Le 8 mars, pour la Journée internationale des droits des femmes, la ministre responsable de la Condition féminine et la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Langue française ont désigné huit pionnières québécoises comme personnages historiques en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Il s’agit de Mmes Marie Lacoste-Gérin-Lajoie, Idola Saint-Jean, Thérèse Casgrain, Marie-Aveline Bengle, Irma LeVasseur, Maude Abbott, Laure Gaudreault et Elizabeth Carmichael Monk.
Les actions que ces femmes ont menées ont eu une incidence majeure sur l’amélioration des droits collectifs des femmes, tant sur le plan politique, juridique et médical qu’éducatif. Ces femmes ont été au cœur des premières grandes revendications pour l’égalité des droits civils et pour la reconnaissance sociale. Elles se sont engagées et ont lutté pour le droit de vote et d’éligibilité, l’accès à l’éducation supérieure, la syndicalisation et l’accès aux professions libérales.
Fondatrice de l’AREQ, Laure Gaudreault est une pionnière du syndicalisme dans le monde de l’éducation. Elle a joué un rôle déterminant dans la mise sur pied des syndicats d’enseignants au cours des décennies 1930 et 1940. Une fondation en son nom a aussi été mise sur pied afin d’aider les jeunes dans le besoin et les aînés en situation de vulnérabilité.