Le 24 février, le gouvernement fédéral a déposé un projet de loi pour faciliter l’accès à l’aide médicale à mourir (AMM). Ainsi, le projet de loi met de côté l’obligation d’être en fin de vie pour obtenir l’aide médicale à mourir. Mais pour éviter tout dérapage, il devra s’écouler 90 jours entre le moment où un malade non mourant fait sa demande et l’application de l’AMM. La mesure législative prévoit également que l’AMM sera interdite aux patients dont la maladie mentale est la seule raison invoquée.
Rappelons que c’est un jugement de la Cour supérieure du Québec, dans la cause Truchon et Gladu, qui avait ordonné de changer les lois fédérale et provinciale avant le 11 mars 2020. Enfin, l’AREQ suit le dossier de très près, notamment par le biais de son groupe de travail sur l’aide médicale à mourir.