Rencontré à son bureau de Comté par le conseil sectoriel de l’AREQ Haut-Richelieu, le député Louis Lemieux a dit comprendre l’impatience des retraités de l’État qui revendiquent, depuis plus de 20 ans, l’indexation de leurs rentes et la restauration de leur pouvoir d’achat. L’ex-journaliste de Radio Canada a même parlé de désindexation voulant ainsi, peut-on croire, dénoncer l’aberration économique dont sont victimes les ex-employés du gouvernement.
Rappelons qu’au lendemain des élections québécoises de 2018, alors que le nouveau gouvernement de la CAQ nommait une toute nouvelle cohorte de députés au Parlement, le comité national de la retraite de l’AREQ lançait en même temps l’opération « Maintenant », l’indexation!
D’ailleurs, l’entretien avec le député Lemieux s’est effectivement inscrit dans le cadre de cette action nationale qui consiste à mettre au parfum chacun des 125 nouveaux élus de l’impact négatif que représente l’indexation partielle des rentes de retraite sur le pouvoir d’achat. Celui-ci s’est engagé à écrire une lettre d’appui au président du Conseil du Trésor et à suivre de près l’évolution du dossier. Souvenons-nous qu’en 2010, lors de la modification de la loi sur le RREGOP, il était prévu qu’une indexation des rentes à l’IPC moins 3 %, minimum 50 % (au lieu de l’IPC moins 3 %) soit versée pour les années cotisées entre 1982 et 1999, si le taux de capitalisation requis est atteint. Cependant, le gouvernement de l’époque ne s’est jamais engagé à verser sa part. L’AREQ, qui représente plus de 58 000 membres à travers le Québec, demande au gouvernement Legault de corriger le tir.
Au terme de la rencontre, la présidente Renée Dallaire espère que le député Lemieux porte haut et fort les revendications légitimes de ses membres afin que l’injustice économique soit corrigée le plus rapidement possible.
Michel Roy, 2e vice-président de l’AREQ Haut-Richelieu