Le 10 mars, le gouvernement du Québec dévoilait son budget 2020-2021 et l’AREQ était sur place pour en analyser le contenu. En réagissant par voie de communiqué, l’AREQ a déterminé que ce budget était une occasion manquée d’offrir une qualité de vie digne aux personnes aînées. Alors que le Québec nage dans les surplus budgétaires, le gouvernement a fait le choix, dans ce budget, d’investir massivement dans le béton plutôt que d’investir dans l’humain et d’améliorer les conditions de travail de celles et de ceux qui œuvrent auprès des personnes aînées en situation de vulnérabilité.
« La situation dans les CHSLD se détériore de jour en jour en raison de la pénurie de main-d’œuvre. Cette pression sur le personnel apporte des risques considérables sur la qualité de vie des personnes aînées hébergées. D’ailleurs, nous apprenions récemment que le gouvernement retirait une prime offerte aux préposés aux bénéficiaires. Cela va à l’inverse de ce qu’il faudrait faire », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Rien pour l’indexation
La situation budgétaire favorable était l’occasion pour le gouvernement de répondre à l’injustice que subissent les personnes retraitées de la fonction publique et parapublique pour qui les rentes sont pratiquement gelées depuis 1982. Aujourd’hui, le gouvernement de François Legault tourne le dos à plus de 300 000 personnes retraitées qui voient leur pouvoir d’achat diminuer chaque année.
« L’année dernière, nous avons rencontré les députés de tous les partis pour les sensibiliser à l’enjeu de la non-indexation des rentes des retraités de la fonction publique. Les personnes aînées contribuent pourtant activement à l’économie québécoise. Personne n’y gagne à les appauvrir de la sorte », a ajouté Mme Lapointe.
Ainsi, l’AREQ réitère la nécessité de trouver une solution pour corriger cette perte de pouvoir d’achat.