Le 5 mai, le gouvernement du Québec dévoilait un plan de déconfinement pour les personnes aînées en résidence. L’AREQ a accueilli favorablement ce plan, car beaucoup de personnes aînées commençaient à se sentir oubliées dans les résidences d’hébergement. Il faut rappeler que dans la grande majorité des cas, ce sont des personnes autonomes et en bonne santé qui y vivent.
« Il ne faut pas non plus sous-estimer les impacts du confinement sur leur santé mentale et physique », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Le soutien incomparable d’une personne proche aidante
Depuis le début de la période de confinement, plusieurs personnes proches aidantes vivent de l’inquiétude quant au sort de leur proche hébergé en CHSLD. Dans le contexte de la crise et du manque de personnel, il est essentiel de pouvoir compter sur le soutien des proches aidants qui devraient être vus davantage comme des partenaires du réseau de la santé. Il faudra toutefois s’assurer que l’équipement soit disponible pour leur protection et celle des autres.
« Le gouvernement a bien fait d’ouvrir la porte aux personnes proches aidantes en CHSLD. Il ne faut jamais négliger les bienfaits qu’elles apportent sur la santé émotionnelle et physique des personnes hébergées. Elles ont déjà l’habitude de suivre des directives médicales. Elles peuvent fort bien se conformer aux mesures de santé publique afin de limiter la propagation du virus », rappelle Mme Lapointe.
Pour le respect des droits et de la dignité de toutes les personnes aînées, peu importe où elles vivent
Rappelons par ailleurs que plusieurs personnes de 70 ans et plus vivent à domicile et espèrent une reprise de leurs activités d’une manière plus libre, tout en restant prudentes. Selon l’AREQ, le plan de déconfinement devra aussi s’assurer du respect de leurs droits autant que de leur santé mentale et physique, en lançant un message clair afin de lutter contre l’âgisme.