Une première cohorte pourra commencer à réclamer des services dentaires en vertu du nouveau régime d’assurance fédéral en mai seulement, mais déjà des personnes aînées et des professionnels en soins dentaires sont inquiets et dénoncent un manque de cohérence dans son déploiement. Dans un article de Radio-Canada, la présidente de l’AREQ (CSQ), Micheline Germain, fait état de la situation :
« Il y a un engouement certain pour le régime, […] des gens ont déjà retardé ou déplacé leur rendez-vous chez le dentiste », souligne Micheline Germain, présidente de l’AREQ. Ce regroupement de retraités compte plus de 60 000 membres anciennement syndiqués auprès de la Centrale syndicale du Québec (CSQ).
Le bien-être des personnes aînées avant les querelles constitutionnelles
Par ailleurs, la présidente de l’AREQ craint que les aînés soient coincés au milieu d’une bisbille entre les gouvernements fédéral et provincial, s’ils n’arrivent pas à s’entendre sur l’administration du régime ou les compensations financières. Elle souhaite que les besoins de la personne passent avant les divergences de politique provinciale et fédérale.
« Au Québec, bon, on est très frileux là-dessus sur les compétences provinciales […] ça nous inquiète », a souligné Mme Germain.