Agir avant qu’il ne soit trop tard

Texte d’opinion de Claire Bélanger, 1re vice-présidente de l’AREQ et responsable politique du dossier de l’environnement et du développement durable. Elle nous parle aujourd’hui de l’importance, pour elle et pour l’AREQ, de ce dossier qui prend de plus en plus de place dans l’actualité et dont les enjeux deviennent de plus en plus critiques.


Il est de notre devoir de nous préoccuper de l’environnement à l’AREQ. C’est en parfaite continuité avec le travail que nous avons amorcé avec les jeunes depuis nombre d’années. C’est pour cela que l’on s’occupe et qu’on milite au sein de notre association pour la protection de notre environnement et contre les changements climatiques.

Si l’on devait nommer un impact concret des changements climatiques dans nos vies, la santé arriverait sans doute en tête de liste. Les épisodes de chaleur, les tempêtes, la pollution atmosphérique, le smog; autant de perturbations atmosphériques qui ont une incidence sur la santé des citoyens les plus vulnérables, comme les enfants et les personnes âgées. Ces risques vont de plus en plus s’amplifier. Près de 90 personnes sont mortes au Québec l’an dernier en raison de la canicule, dont 34 à Montréal, a précisé Marie-Hélène Émond, de la direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Parmi les autres évènements météorologiques extrêmes qui surviennent au Québec et qui peuvent avoir des effets directs ou indirects sur la santé, soulignons le froid intense, les précipitations hivernales ou estivales, les ouragans (marées), les tornades et les sécheresses.

Ces évènements climatiques sont aussi à l’origine de problèmes cardiovasculaires, rénaux ou respiratoires. Ils engendrent également des cas de stress post-traumatique d’anxiété ou de détresse psychologique.

Résultats : les urgences débordent et les agendas des professionnels de la santé se remplissent à grande vitesse.

C’est impossible que le système actuel soit en mesure de s’adapter si on ne change pas nos façons de faire, selon Céline Campagna, responsable scientifique (INSPQ), et aussi selon le rapport du GIEC publié à l’automne dernier.

Donc pour que les choses changent, faudrait-il de plus en plus de morts? L’AREQ compte bien agir avant qu’il ne soit trop tard.

Mme Bélanger a signé récemment une lettre au premier ministre l’exhortant de considérer l’urgence climatique dans son prochain budget.

Par : Claire Bélanger, 1re vice-présidente de l'AREQ

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