Alors que se livre une véritable bataille à la propagation de la COVID-19, et ce, autant au Québec que partout dans le monde, plusieurs médias québécois témoignent de la résistance de nombreux aînés, particulièrement des hommes, à se conformer aux consignes de confinement. Toutefois, il est primordial de sensibiliser ces derniers à l’importance de respecter l’état d’urgence sanitaire du gouvernement.
Ces hommes aînés ne veulent pas demeurer à leur domicile, car ils ont besoin de se procurer des biens essentiels ou simplement de bouger et de socialiser. Bien souvent, ils ne craignent aucunement d’attraper ou de propager le virus.
Or, le risque est pourtant réel. Deux victimes sur trois de la COVID-19 sont des hommes. Nous savons que les hommes âgés de 65 ans sont en moins bonne santé que les femmes. Ils souffrent davantage de maladies de l’appareil circulatoire, de tumeurs et de diabète et ont un taux élevé de maladies respiratoires.
Des travaux récents sur la condition des hommes ont aussi démontré que les hommes plus âgés ont plus souvent tendance à surestimer leur état de santé que les femmes. Puis, ils consultent moins que les femmes même lorsqu’ils devraient le faire.
Face à cet immense enjeu de santé publique, ce n’est plus le temps de jouer aux invincibles. Hommes et femmes de tout âge doivent accepter de suivre les consignes afin d’éviter d’attraper le virus et de le propager. Alors que l’on demande aux gens de ne pas aller dans les CHSLD et les autres résidences pour personnes âgées, il est malheureux que des hommes âgés prennent autant de risques pour leur santé et celle des autres.
Continuons d’être des modèles inspirants en donnant l’exemple, en respectant les consignes de la santé publique et en étant solidaires.
Par : Marcel Leroux, au nom du comité national des hommes de l’AREQ