Cette semaine, le ministre de l’Éducation souhaitait convaincre des enseignants à la retraite de réintégrer les salles de classe afin de combler à court terme la pénurie de suppléants dans les commissions scolaires. Par exemple, la pénurie s’est fait sentir notamment en février, alors que 40 % des enseignants n’ont pas été remplacés dans les écoles primaires lavalloises.
Appelée à commenter la situation, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, s’est montrée sceptique sur les ondes de Radio-Canada. Bien que le retour au travail ou à la suppléance puisse intéresser quelques personnes, cela ne se fera pas sans condition. Aussi, les conditions de travail dans les milieux scolaires se sont dégradées dans les dernières années avec l’austérité, ce qui risque notamment de rebuter les personnes retraitées.
Intervention de Lise Lapointe, présidente de l’AREQ