Le 20 septembre, l’AREQ dévoilait ses premières revendications dans le cadre de la présente campagne électorale fédérale 2019. Celles-ci touchent le revenu des personnes aînées. Il est impératif que les personnes qui aspirent à former le gouvernement se préoccupent des revenus à la retraite.
« Les aînés ont contribué toute leur vie à bâtir la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Il est inconcevable qu’au moment de la retraite, une personne ne puisse vivre dignement par manque de revenus. En plus de voir ses revenus stagner, une personne aînée peut voir ses dépenses augmenter rapidement en hébergement et en soins de santé », a soutenu Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Des revendications concrètes
- Maintenir à 65 ans l’âge auquel il est possible de retirer sa pension de Sécurité de la vieillesse (PSV).
- Prévoir la mise en place de mesures pour faciliter le maintien au travail des travailleuses et travailleurs aînés qui le veulent et les encourager à retarder leur prise de retraite sur une base facultative.
- Augmenter le Supplément de revenu garanti (SRG) afin que celui-ci atteigne ses objectifs, soit de compléter la rente des personnes à faible revenu et de garantir le maintien et la durabilité de leur pouvoir d’achat.
- Modifier la Loi sur la faillite et l’insolvabilité et la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies pour que les retraités soient prioritaires au même titre que les créanciers garantis et les banques.
Selon Statistique Canada, nous évaluons le taux de personnes aînées en situation de pauvreté à 15 %. Au Québec, un peu moins d’une personne aînée sur cinq vit avec un revenu annuel allant de 18 012 $ à 23 513 $. Or, selon l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), nous évaluons le revenu viable à 27 205 $ pour une personne seule à Montréal et à 23 888 $ dans une ville comme Saguenay.