Lors de son conseil national, qui s’est tenu du 25 au 28 octobre dernier, l’AREQ a adopté son plan d’action pour les deux prochaines années. Parmi les priorités de l’Association, les membres ont exprimé la volonté de défendre la langue française au Québec. Quelques jours plus tard, le PDG d’Air Canada, Michael Rousseau, a très bien illustré, par son discours en anglais, notre inquiétude relativement au recul du français, notamment à Montréal.
C’est pourquoi l’AREQ a réagi par voie de communiqué : Déclin tranquille de la langue française au Québec : l’AREQ veut des actions pour y mettre un frein.
« La majorité des membres de l’AREQ ont œuvré en éducation. Pour nous, la langue française est d’une importance capitale. Nous avons lutté, à travers les décennies, pour défendre le français au Québec. On ne peut accepter aujourd’hui de voir notre langue piétinée de la sorte, notamment dans la métropole », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Enfin, selon l’AREQ, des actions doivent impérativement être prises par notre gouvernement pour assurer la défense et la promotion du français. Le projet de loi 96 présentement à l’étude propose plusieurs mesures intéressantes, mais l’actualité nous démontre qu’il faudra faire plus pour freiner le déclin tranquille du français au Québec.