À l’heure actuelle, moins de 30 % des chercheurs dans le monde sont des femmes. Selon les données de l’UNESCO (2014-2016), environ 30 % seulement des étudiantes choisissent des domaines liés aux STEM (Sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) dans l’enseignement supérieur.
À l’échelle mondiale, le taux de scolarisation des filles est particulièrement faible dans les domaines des technologies de l’information et des communications (3 %), des sciences naturelles, des mathématiques et de la statistique (5 %) et dans les domaines de l’ingénierie, de la fabrication et de la construction (8 %).
Depuis longtemps, les préjugés et les stéréotypes de genre éloignent les filles et les femmes des domaines liés à la science. Comme dans le monde réel, le monde à l’écran reflète des biais similaires. L’étude de 2015 du « Gender Bias Without Borders » (Préjugés sexistes sans frontières) réalisée par le Geena Davis Institute a montré que, parmi les personnages montrés à l’écran et ayant un travail identifiable aux STEM, 12 % seulement étaient des femmes.
Afin d’obtenir l’accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science, et aussi pour atteindre l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de proclamer le 11 février Journée internationale des femmes et des filles de science.
Pour cette occasion, l’AREQ vous invite à participer à ce petit « quiz » du Journal de Montréal : Connaissez-vous ces femmes de science?