du projet de loi no 89 et engagement à respecter le droit de grève – Assemblée nationale du Québec

Crédit photo : Alexandre Claude

Assurance et tranquillité d’esprit : Tout savoir sur ASSUREQ et la RAMQ

Les 14 et 15 avril derniers, Johanne Freire, conseillère à l’AREQ, a offert une conférence à Mont-Laurier et à Saint-Jérôme, dans la région de  Laval–Laurentides–Lanaudière.

À cette occasion, environ 130 membres se sont rassemblés pour approfondir leurs connaissances sur le régime d’assurance collective ASSUREQ, ainsi que sur le régime public d’assurance médicaments de la RAMQ.

Durant sa présentation, la conférencière a mis en lumière les principales composantes du régime ASSUREQ, incluant :

  • L’assurance maladie
  • L’assurance voyage
  • L’assurance vie
  • Les démarches à suivre en cas de décès

Elle a également expliqué les points clés du régime public d’assurance médicaments offert par la RAMQ, tels que :

  • Les types de médicaments couverts
  • La façon de lire et de comprendre une facture de pharmacie

Des périodes d’échanges ont permis aux participants de poser leurs questions, d’obtenir des réponses claires et de quitter la rencontre mieux informés et mieux préparés.

L’intelligence artificielle au service des aînés : une tournée d’information dans la région Laval–Laurentides–Lanaudière

Les 14 et 15 avril derniers, notre conseiller aux dossiers sociaux, Samuel Labrecque, a offert deux conférences très appréciées à Mont-Laurier et à Saint-Jérôme, portant sur un sujet à la fois d’actualité et porteur d’avenir : L’intelligence artificielle (IA) au service des personnes aînées.

Dans un langage accessible, il a vulgarisé les principes de base de l’IA avant d’en démontrer les nombreuses applications concrètes dans le domaine du vieillissement et des soins aux aînés. De l’assistance à domicile à la détection précoce de troubles cognitifs, en passant par la gestion personnalisée de la médication ou la lutte contre l’isolement social, les exemples québécois et internationaux présentés ont suscité un grand intérêt.

Samuel a également soulevé les défis éthiques entourant la protection des données personnelles, ainsi que les enjeux d’inclusion numérique pour les personnes aînées peu familières avec les nouvelles technologies.

Ces rencontres ont permis de nourrir la réflexion collective autour de la place de l’IA dans nos vies, tout en mettant en lumière les opportunités qu’elle offre pour améliorer la qualité de vie et l’autonomie des aînés.

En route vers Baie-Comeau : avant-dernière session de préparation à la retraite en présentiel de la saison!

Après un détour de plusieurs centaines de kilomètres dû à la fermeture temporaire de la traverse entre Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac, c’est dans la magnifique région du Bas-Saint-Laurent–Gaspésie–Les Îles–Côte-Nord que l’équipe de préparation à la retraite de l’AREQ s’est rendue les 11 et 12 avril dernier.

Rassemblées dans une salle offrant une vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent, trente-cinq personnes ont participé aux conférences offertes et ont ainsi obtenu des réponses à leurs différentes questions. Elles ont également été informées des avantages d’adhérer à l’AREQ, après avoir été accueillies par Danielle Tremblay, présidente sectorielle.

Une conférence sur l’intelligence artificielle qui fait salle comble à Sherbrooke

Le 2 avril dernier, les membres de l’AREQ de l’Estrie ont eu la chance d’assister à une conférence fort appréciée sur l’intelligence artificielle (IA), donnée par Samuel Labrecque, conseiller aux dossiers sociaux à l’AREQ. Plus d’une centaine de personnes se sont réunies à Sherbrooke pour en apprendre davantage sur les applications concrètes de l’IA dans la vie des personnes aînées, que ce soit dans le domaine de la santé, du soutien à domicile, de la sécurité ou encore de la lutte contre l’isolement.

Grâce à un contenu vulgarisé, des exemples concrets issus du Québec et une réflexion éthique sur la protection des données personnelles, la présentation a suscité de nombreuses réactions et échanges parmi les membres présents. Un grand merci aux organisateurs et aux participants pour cette matinée inspirante et dynamique !

Soutien à domicile et aide médicale à mourir : une réflexion essentielle aux Éboulements

Le 10 avril dernier, plus de 40 membres de l’AREQ se sont réunis dans la municipalité des Éboulements pour participer à une conférence double animée par Samuel Labrecque, conseiller aux dossiers sociaux à l’AREQ. Deux sujets d’actualité et riches en réflexion ont été abordés; le soutien à domicile et l’aide médicale à mourir.

Dans une première partie, les membres ont pu mieux comprendre les enjeux entourant les services de soutien à domicile au Québec, à la lumière des rapports récents de la Commissaire à la santé et au bien-êtrede l’étude de l’IRIS et du mémoire de l’AREQ. La deuxième partie de la rencontre portait sur l’évolution législative de l’aide médicale à mourir, notamment, les demandes anticipées, le rôle des infirmières praticiennes spécialisées (IPS) et les enjeux entourant la dignité en fin de vie.

Les échanges ont été à la fois respectueux, sensibles et éclairants. Merci aux membres présents pour leur participation active, ainsi qu’aux responsables de l’AREQ pour l’organisation de cet événement marquant dans Charlevoix.

RAPPEL : Conférence – Dossiers environnementaux controversés : acceptabilité sociale et médiation

Conférence virtuelle :

L’acceptabilité sociale est sur toutes les lèvres au Québec. Les médias et les chroniqueurs l’utilisent fréquemment et même François Legault et ses ministres l’évoquent. D’un côté, on dit que ça nous la prend et de l’autre, on déplore son absence. Mais l’acceptabilité sociale existe-t-elle à l’état sauvage dans la nature ou est-ce le résultat de démarches d’intégration et d’harmonisation d’un projet dans un milieu? Est-il toujours possible de l’atteindre? Les grands projets de développement qui suscitent des enjeux d’acceptabilité sociale sont souvent des projets qui génèrent d’importants impacts sociaux, dont on parle moins. Pourtant, la division sociale, par exemple, peut laisser des traces durables dans une communauté. Comment travailler ensemble quand les communications sont difficiles, que les positions sont polarisées et que l’heure est grave? Je propose aux esprits ouverts une discussion critique et exploratoire.

 Assistez à la conférence gratuitement!


Conférencière 

Marie-Ève Maillé, Ph. D., est avocate, médiatrice et consultante pour Notre Boite. Depuis près de 20 ans, elle a développé une expertise en évaluation des impacts sociaux et en évaluation de l’acceptabilité sociale des grands projets de développement. Elle accompagne des groupes citoyens et des communautés dans les processus de consultation publique et dans diverses démarches de concertation avec comme objectif de renforcer les capacités d’action des collectivités. Elle a fait sa thèse de doctorat en communication sur un conflit lié à un projet de parc éolien au Québec. Comme avocate, elle est notamment impliquée dans l’action collective contre la Fonderie Horne, à Rouyn-Noranda. Elle est l’auteure des livres Acceptabilité sociale : sans oui, c’est non et L’affaire Maillé, publiés chez Écosociété. Elle enseigne l’analyse des conflits environnementaux au Centre universitaire de formation en environnement de l’Université de Sherbrooke.

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