Mercredi, le 1er avril 2020, marquait la date de la nomination de Sophie Brochu à la tête d’Hydro-Québec. Elle devient ainsi la première femme à diriger cette société d’État. Il s’agit d’une grande fierté pour le mouvement féministe, considérant notamment l’importance d’Hydro-Québec dans notre société.
Cette société d’État, qui représente un élément important de l’histoire du Québec, est aujourd’hui face à des défis majeurs d’un point de vue de l’évolution des ressources énergétiques ici et à travers le monde. Représentant plus de 20 000 emplois au Québec et avec l’objectif de faire passer son bénéfice net d’environ 2,9 milliards aujourd’hui à 5,2 milliards en 2030, nous pouvons dire que Mme Brochu aura un défi de taille.
En tant que féministes, et femmes aînées ayant vu l’évolution de la société québécoise, nous ne pouvons que nous réjouir de cette nomination. Sophie Brochu symbolise aujourd’hui les raisons pour lesquelles nous avons lutté toutes ces années et pourquoi il est important de continuer cette lutte pour l’égalité de droit et de fait entre les femmes et les hommes.
La nouvelle P.-D. G. d’Hydro-Québec s’ajoute à ces nombreuses femmes au Québec ayant atteint des sommets, démontrant ainsi aux générations futures de femmes que rien ne leur est impossible.
Par : Christiane Potvin-Lapalme, secrétaire au conseil exécutif de l’AREQ et responsable politique du comité national des femmes