Cette semaine, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rendait public un projet de rapport alarmant. Selon le groupe d’experts, quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l’humanité qui en dépend vont s’accélérer : pénurie d’eau, exode, malnutrition, extinction d’espèces, etc.
Par ailleurs, le GIEC revoit à la baisse le seuil au-delà duquel le réchauffement peut être considéré comme acceptable. Avec l’Accord de Paris en 2015, le monde s’est engagé à limiter le réchauffement à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle et si possible, 1,5 °C. Or, le GIEC estime désormais que dépasser 1,5 °C pourrait déjà « entraîner progressivement des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles ».