Dans une lettre ouverte, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, a réagi aux multiples défaillances des résidences privées pour aînés qui ont fait les manchettes dans les dernières semaines.
Parue dans le Journal de Montréal et le Journal de Québec, cette lettre ouverte questionne la place du privé dans les soins aux personnes en situation de vulnérabilité. Rappelons que le Québec est un champion de la privatisation des soins aux personnes aînées en situation de vulnérabilité. Près de 10 % des Québécois de 65 ans et plus vivent dans des résidences d’hébergement de longue durée, contre 7 % au Canada et 4 % dans des pays comme l’Allemagne, la France ou la Norvège.
Selon l’AREQ, le Québec doit graduellement passer à un modèle qui repose sur la dignité avant le profit, dans le respect de ces personnes qui ont contribué toute leur vie. Il faut y mettre le temps, les efforts et les moyens.
Avoir accès à des soins de qualité dans un environnement sécuritaire lorsque nous sommes en situation de vulnérabilité, c’est un droit inaliénable et le profit ne devrait en aucun cas y faire obstacle.