L’AREQ est fière d’avoir contribué aux travaux de la Maison des affaires publiques et internationales de l’Université de Montréal, qui mène depuis un an un projet consacré aux conditions favorables à la cohabitation intergénérationnelle au Québec. Sous la direction de Véronique Hivon, professeure invitée et chercheuse-praticienne de la Maison, cette recherche met en lumière les leviers politiques, sociaux et fiscaux permettant de mieux soutenir ce mode d’habitation et de favoriser des milieux de vie plus solidaires. C’est dans cette perspective que s’inscrivait une journée d’étude le 9 juin dernier, à laquelle l’AREQ a participé activement.
Une note de breffage dresse un état des lieux du Québec, en soulignant les initiatives existantes déjà en place et en proposant des recommandations structurantes pour développer des modèles de cohabitation intergénérationnelle adaptés aux besoins des différentes générations.
Les principaux messages à retenir
- La cohabitation intergénérationnelle répond directement à l’isolement social et à la crise du logement.
- Les initiatives existantes montrent des effets concrets : entraide, sécurité, transmission et cohésion sociale.
- Le succès repose sur un jumelage rigoureux et un accompagnement structuré.
- L’offre demeure insuffisante et les organismes se heurtent à l’absence d’un cadre clair.
- Le Québec possède le potentiel de devenir un leader international en la matière.
- Une vision publique d’ensemble est nécessaire : financement, urbanisme, soutien aux projets pilotes et valorisation du bâti existant.



