Le 11 mars, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, accompagnée de Ginette Plamondon, conseillère à la condition des femmes et à l’action sociopolitique, rencontraient Catherine Dorion, porte-parole du troisième groupe d’opposition pour les aînés et députée de Taschereau afin de lui présenter notre association et lui faire part de nos revendications pour le mieux-être des personnes aînées du Québec.
C’est avec beaucoup d’intérêt et d’écoute que Mme Dorion a entendu les positions de l’AREQ sur plusieurs enjeux. Pour l’AREQ, le dossier du pouvoir d’achat de nos membres est crucial. Les impacts de la non-indexation de nos rentes font mal, et pour longtemps.
Par ailleurs, les enjeux des services de santé et de l’hébergement en CHSLD sont une préoccupation majeure pour nos membres. Il est primordial de valoriser le travail du personnel qui œuvre auprès des personnes aînées en situation de vulnérabilité. Il faut aussi revoir à la hausse leur condition de travail, pour attirer de nouvelles personnes et aussi repenser l’organisation du travail, au bénéfice du patient. Nous voulons des soins et des services publics de qualités et en quantité suffisante.
Les soins à domicile ne sont pas à négliger. C’est le souhait de nos membres, de vivre chez soi le plus longtemps possible. Nous avons sensibilisé Catherine Dorion au fait que les soins à domicile ont trop souvent écopé des réformes en santé. Pourtant, c’est un service incontournable dans le continuum de soins, peu coûteux et qui souvent retarde le recours au CHSLD.
Puis, tout cela doit prendre en compte le rôle des personnes proches aidantes. Trop souvent, le manque de services dans le réseau de la santé impose un fardeau considérable sur la personne proche aidante. Nous demandons un statut légal pour les proches aidants et des services, notamment de répits, afin de les épauler dans leur quotidien.
Enfin, Mme Dorion s’est montrée très ouverte à faire avancer nos dossiers de différentes manières, et à collaborer au mieux-être de celles et de ceux qui ont bâti le Québec.