Le 29 août, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) rendait publique une étude relatant l’évaluation du sous-financement subi par les écoles publiques québécoises. À partir d’une enquête réalisée au printemps 2018, l’IRIS s’est intéressée aux conditions de travail des personnes qui œuvrent dans le réseau de l’éducation, qu’elles soient enseignantes, professionnelles ou membres du personnel de soutien.
Les conclusions de cette étude révèlent notamment que la proportion d’élèves en difficulté est jusqu’à deux fois plus élevée que celle que donne le portrait dressé par le ministère de l’Éducation, selon des enseignants. Par ailleurs, un sous-financement de 1,4 G$ se serait creusé entre 2003-2004 et 2016-2017. Sur la même période, le nombre reconnu d’élèves en difficulté a augmenté de 34 %. Enfin, la charge de travail du personnel de l’éducation augmente sans cesse et plus du quart déclare souffrir d’épuisement émotionnel.