En 2017, les retraités du Régime de retraite du personnel d’encadrement (RRPE) subissaient une injustice flagrante, alors que le gouvernement du Québec sanctionnait le projet de loi 126 : Loi favorisant la santé financière et la pérennité du régime de retraite du personnel d’encadrement et modifiant diverses dispositions législatives. Les retraités du RRPE ont ainsi vu leur rente de retraite gelée pour les six années subséquentes, en plus de subir une modification à la baisse du taux d’indexation de leur rente liée aux années de service accomplies avant 1982. Le gouvernement a donc modifié rétroactivement les clauses d’indexation des années antérieures à 1982.
Or, une action collective est désormais entamée afin d’obtenir justice dans ce dossier. L’AREQ, qui s’était vivement opposée à la décision du gouvernement en 2017, continue d’appuyer les retraités du RRPE. Ainsi, l’AREQ versera une contribution de 5 000 $ à même son fonds de défense juridique afin de soutenir cette action collective, solidairement avec plusieurs autres organismes.
Pour l’AREQ, il est important d’avoir gain de cause dans ce dossier pour éviter que le gouvernement puisse modifier des ententes antérieures visant les régimes de retraite. C’est vrai non seulement pour les retraités du RRPE, mais aussi pour les retraités d’autres régimes (RREGOP, RRE, RRCE, RRF, etc.), qui subissent déjà les contrecoups de la désindexation. La modification rétroactive et unilatérale de l’indexation en vigueur depuis 35 ans, c’est-à-dire le service passé, est un précédent menaçant tous les travailleurs et les retraités du Québec!