Une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) révélait que 27 % des adultes affirmaient ne pas avoir sollicité de soins dentaires au cours des 12 derniers mois en raison du coût trop élevé. C’est pourquoi l’AREQ a manifesté son intérêt à collaborer avec la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles, qui a fait de l’accès aux soins buccodentaires son principal cheval de bataille pour l’année 2019.
« Les soins buccodentaires ont des impacts importants sur la santé globale d’une personne. En vieillissant, plusieurs soins seraient nécessaires pour se maintenir en bonne santé. Or, ces soins peuvent être coûteux et sont souvent négligés en CHSLD », a déploré Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
En effet, la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles revendiquait, le 8 mai, que l’ensemble des soins en dentisterie soient intégrés dans les services assurés par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) pour les personnes âgées de moins de 18 ans et de 65 ans et plus.
« En négligeant les soins en dentisterie, nous ne réalisons pas les problèmes que cette situation engendre par la suite dans l’ensemble du réseau de la santé. Cela a aussi un coût. Il faut agir en amont et assurer l’accès aux personnes en situation de vulnérabilité », a ajouté Mme Lapointe.
Dans les mois qui suivront, la Clinique communautaire entend élargir le mouvement de contestation face aux montants disproportionnés qui sont réclamés à la population pour prendre soin de leurs dents.